LIVRE TROISIÈME. PERCOÏDES.
et de m lak; les habitaos dé la petite; Rùisha lama celuîide
sula. On en prend dans tons les lacs et les*fleuves; de l’empire
russe qui communiquent kvec. la mer Baltique, la
mer Caspienne, la mer d’Azof et la mer îfeibéç maisal ne
paraît pas qu’il'y en ait dafls eeux qui se jettentdans la
mer Glaciale. On en vend par milliers sur le 'ba$ Volga;
et, selon Paüas, il est si commun dans la mer Gaspiçnné
et la mer d’A|:ol, que lé bas peuple même l’y éprend en
dégoût V. I/huile de ce poisson est reébérebéeîà Àsttacap
par les teinturiers en coton.®
On ne manque pas dé bonnes figures du sandrte. Oesner^
Marsigli4, K lein5 6, Meidinger^ en ont donné deifort reconnaissables
, mais Willugbby 7 n’en aiqu’une mauvaise. «Celle
de Blocb s’écarte des autres par. le^ bandes noirâtresiiptus
distinctes, qu’elle!place sur son dos§ psoékindividu? avait
apparemment conseryé plus long-'temps da livrée* de la
jeunesse.
j e S a n d r e batard^d e R t i s s |E ;> .-.
ÇLuciopercù. voïgemi$,._3iob.; P erça ,■ volgerifSis> Gip.)\| ;
II y,a dans lps fleuves de Russie un poisson que, nous
n’avons pas vu, piais qui, d’après çev qu’on en rapporte,
doit être fqr.t voisin du ,sandrç..,Sp le ,Volga on 1 appelle
berschik, et sur le Don, podsulaq et secreet. jVL Pallas
l’avait nommé d’abord, dans son Voyage de Russie, p erça
1. Pâli., Zoogr. rçssic,, t. Ht, p- —gf2. jSeorgîi7; Description de la Russie,
t. DI, p. 1924 et 1925. — 3. Gesner, Jiç. parai., p. àft, copié dans Àldrov. ,
p. 66j, éï Jonst., pl. 3d, fig; i5. — 4. Marsigl., Dantib., t. IV , pl. aSfixg.2T—
6. Klein, Miss., t. V, pl. 7, fig. 3. — 6. Meidinger, Pisc. austr., pl. 1 . —. 'LWiU
Inghbj, pl. 5, fig. i4-
volgensis1, et le décrit comme intermédiaire entre la per-
tfhé{cptorÉiuné et le~sal$|j%V au point, dit^îl* qu’ïm le prendrait
presque pou-r un flybridede ées deux espèces. Gmelin
l’a adopté sous nom de p erça v o lg en sisjèt M. de
LacépèdeîEàj considéré, comme une variété du sandre.
î iDans sô ZiOograpMiéoPusse 5p Pallas change.idfopinion sur
eë poisson ët CTÔit qüe'.teïëst r^ ron i, ou p erça asper du
midi de l’Europe; mais>sândes,Giip‘ti,on; suffit pour prouver
îe contrairei^En voici la traduction :
»* jSa forme ©errer ou sandre, mais"'Un peù plus épaisse;'sd tête
est, pareille-, seulepientdes,yeux sënt plus saillans. Leur forme est
ovale, étfp's,{ont'Kriç -argenté,-gt{plu^large en arriére. L’angle de
l’opercule;,est arrondi, «est garnie de petites.écailles,
j \eonoeiR dans le sandre. Les- dents'ssdnt Jiéaucotip plus petites : il y
en a aussi- quelques-unes à la mâchoire supérieure, et deux à l’in-
'feriëure, plus-gràndes que les autrés. La membrane des ouïes â sept
9 rayons; il y en a treize âHa»première dorsale, roides;et épais comme
dans la perche- commune ;vavec3des lignes longitudinales noires ;
-7. la seconde, Æi^fiqnsigue à , la fpremièçej, et a, vingt-trois rayons?*;
dpnt le premier est, court et épineux. Elle est marquée de bandés
longitudinales noires, dont les supérieures confluent les unes dans
lès autres; Des pectorales sont transparentes-et’soutènues par quatorze
rayons. L’anale a onze rayons, dont lè'premièr court, épais,
le seéond plus'long, 'tous deux épineux; les^autres beaucoup plus
I robustes que dans le sandre. La caudale est un peu fourchue, et a
. quinze rayons, :et les ventrales sept. (?Ce qui ne me paraît pas bien
exaèt, l||nfJpgif- ne taer permettant pas. de ; douter que çses rayons
> ne soient en -même nombre que dans,toute la famille..^ ^
B. 1; D. 13— 1/22; A. 2/^j «,,15.(11?); P. 14; Y. 1/1 (1/5?).
1. Voy. trad. fr,, t, VW,_p.;gg.— \ . Zoogr. ro^sic.,i. III, p. a4y.
3. Ce trait seul suffirait pour distinguer le berschik de l’apron; dans ce dernier,
la deuxième dorsale est fort écartée de la première, et n’a que douze ou treize rayons.