On prend la p«R©K©i au,filet,t.à la truhle, dans de&aaasses
et surtout à Hiaineçon : saw^racité efcsion peuîde prudence
font qu’eBè se prend avec facilité ^ énalm'orçant la ligne avec
un ver ou une patte d’écrevisse ; il faut avoir ;soin de .né
pas donner plus dé dix-liuit pouces.ou deux pieds de fond
à la ligne, ;à cause de l’habitude qu’a,.tceypjoissioin de s’en-:
fonce®■;médiocrement. On-di t que lorsqu’on prend la
perche dans les filets, elle-semble souvent morte ,#et déf-
meure sans mouvement*,!, renversé©'.sur le d©s$ mais elle
reprend bientôt son premier: état.
Dans le lac de .QëùèVèd-, pendant Khiver, sdisc0il©'çÉeMe
approche moins’deife surface, il arrive .quelquefals quèffc
©ùvpôche sur un fond de quarante a-cinquante brasses-pbn
en voit heauéfrup fiofter’ à las^ur&ce de l’eau avec
tomae refoule hofâisde la b<^<dte^^>4ê4k si^ rissen t;;:au
bout de quelques jours, si l’on ne perce pas avec, une épingle
cette poche, qui est occasionée par la dilatati0®»rdealair de
la vessie natatoirej mais cet accident n’arrive point’danses
lieux où les eaux ont moins de profohdeur, et ôù-l’air de
la vessiie ne peut être autant comprimé. On dit qu’il suffit
que là perche ait été touchée par la corde,avec laquelle on
tire le filet, pour quelle éprouve ce renv^r^înent de Mes«
tomac, et en effet il y i cbus® suffisante pour quittait lieu,
sitô t^que la peürïlMétermme à monter sirop rapidemen t
vers la surface* Comme le fait remarquer M. Jurine,.à cinquante
brasses, le poisson est sous le poids de plus : de
onze atmosphères ; lorsque ce poids vient à cesser tout d’un
coup, l’air se dilate plus vite qu’il ne peut être résorbé^
et dans cette espèce^‘Comme dans la plupart dés âcan-
1. Jurine, Histoire'des poissons du lac Léman, p. i 54.
t'hoptérÿgiC^^fM^la'péint tfiêsbë J|j#?serte vers l’oesophage
' 'D'ésûrîptiorl déthiÊéê-, de î’èàttêfieur de la Perche.
o Geàpoissén a Leicorps un, peu comprimé, verticalement ovale,
- rétréci-poUr la tête, dont le museau est‘enfjpêanjfe mousse, et pour
la queue', qui est>pi*êsque' cylindrique. ' Sa* plus grande- hauteur au-
déssus Vêfttrafegiésk'bn&iftqnblêHiersï de'sa longueur^ en ^ J'O0fpr
•«a >pr,eftcmtï la caudale y ^ettssa plue* grande- épaisseur le sixième. La
longueur de'sa‘tête, depuis le museau jusqu’à l’angie|dp|ir©percüle,
-refait' les deux septièmes, et sa! hauteur L' fendipjt de l’oeil un septième.'
Letçlfe et de, ventre soja® obtus »dans, toutedeux longueur.
La nuque descendî.par-une,ligne. d’abord un peu convexe, eu qui
devient un peu ç^l^wie pour foRmesr bç îfront^ lequel est presque
- plan .et- assez ‘large ; ensuite le museauJneprend un peu de Jsijn-
3 vérité. Les mâchoires sont à fpeu près,égaies, et l’ouverture de la
igUetÉe lié1 fait'guipe-plu® du®quart de-dà?'longueur de la-, tête.?|
L’cèilrést au-dessus de-là' commissure, presque; à. la hauteur du
front ; un peu plus voisin ‘dtrmuseaû qUe;dès ouïes, rond, eftitfup-
diamêtre quijr^sjt à peu près le: sixième de là lbngueub/idé la tête;
l’intervalle des yeux est double de leur diamètre.
Le maxillaire, presque droit, grêle dans -le- haut, :s’élargit vers
le bas, et y est cètipé Carrément les inlermaxillaires sont minets,
les lèvres simples, peu charnues, surtout ;çîell«:*d’en haut; la mâchoire
supérieure est peu pPotrâètile ; l’inférieure a ses branches à
peu près horizontales, et creusées chacune de quatre fossettes peu
profondes. Les dents forment sur les interraaxillâires et les *mandi-
bulaires une large -bande de fin velours, qui se rétrécit en arrière.
Derrière les intermaxillaires est un large voile m embraneux-qui
forme une valvule dirigée vers l’intérieur de la.bouché., et derrière
ce voile, l’extrémité du Votner fait une Saillie, àu palais, dont la
configuration est celle d’un rein, et qui est. garnie d’une petite
plaque de dents en fin velours. De chaque côté le palatin porte
une bande de dents pareilles, qui se dirige en arrière en se rétré