220 LIVRE TROISIÈME. PERÇOÏDJgJS,
de sorte qu’elle cqug^obliquement la plupart de ce§ stries. Toutes
les nageoires sont arrondies. On Jeur~ compte en rayons,;
D. 9/16; A. S/8j-^i6; P. 16; v; 1/5.'
Sur Ip seul individu que nous 'ayons vir, la couleur est uniformément4
brune; sa longueur est d’environ, spoLpouGes. '
La mer des -Indes n’est pas moins -féconde quevieelle
d’Amérique en serrans analogues au mérùufp’ar fuuifoiv-
mité de leurs teintes, #fedont quelques-uns même à&nt
encore des dentelures assez marquéefa l’angle du.préjgjper-
cule Jtr^ais dans la plupart eesyfenteluress sori|t faibles , et il
y enj a plusieurs, ©ù elles sont tellement efïa<eée& sur tout
le bord de^eette pièce,- què Bloch avait cru devoiPen faire
s<Jn genre dè| bodiâûSFlteus commèncèrdrf#feu»i^^uiiïér-
ration par une des espèces lés plus remarquables par la
distribution singulière de ses couleurs, v '
■ L e Mérou JAuisE^ET^É^^k^
g ÇjSerranus flavo-coe ru teus, nob.f
Commerson paraît l’avoir observé le mcom'eç, et en a
laissé deux dessins*et' une description; mais, comme il ne
dit pas que cette description- se rapporte à desdeux
déssins, ces trois documens, malgré la facilité qu’il y ayait
de s’assurer de l’identité de leur objet, ont produit'dans
l’ouvrage de M. de Lacépède trois espècès factices',- qui
doivent être réduites a une seule.
Pour faire mieux apprécier cette assertion,-nous décrirons
d’abord cetté. espèce d’après un individu rapporté
de-l’Isle-de-Françe par MM. Quôy et Gaymard, naturalistes
de l’expédition du capitaine Freycinet,
CHAR. XI>; SÈRRANS. 224
Ge poisson rappelle .ipnirà-fait le mérou., p§.rjjses formes et par
• , s^s, dentelures ôla.tés^M^rtes>à^ n g le dû-, pKéqpercpJe. Son corps
est ^m-.Beu.jjéu^^onçfe^propoEtion. Les trois, épines de 1 opercule
aplatie^;nfms, l^ P périeure et finférieure sont f^ à petites, a
iSLeme sen§i]l!|jsyLa,caudale est un pra^JotraAcr,^ péu
T^prbfondjdes autre"! fflageotres sonfa^^^pi^.
t*' 'Ëa couleur de4’individü, coîaservé’daus’la liqueur, paraît d’un
fyLrùm q ® il:k ^ sn ^ é '’^ o ^ , l^ la tête et sut1 lèsÆâncs. Auprès des
y (peGto,râlési on voit quelques tavela esyqui ' paraissent ax^i%|été bleu-
t pâle. La queue,.en arriéré, dps^ nageoires /dorsale j$une,
ainsi que .toutes les nageoires. Il y. a* un peu de noir a l extrémité
dès ventrales.
Nous c'orkptons pour 1W râybns des nageoires : ^ .
d . î f j p W i i 8 y v . i / s ; M Jm fé . à .
Tel elt fe poissori que MM. Quo.y et.Gaymard ont fait,
graver àU^pfiiiche^Jîy, figure 2 ,^ e l’atlaS 'Z’oologiqUe du
voyage de l’Uranie, sous le nom de serran bourignon••
Leur figure, faite d’aprè& le- frais, nous apprend que,-pendant
là'vie; .qe-apai paraît fruh était d’ünPblèu ^^pê.et pur, et que lés
taches de la tète et des flancs étaient plus pàles que le fond.
Si Fpn compare maintenant cette .|djj^&ription a celle
quiise trouva, dans les manuscrits de Comxnerson, l’identité
de l’espèce devient manifeste.^Çe naturaliste plaçait ce
poisson dans son genre asprOj qui^correspond en général
à nos percoides|||?dorsale unique;‘et voici4a phrase par
laquelle'il le caractérise : Aspro ceèrulescens, pinnis omnibus
et cauda etiamnum basi lutçis.- Tout le^reste de la
description, ifs nombres des rayqns, ^^onviènnent pas
moins exactement.
Cest d’après. cette description .que M. de Lacépède a
établi son hoîocentre jau n e et bleu (tome rVyp» 366, n? 2).