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leurs, avait à designer*le poisson qui mérite le plus1 le
nomade fîerche de me/*, cfe^ér&it au bar qu’il 1 accorderait,
Kièn plutôt qu’au serran^ auquel tanfVde modernes lè
donnent. L ’ensemble ' et presque feusPles détails Mè^k
^n^rnaatio-'nîïrappellent, là perche',* çt l’on eh donnerait
une id ce^a^e-^ juste .pn disanlji q u ÿ ti||t une*, grande
perche alongée: et argentée.
Néanmoins rie bar a plusieurs oaTaotères .qui nous pnt
paru ; devoir en faire lè type, d’un groupe un peu différent
t de celui auquel préside »rias perche,; tels que les
écailles qui couvrent/ises^pàèeés^ôpefculaires ; d’absence
de.';dentelures à ses sous-orbitaires,, à;>§epr>sub®p'suçnles et
à ses in te a^ s^ u lfs ;' la double ^qjga,ie de ses Qpé&eulest^
et surtout les. très-petites -deUts> .serrées qui > eouvrent là
plus grande partie deosa langue, <et. la £©pt ressembler à
unè râpe.-
Sa grandeur, l’excellent goût de sa ; ehaijry î son ; abon-
dance dans la Méditerranée , ont dû le ^udre^de^ÆQUt
temps un objet remarquable pour les penpîesr.deSf cotfes
de cette mer;. aussi s|ï®Ê£Ùde~t-on à penser quie^èést IpS
pdïiion qui déjà’ chez les Romains portait x*îe nomAaje'
lupus, le même que les Grecs nommai eût la h ra x .-
Que ce! deux noms ne désignent qu’unevsdùle,espèce,
e’est ce qui n’eqt pas douteux; car toutes Ips,feis^que Plané
traduit un passage d’Aristote sur,,le la h ra x , .c’èst le mot
de lupus qu’il emploie, e t, quant là l’espèceque ces noms
désignent, on la conclut d’abord de ce quelèôfirr kèdn-
servé sur beaucoup,dp cotes-le nom de lo u p , ©judes nOms
dérivés de celùi-là y et ensuite de que le peu de traits
descriptif^ que |eSj anciens rapportent de leur lah ra x ou
de leur lupus, conviennent à notre loup d’aujourd’hui, à
notre autant du moinsiqufoni peut l’exiger pour des
descriptions faites - à la manière des anciens.
/#èlon lah rax à-dé^pfectorales et des ventrales51,
des1'écaillés2, dés pierres dans la tête3; lesquelles
fent qu’il craint léF*ttbifet$tàl est)ovipare f, et ^iond deux
fois par an>, i mais sa' deuxième ponte est plus faible
il dépOse^i#^ oetils ddemMracburé desdviëres^; il vit de
proi'eî,''’ îetetîqttelquefqis! ‘daignés;7 y "Sa\f chair estv.mauvaise
quand il est pleih$;Ml, kdouïe tpès-fmé ^ e t toutefois on
pfuMe pèroër'dûn?ftrident quand l^est^ endormi * 10 * y enfin,
il àppâwent aux poissôns' qui vivent en; f troupes. A en
croûte Ath'éh'ét,J,:% Â ^ s ® ft^ *d tû e û iè iè -tdit quele lah rax
a-lïÿlangue'psseüs'ejjt^ânni’è n f t è l e coeur* triangulaire;
.mais' Célpàssàgéf néisedrouve pas dans les ouvrées du grand
philosophe qui nous'sont résfês. |St
Le labrax-était un des poissons-lesplus estimée des Grecs.
Hicesius,.dan& AthénqÇj le met.au premier rang’&A^phesT
trate va jusqûà fappeler> enfims des dieu x les lah rax de
Milet, ville où l’pu eu mangeait'de fort grande, qui ëtè’îtënt
attirés, par le Gison, rivière eu -pètit.JàC; dpnt.l’^ ù douce,
r^fe&mkit.dans la mer, et faisait un courant qu’ils minaient
à remonter! 13
Ijes. Romains ne fàisment pas moins de c^ 1 dedetir loup.
Du temps d’Auguste/'Gè poisson1 avait succédé1^ o u r la
vogue à l’âc^pepsér14 ; piail ou n y ^ïéàit -pà& également
1; Hist. anim., 1.1, c. 5. —* î. R . , •k:Vïyfci*'&i^'S..'üî*;«ni., IVHI, c. 19,
— 4. Ib., 1. ht'Ib.,-Tf) Vf, c. 1 1 , et 1. VI, c. 19. lè ., 1. Vj ci io , et
Departib. anim. — 7..Ib., 1. VIIIyMî.ïâ. — 8v Ib$$ï — 9-. I k , LIV,
a. & — 10K lb ^ 1'. 11. L. VUS, vÆm. — .fâ. Athénée, 1 1 1 ^ Stcf.
— 13. Id ., ib. ,*p.' 311 /etdelSchoüaste d’Aristophane, sut le vers 36o des CheyaBersi
14. Postea pfoecipuam aucioritatem fuisse lupo et aseffls-, Cornélius t&epos et Làberius
poeta mimorum tradidere, (Pline, 1. IX^ te. 17.)