dans ce genre de vraies sciènes', des crénilabres et des
poissons de plusieurs autres familles. Linnæus fut à s on
tour entraîné par leur exemple, et son éditeur dÿmelin
augmenta la confiisioii en rassemblant, sans critiqué et
sans aUcune inspection des^ofejëts, tout ce que des observateurs
qui avaient travaillé, isolément avaienü crùj à 'tort
ôu à droit, devoir considérerNcomme des perchesî Bloch
et ses successeurs ont cherché à établir quelques?- subdivisions
qui pussent éclaircir ce chaos; mais ilsontcontinué
6110010% lés fonder sur des ca ra et èrestr o p s econdaires jg à
mettre en p réméré ligne% cesiép'ines* et'-ces diénsteiures
dé rëpercule,-du même les écailles des diverses pamescêé
la tête, auxquelles, dans un&bonne méthode, on n’aurait
dû avôir ïécburs qu après que toutes les grandes {différences
des organes essentiels auraient été épuisées 5/et de
ce renversemént’dans îaê subordination âes,caraoières il est
résulté des- séparations e t de,s -Tapprochemen^fftüSsil èôn^
traires les uns que les autres à la nature. .Ainsi, Xeziïserrans
ont été .placés très-loin ?dét*perchesÿ les crénilabres llnt
été confondus avec les lu tjan s ou m ésaprionsyhien que
d’üne tout autre famille5 les poissons *d© la famille- des
sciènes et ceux de la famille des perchesdntféléiiheûssam-
ment mêlés dans les mêmes? genres, au point quèstfens
Bloèh le bars est une sciène, et que dans IVl.' de Laeépède.
Yombrine est une perseque; tandis que ce dernier auteur
a fait passer dans le genre des labrësJj les yoÆmutf|<rqmi ne
diffèrent en rien* des sciènes les plus communes. Mais-tdest
quoniam dijffert solis operculis dentato-serralis.’JlSÿst. nat., dixième .
pv aSg^ et doimème édition, 1 .1, p. 4‘84.)’Notfeÿ.^ne beaucoup de labres de. Lin»,
næus, ceux /que j’ai nomfinés crénilabres, et presque toutes les sciènes, ont des
préopercules dentés.
surtout dans l’ouvrageideiShaw, que le désordre est devenu
tout-iâùcs inextricable g parce qu’ayant rejeté la plupart
des!genres établis depuis Linnæus, il a prétendu ramener
Irceux déi^auteu^.'lés esp^|e|que^'sesiluecésseurs avaient
décrites efef distribuées’ ,'dans lès leurs. On peut dire que
jamais*rèpartiti^W n’a faite plus a u .'hasard, et nen
poste* mieux' l’empreinte.: ■
’’U^^ous avons donc dû ^reëpurir à: la nature meme, et
distribuer n é ^ ü S fir f!'ÿ .0m m e s’ils ne l ’eussen,1\ jamais
été f en. prenant pour règle le plus ou moins d^|®qûformité
de..«chacun deux.avec certains types prineipauk, et eh
observant dansftl'e^compapaisons propres,«a>^^nstatçr le
degrévde cette nonformlt^^y ; ne 'point |pntrevénir, au
principe de la subordination, des? caractères* SuhSi,doute
mette marche a «fait que les poissons donj^ekjauteûrs nlont
pasi donné, âeàrdesefipi|o.ns^ufeamûrent/ leomplète^''.et
que/rhouS n’avouârpu depuis? observée* par nous-mêmes^
lesquels , a u ^ sM ÿ ^ à it en fort petit nômMe, n’-gnt pu
être .Glassé^avecr^ûiieté} mais*, cet. inconvénient est< bien
léger ep, {comparaison de la sûî’eliéide.n^^determinations,
de touswles autres,avanta^es.qUe.npuîS' avpnsdljtenus;
et même sür le poiût en question, nous nauriopa remédié
à- rien en suivant aveuglément les distribution®' de^ nos
prédécesseurs ^carfü sénnfaut de beaucoup qu’euxrmêmes
aient été fidèles à-leur propre'' m'étloe^ et que
qu’ils ont plac^esliS^B^, chacun de, leurs genres, présenteni
gn effet les caractérisa qu’ils* assirent a e^^ÿ^reS;5,nou8
en verrons une multitude d’exemples^, sprlout dans Bloch ^
quij rn ayant pu.parler.de beaucoup d|è^e®>^pe|ïes que
d’épæèk d’anciennes’figures peu détaillées| leupa* trop son*
veht supposé des caraefèi^s <|u’elles nont pas.