dorsale, l e museau et l’op^cule sont brunâtres. Il ,y a sur la joue
. quelques. bandes obliqües d’un -brun noirâtre.
A l’ouverture de l’abdomen on .yoît dans les deux tiers de la lo.n-
gueur-le rectum marchant droit eûtre.les deux laitances .oü; les deux
ovaires. Au tiers antérieur est l’estoimac, .fort charnu, assez petit, et
dont la pointe est obtuse. Le pylore est près du cardia. Il n’a. que
trois appendices çoeçales-j comme dans la perche. L’intestin ne; fait
qu’un repli situe dans le côté droit de l’abdomen, et occupant à
peu près moitié de.sa longueur. Il revient ensuite près du pylore,
pour se replier .une seconde fois et se rendre directement à ,l’anus.
Le foie est petit, et confiné,près du diaphragme, La vessie .aérienne,
conome dans la perche, est simple-et à patois très-minces.
Le péritoine est vivement argenté g le mésentère et les épiploons
mdéviennent trèsrgras.
On trouve dans la femelle des. oeufs blanchâtres et foF t petits.
La tête osseuse du cingle es.t remarquable par les^caivité&tjles
pièces qui la. composent. Les sous-orbitaires, l a mâchoire inférieure,
le bord inférieur'du préopercule, au lie u ' d’unq_surface
plane ou d’un bord simple, offrent-deux lames saillantes,- jointes
ensemble par des lames ou des narres transverses, qui interceptent
desT-espèces de fosses ou de tambours, dont rouveTEtur.ejtJa.pge.est
fermée à l’extérieur par la peau. Du reste ^à-la saillie H * museau
près-) cette tête osseuse ressemble assez* à celle de la perche.» Le
crâne est plat, et la crête verticale de l’occiput ne- s’élève pas au-
' dessus du niveau du crâne.
! a à l’épine-quarantethuit vertèbres; l’abdomen finit,à Ja.vingtunième.
Là première dorsale.commence sur la-quatrième, et finît
sur la dix-septième. La seconde commence sur la yingtième, et. finît
sur la trente-sixième ou la trente-septième.
Les côtes- sont grêles et< courtes. Les osselets iniérépineux>n’ont
rien de remarquable. Le corps de - l’hyoïde a- son-bord inférieur
aplati et élargi. Le bassin est aussi assez large,
ongle devient biej^Jpl^ grand que l’apron; on èn
voit souvent de quinze pouces et plus, et qui pèsent deux
à trois livres. Tous les auteura s’accordent à représenter sa
chair, pomme légère, blanche* Jriable, ferme et d’un tfès-
bon goût. On le sert en AUemagne|.s‘nr les tablesvles plus
recherchées^;.-,,
Ge poisson fraie au mpis^de Juarset d’Avril dans les eaux
<|<|urantfôj!i, et déposp^ses^ oeufs sux les. pierrpsint le sable j
fc’est alors cfu’on en prénd le plus, .parce iqu’il s'approche
des bords. Le 'rest’e de l’année ÎMcé. lient ^clans la jitofondeur
dans lés endroits où le ’cdurânf est peu rapide. Il
tit de petits poisséns,‘ et ne redoute pas bèau-coüp les gros,
si çe~ nJësst‘lë ! brochet. Peutp trfe^hMèrait-u pas bién diffi-
cilë Qeûiënrïcmr quelques-uns de nos, , 'de' nos ridpxèVes:,'
Nous ne’cori^âiSsons pas de poisson étranger à‘l’Europe,
qui puisse être rapporté au même genre que l’apron et le
cinglel !