rangée à chaque mâchoire. Sa seconde épine dorsale n ’a que moitié
: de la hauteur ducojjps. Il y a au dos quinze rayons m o u s, et à
l’anale quatorze. Les écailles sont fort petites, et ne se voient guère
que par le dessèchement.
D. T —1/15; A. 3/14.
Le seul individu que nous ayons, est long de deux pouces et demi.
H paraît avoir <|té( argenté.
Z/’A m BASSE NAMA.
(Jtm bassîs nama.)
C’est de cet ambasse oblottg que l’on doit rapprocher le
chanda nama de M. Buchanan, p. lo ^ fë t pi. X X X IX ,
fig* % , Tout ce que l’auteur anglais en dit est conformé
à ne que nous avons observé dans le précédent, à (exception
des rayons mous de la dorsale et de l’anale, dont il
compte un de plus à chacune de ces nageoires, et des
points noirs dont Ï1 les sème, ainsi que Tépaule,"où même
leur rapprochement forme, c&JhlI , unèeSpëee de tache".
Son corps est transparent, et ses écailles ne paraissent point. On
voit au travers des chairs l’argenté du péritoine, et uneligne argentée
règne le long du dos.
fi. I — 8^t5, ete.
Cette espèce est commune dans les étangs du Bengale,
et arrive à trois et quatre pouces de longueur^.
M. Buchanan décrit encore, p, m , un chanda phula
et un chanda Bogoda, et p. 1 1 2 , un chanda bacidis, qui
semblent devoir être autant d’ambasses voisins des, deux
précédais, quoique l’auteur ne leur accorde point d’écailles.
l$e les -ayant pas vus, nous ne pouvons que placer ici les
Caractères que ce naturaliste leur assigne.
Z /A mbasse ph u le.
, (Amb assis p h u la , nob.)
Le premier a quatorze rayons-mous à la deuxième dorsale, treize
à l’anale. Il ressemble d’ailleurs au nama par son corps long et
transparent et par ses autres- caractères, mais passe rarement deux
pouces.
Z /A mbasse bogoda.
(Ambassis bogoda.)
Le second a seize rayons mous à la deuxième dorsale, dix-sept a
l’anale, et le corps long et transparent comme le précédent, qu’il
ne surpasse point en grandeur.
Z /A mbasse baculis.
(Am ëààsU bàculis!)
Le troisième a le corps court et haut comme le range et le la la ;
mais il ést transparent et sans écailles sensibles, comme les, précédées
il a treize ;rayons mous à la deuxième dorsale, et le même
nombre à l’anale. Sa nuque a une tache jaune. Il ne passe guère
dax-huit lignes. C’est dans le nord-ouest du Bengale qu’on-le trouve.
1 Tous ces petits poissons paraissent remplir aux Indes
les étangs et les mares, comme le font en Européen os
épinoches et quelques-Unes de nos petites espèces de
cyprins.