1 6 8 liyR E TROISIÈME. PEftCOÏÈÏή-
grande abondar^e que le précédent pmàîs il entre aussi
dans l’Océan ƒ et mêmésil s'avance Ifege'z loin vers le^Nferd.
M. Bâillon eh CGnseriff un, indivioe4t.dan®-*spii cabinet, à
Abbeville, qui a été pë,c#â'à rembpuchure,deja'Somme.
M. Garnôt nous en a envoyé de fort beaux, "longs^de
neuf à dix pouces, péchés à. Brestf#-©n ‘y nomme l’espèce
fou gère. Les naturaliste de l’expédition de M. d’Urville
en ont pris dans la baie d’Algésiras; et MM KubPet Yan
Hasselt en ont envoyé defMadère, au MüsétfVô-yàl des
Pays-Bas, qui àyaient dix popeeÆe Le plus grand
que nous ayons vu.,, etjponseT.vet.dan4|g Musée,,de Berlin:
il a près d’un pied. G’est à Ténériffe qu’il a jéyéJir1eçUjg.illi
par M. Langsdorf
Nous avons des individu^ entièrement semblables àlcette espèce,
à l'exception d’un peu moinsTcfe force aan^les dentelures du préo-
~p^<^e,.et delà di^afMon absolue desbanclcs lorigitïï(lm^d"muis
nous ne croyons devoir les considérer que commenneYariet'■ d’âgé-
et de saison : c’est parce qu’ils pourraient donner lieu à î’étiffljs'se-
mênt de quelque espèce de la part d’observaîeuvs^peu attentif& et
que même cette erreur semble déjà à'yoir lieu, que'nous lés Mentionnons
içL1
Les méprises des nomenclateurs touchant leS^deux-pois-
sons dont nous venons“ der^parler, sont ndfcnbreüses’ et
1. C’est cette variété que parait avoir particulièrement représentée R ondelet sous
le nom de perça marina, et c’est elle aussi, autant que l’on en peut juge^ sur de
mauvaises figures, que représente Aldrovande sous lé mérpé nom à ses"pagès. fa
et 49- Quant au perça marina de Bélon,p. 2@ÿ,il est difficilè de dir’e. si 'c’est la
précédente ou cellest ;jnais nous-ne pouvons presque pas douter que Vholocentrus
virescens de Bloch ne soit une mauvaise fîgure de cette vàriété, faite d’après un
individu desséché qu’on lui aura vendu à Amsterdam commp un poisson des Indes,
ainsi que les marchands naturalistes de Cètte viile ont coutume d’appeler toutes les
productions d’outre-mer.