qui puisse caractériser un poiss'on plutô t qu’un autre; mais
les auteurs qui èntrentdàns quelque descrip tion, ne nous
permettent pas d e (douter qu’il ne faille chercher .l’anthias
bien Loin du barbier.
Selon E lien 1 , ranthias-est un poisson. de haute mer.
Lorsque l’on en prend dans.les filets, ils cherchent à s’élancer
au dehors ; mais on les perce d’unglaivey.et souvent,
pour y échapper, fis se jettent à la terre 9. En parlant,
dans*un autre endroit3, de l’aulopia, que nous)avons
v il, d’après Aristote, être lé même que l’anthias , il dit que
c’est un grand poisson (îcrçToe^s-),: qui se, pêcheiprès desdles
de la mer dé Toscane; qui; n’égale pas les plus grands
thons pour la taille, mais qui est plus fort qu’eux;*qui se
défend contre les pêcheurs et demeure souvent victorieux’,
et qui est surtout robuste des mâchoires et de la nuque;
que l’on attire par le moyen de quelques; individus que
Ion a apprivoisés; dont I’oeîF*e$t grand et bien ôu^hrt, les
mâchoires fortes, le dos bleu foncé; le ventre;blame^ et
T 11 a de la tête à la queue une ligne dorée qui se termine
en cercle.—
Oppien répète .deux fois , que l’anthias n’a pas1- d e n t s . 4
Il en fait quatre espèëëïf, toutes grandies''( peymuflscc5 ) , -un©
jaune, une blanche, une ;dun rouge noir, enfin une que
l’on nommé évope ou aulope, parce que son oeil est entouré
dun Cercle noir6. Il veut qu’on d’Onhéà l’anthias ün labrax
pour appât7, ce qui prouve bien qu’il était d’une autre
taille que le barbier. Long-temps -de’Suite on en attire en
1. L. I , e. 4. % L. x n >v0.;,47. X H I , w 7___ 4. L. I , vers a5o,
et L. m , Ter» 3a8. — 8. Ter» *54. — 6. Yer» a$5*r a58. — 7. L. m , ren ias
et 287. ’ y
leur offrant des perches ou des corbs1, ce qui marque
quifs“ méritaient, par^leur grandeur et leur! valeur, que
l’on consumât: à leur recherche tant de temps et d’autres
poissons.
Le pêcheur mjiioe1, après avoir pris et tiré l’anthias dans
son bateau, a encore de grands combats-àrlui livrer pour
:#en rendre maître; il faut que* -sesMcam a r a des lui prêtent
leurs,secours ^éouvemt il-estrenversé par l’impéïùcmtédü
poisson: Les autres anthias cependant approphent dans
l’intention dé délivrer leur semblable, et au lieu de*",Miaule
blèssent’fsbiËve nt de leurs*aigüillons. Ils net peuvent rompre
la ligne y parce que leur gueule est sans armps.*1 i;
Le callichte, ajoute-tdl,est de cétte force, et les brcinèl
et les autres-fccétâces, par juù ibentend seulement desîpôis'-
sons déygrande taille.
Après- cela',' rapportez-vous^-en à des ■ écrivains qui supposent
que c’était pour un poisson long de huit pouces
que d’oiçfé donnait tant dé péinécetlde fatigue.1 Admirez-
surtout le nouveau traducteur d’Oppien, qui , dans sa liste
des synonymes, écrit!sans autre réflexion auèôté du nom
ancien Äv&txs, le nom.méthodique de notre petit poisson :
lutjan anthias:
r> ■ G e s ta lt en vain qu’on voudrait s’éclaircir par Athénée ;
dans son indigeste* compilation il mêle tout. L ’anthias,
selènles auteurs qu’il-Gitè, est le même que le callichtys.
Il assure qu’on l’appelle aussi callionymej, ellops eü tekos;
et quant au poisson sacré, >eètte épithe^'^slôn lui , appartient
également aù dauphin, et au pompâtes«»*
On peut juger par ce passage, que les nomenclatures
1 . L. m, vers a n et 354- 2. Deipnos., 1. YII, art. Anthias.