Le M érou l o u t i .
( Serranus lu tij -nobJt
Une espece que M. Ehrenberg .a rapportée de la w lr
Rouge, et qu4l regarde;cpmffiæ-le perça luti de Forskal,
est aussi tres-voisiné^du cephalopholis argus. '
Tout le( corps. est vineux pâle,,^'.moitié traversé par cinq à sept
bandes jaunes, dont trois remontent sür la portion épineuse de la
dorsale. Il est .couvert', ainsi que les nage pires, de points blancs,
entourés d’un petit cercle noir: La dorsale est^baruée de, rOjUgej la
partie molle, ainsi que Fanale, sont brunes, et leT>ord''rose €pï
liséré; dë blanc; La queue est Érùn ti'ès-fbricu' eft VoydÈè ue~blanc:
Lespectoraies sont bordées de jaune, et les ventrales^,.roses,; sont
.bor-dg^.de jileu, a
M.; Ehrenberg assure, avoir observé que^l^.®^fip,ires,rkap^res
de ce poisson, quand iL est^jéune,^ sont j é q p o n d i e s ^ p i ^ l e s
s’alqirgent ^ e c ..l age,. .de manière que la cktrstaiq et l’anale s exte rminent
en une'longue poiqte,, - et que la jpaudale a' laYojjae,, d’u n
prqissant à, cornes.très-longues et très-aiguës^ ,
Forskal a fait la description de.son perça /«ZzïsuT’des
animaux ’'©èèt'.f^'tirquôi elle difflfd'M^' cè'llè tjù$
nous .a, dounpe^M., Ehrenberg,*' faite sür“ïanimàL ^cô re
vivant-,
Ce poisson devient grand : on en a à Berlin des individus
de plus d’un pied,
Forskal dit que les Arabes de Djidda nomiAent^cette
espèce louti, ce qui veut dire tourner,' cOürber. A Ldhajâ*
elle se nomme schan; et elle est- plus noire qu’à Djidda,
ElleviM degraridès profondèursf pàfftni les cpfâux. Un la
prend à l’hameçon ou au filet.
1. Perça luti, Forsk,, p. Bodian louti, Lacép., t. IV, p. 286..
L e M érou d o r é .
'[Serranus auratus, ’ifob.; Holaeefatïus auratiis3 BL, pl. 236.)
Lholocentrus aueat'u&dçi Bloch me garait très-Vôisin
du^|qédëift;-!,éè natùralistèdfâvait Itehete? à' un marchand
hollandais^ qui le lui dofi^l|^oMmèrWen'< des-Indes
orientalèj4îf‘l
* Les formes* sontjsemblablës : c’est,asi^ez. arbitrairement queTon
a coforedé’ corps etr rouge doré, les, parUe|Jnôllies dgs^gèOireâ
impairef-'ten rouge; notete/le corps'euï| partie^epmpiSe'epla <ror-
sale ô n t.^ ic o u v e rts de pfetits points que l e ^ ^ m e a.iaiis d’un
beau roqge xon'cé, t e s ventrales S£>nt bnfeés., -j.
D. M5;,4- R 16'; V. 1/5,'
Le M érou mIeée,étoiles.
(Serranus mjriasterÿ^Qla^) '^. \
Une espèce :ç ^ S r< | très-voisine arAf|é Rapportée des îles
SandvfibH^par les n a tu r a l i s é ^ ’ l’expédition du capitaine;
Frë’ÿci'hëf*! etr dè/Borabéra, par é ux de l’expjédSad^ du
capitaine Duperfèÿ.
Elle a toutes lêl'’ formes des'précédentes : je fù i ttouye.l’ange
du predpèrcule un peu plus ^arrondi ,• ei'Iaf seconde anilë un peu
plus courte et plus faible à proportion. Sa couleur esFnoarâtrév
toute parsemée de points’.bleus très-rapprmîkésv La caudale, IFi'vpec-
;tM|orale et la partie mofie dewla*dj^rsajleigt desd’ariai<i$®ni, 'bqr,d*ées
d?ùn trait blanc très-fin. Les nageoifés sontj d’ailleurs plus noites
que-dè -JÈorps. ,
Les noihbres des rayOnVdes nageoires sont.: • -
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