dont la synonymie eit par conséquent trèsrdiffimle à fixer,
d’après lés descriptions incomplètes et dés ^fîgûfës’ trop
peu finies des auteurs. La plupart ont lë préopercule
arrondi, et si finement dentelé qu’il a. été regardé comine
entier, et qu’on les a rangés parmi les bodians.
Les espèces de la mer des Indes sont connues en général
des Hollandais sous le nom bizarre) àe Ja co b Evertsen.
On en trouve plusieurs figures dans les auteurs qui ont
publié des poissons de cette -mer."
B o n t iu s^ lilf premier qui en. ajgt parlé i/hd., p. *&]b|*î§t
ç’,est. par lui que l’on sait l’origine du noir^dg % Ja co b
Evertsen : optait, celui d’un amiral .qui .ëpmqiandait une
dçs,premières expéditions des. Hollandais aux Indje&otien-
ta|ei^.qt qui .avait le fipjnt brun et to.ukfo,9iavert^âutaches.
Un poisson de cette tribu,qyant été pê^hé près «^gal’ile
Maurice , les matelots trouvèrent plâisant-jde lui donner
le nom de 'leur chef, et ce nom estreste a resppoqjet aux
espèces voisines.
Il parait que dans la langiiè’ det- Thdig^ës/ d’Amboine
ou de Java cfes poissons sé nommentoA«ru. On ën yôit
un dans les dessins de Vlaming, n.°^5y , avec ce gom
d'okara, - et intitulé .autrement Ja co b Evertsen g ris , qui
est- coloré en gris foncé et piqueté de'bleu -‘clair y ët n.° 68
il y en a un rouge-, adssi piqueté de bleu,- appelé ojtara
mera, c’est-à-dire okara rouge; m° »64 en est un petit
gris-roussâtre:, à nageoires jaunâtres, à piquetures noires,
nommé goujon de V Isle-de-France.
Uôkara rouge est copié dans Refrard, pl. 28, fig. i 5 3 ,
et s’y nomme lüccesje mera. Le gris y est-, pl. 20, fîg. 3 ,
sous le nom de Ja co b Evertsen, sans autre épithète-} et
îl y e n a- un brun, à nageoires roses, mais aussi piqueté de
bleu, tous fè simple'nom de luccèsje, pl. 3o, fig. 16 2 ;
enfin, le n.° i6’4 ueJl Vlaming y ést, pl. 3 , h.^ 17, sous le
:É m de Ja co b ' Ev'eïtsen b ig a rré,* mais sa teinté; brune
y est .çfiapgéjè ..en gris bleuâtre.
Vialentyn,,c0pje aussi deux de 5ces figures, n.° 37, sous
le de Ja co b Evertsen brun, et n.^ 4 1 ? sous celui
dikàri-okara.
Il s’en trouve encore^ une figure dans la seconde partie
de^Mfenàrd, pl. 8, figv 36 : cel]^îa|est enluminée dç gris-
brun clair; ses'nà^oirès sont vertes .et ses points bleus;
Il jt^Éfdit qu’euè.ÆMt être garder trois jpùrs,avant,d’être
cuite: autrement sa chair esj; çqriace, k
' sillon-Valentyn ^le Ja q o b Evertsen gris <3St de, la .taille
d’un engrosse pèrche. et sa. chair est, ferme/et agréable.
rapporte un peu, légèrement presque toutes, .ces,
figures, a-son espèce du bodianus guttatus, e t, selon sa
C^iïttLTèe, il imâpoé’ qué ëés ‘înoti fitffiïs ikan-ok;ara sont
d’ësfinots japonais. '
L e Mérou a gouttelettes.
(S erranus gu ttatu s . nofi. ; Bo dianu s g u tta tu s, Bl., aa/fc.)'
Nous décrirons, d’abord un de ces mérous piquetés qui
se; trouve à l’état sec dans-le Cabinet* du Roi$ et ; qui nous
paraît le vrai bodianus guttatus de Bloch.
Les trois épines d e l’opercule sont très-fortes. Le fiord du préo-
percule est finement dentelé.'Le second rayon épineuxde l’anale est
très-fort et presque aussi long que les rayons mous. La pectorale et
la caudale sont arrondies,
D . 9/16 j A. 8 /8 ; P. 1 8 ; V. 1 /8 ; C. 16.