d’histoire naturelle , n’est qu’un individu décoloré'et jeune
de cette sarde grise. rBe^pëintre a même négligé les vestiges
de taches et de lignes qui restaient à son modèle.
En examinant bien le vélin d’Aubriet, copié de Plumier,
qiii porte pour étiquette : pagrus leueophoeiisminor^vulgo
vi Vax et g r i s , apud Martinicam, et qui a. été peu exactement
gravé dans M. de Lacépède (t. IV , pi. 4 ? fig- 3;) sous
le nom de bodian vivanet> je me suis convaincu que c’est
un de nos mésoprions, et même c’est- à l ’esqjejce actuelle
qu’il m’a para ressembler le plus. Ce. qui est engoye plus
sÉr, c’est que le même dessin de Plumier,; réproduit dans
un autre manuscrit de^et,observateur, sous le ;nomr d’«n-
thias major, a servi d’original à la planche'2*7 g ‘ de Bloch
ou à son sparus tetracanthus, qui , dans l’éditidlf-dé
Schneider, p. 3 38 , est devenu le àichla tetracantha; mais
Bloch l’a enlumitre trop brun et a donné à l’ecaille sursca-
pulaire un éclat, d’argent dont il n’y a ' nulle ,tr|ige dans la
peinture d’Aubriet, tout enclin qu’était ce dernier ^-exagérer
les couleurs tranchantes. On voit-dans.._cès( figures
l’apparence1 de quatre • épines, anales, noihbre ■ que j e fn’âi
trouvé parmi les mésop lions -que dans le seul mésdprion
purpuréus; mais je sais par expérience que PlûrUieT^ était
fort, peu exact à distinguer les nombres et lëS diverses
sbrtes des rayons.
On iie comprend pas d’après quelle confusion de notes
ou d’idéè's Shaw‘ a fait de ce’spare tétraèanthe de Bloch
un synonyme du sparus falcatusAc Bloch, ouharpé bleu
doré'Aè Lacépède, qui est une chéïline.
JL Shaw, Gen. zooL, t. IV, 2.e part., p.
Z^MÉSOPRIdW JAUNATRE.
(Mesppyian nob.) ,
M. Pige n mis ja ^eim ^ é de la Martinique un petit méso-
pri on de même dorme que la sarde
* avec des bandes verticales, plTOtpIMs^yi^le dos eV les (nageoires;,
• - jaunâtres, sans lignes ni points sur la
p. 40/15 jAÊ 3/8 j C. V . 1/5.
SI,, dans-. ge genrè,.lfs:ippngs ijyllyûius s(e^dis tipg^aignt,
comme dans celui des^s^oçqbr^ par des baqdqSj^erecales,
j|É poisson pouvait bien n’être que jtaÿemm <àè la sarde
L e MêsoWlON A NAGEOIRES BLEUÉS.‘ : 1
( Mesoprion, cjanopterus;-, npb.)
avons reçu jdu BrésjJ ^ ^ f M. Del§4^U^§Y£ une
es^èggj que l’on pourrait I p a tenté ,de^gqnlp.ndre{, ,age,G
Yoreille noirê, à came.,<!%, la tache noire, quelle a ’ada mais-
sance.de la .jûectbrale ; mais cette tache ^^ymi-dessus .de
la base de la" nageoire.
Ce; j poisse^ sl d’ailleurs. , des, proportions ,moins ; s$&lf£#s plus
rapprochée^ d^ cçlles de la s&rde à dents d^ ^LP ^ l/ ld ’nt
1y.,éêé. asàe^’dAé.tgmtjde brun v er & le.. doSi&Qe roug^atraspus
1 et de blanc ou xfé- rose éixx ntachoirps, et à la gorge, câ dentelure
de slrp^réopercuIeCTt extréhiement 'fine ; a peine y a-t-iï une
a^pàretice d’aref entrai!;; fSp'ercTSM’finïl? én*kn^é^moù®tetêt plat.
!"'S& cànïneS-' sdnVtTès-pointuèSi Il>en à deux fëMéëâ-a la' roïtfehofre
supérieure; ' oUÛSîplus ieur ®e t ;quatjradetehaque pfflièa 1 llb_
férienre.. Sa dorsale et son anale s’arrondissent en arrière, et- sa