beaucoup au premier repli en arrière de l’estomac, et, après en
avoir fait un second à la hauteur du pylore, il se rend à l’anus.
La vessie natatoire est grande, simple et assez mince. Bile est
argentée.
Les reins sont médiocres^ éid versent Turirië dans une.Yéssie
triangulaire assez grande par deux longs uretères.
L ’individu décrit par Rùî&el était long de onze pouces;
mais M. Lesehenàult tfbus assure que l'espèce atteint a'ia
taille de trois pieds. Il ajoute quelle est bonne à;manger,
mais qu’on n’en prend pas beaucoup dans la rade de
Pondichéry.
Il est singulier qu’un si beau ét sj:‘,gijànd po}S|ôn‘ aiLétë
négligé, avant nous, par tant de naturalistes, qui^n. trouvaient
une belle figure dans £>,eba, tandis' qu’ils faisaient
des espèces sur des figures erronnëçs de Cates^y, de Rondelet
ou de Sloane; mais il faut une grande habitude
d’obseryer pour savoir distinguer .une bonne et" une mauvaise
figure.
L a D iaco p e a l ig n e s i:' :
( Diacope riviilata, ; jaob.)
La cote de Coromandel produit une espèce :de la ^ m e
forme que la précédente, et encore plus grande ,et plus
belle, que nous devons également à M. Lesckenault, et
qu’il nous assure s’appeler orati parmi les naturels. On la
trouve aussi à Java, d’où MM. Kuhl ét Vàtr'HâSSélt•
envoyée à Leyde; M. Ehrenberg l’à rapportée de la mer
Rouge au Musée de Berlin; et tout récemment M. Dus-
sumier nous l’a apportée de Malabar.
Ses formes sont à peu près celles de la première espèce, excepté