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quelque distance >' pour y'ftejkfeùàrë^sà!. première immobilité.
Ell^slëiance rarement hors de l’eau,;ret ne vienftfguère
|ß|la surface >qüe d an& ^ f^ ’Âïps cï^Ud, dorsqu’elle--peut
ésdSi? foeaupoup •dë^èousins -'Ottqde1 2 leurs larVes.» »'Ell'è :s'é-
nourrit en-géhérabdë^ers/!d !m&ë^JI;tf(ai£ttagent ou qui
voilent sur feau f dte petits'-éîfùstfabés, >de petits p'öfesöffs, et
c'omme sà‘ vcfracité- ëst5 extrême, elle ûe met pas toujours
danS' le èhM^’db^sa proie les précàuffons nécessaires'!: ainsi;
l’épinoche lui donne souvent lâ^mort, . parce que ; teftÂëS*
sant seS-’ëpines au moment’où la perche veut 1 avaler, elle
les enfonce-dans 'son palais ou dam son gosier r^îis salamandres
, 'les*petites 'côuleiivres,s’!l®s-jeunes grenouilles, lui
servént aussi d’alimens, et ÄL de' Laé?èji>ède assure même
quelle se jette avéê "avidité sur'dë^jeu-nés? râ tsd ’eâulé'^i1
La perche fraie dès l’âge de> troisans, ,et lorsqu’elle peut
avoir six pouces de Longueur5 m!àis*! d p ’he SaitH pas ‘coffit^
Mèd-d’annétes elle peut mettre- à att;ëiÂlre-“toutét-''SÂ crois-
sauce. Dans nés environs elle ne passte guère-quinzefà- dix-
huit pouces, et atteint rarement deux pie'd,s|f!|^;n'>Pp©i;(ïs
est aldrs de trois à quatreylivres. Il eu. ese'de même dans
lê lac de Genève ; selon M. Jürine. Au dire de Penuant %
cm en a p ris‘une de neuf livrés dans1 la rivMe Serpentine
de Hyde-Parck, à Londres; mais c’est: sur teWapport d’au-
ttùi -ë ê t auteur l’avance^gjQuant à la |^ le hai|lfe*ipf
deux empans, que l’on aurait conservée dans llégli’âë de
Ldftt, en Laponie, selon Scheffef’Fft&ètàit sans doute celle
de quelque autre espèce, probablement de notre sébaste
t. T. IV, p. 406.
2 . Brit. Zoal., %. H t , p . 212.
3. Histoirdde la Laponie, traduction française, p, 55o.
du Nard, qui a élé ’souvent .désignée ■ s,bus le nom de perche
dë, merlyÂ
,/,a B a » la Seine, r^est tonjours.de mois d’Avril qui .est
l’époque sd^fsoia)fini. Bloch:.’assure qu’en Brandebourg ce
u’cAque dans les ieau^peu profondes quelle fraie si tôt,
estfjqùîefisa.p ontete.fi plus-'tardive, lorsqu’i l^ a plus, de fond.
t'-'''La^«0iis^ir qu’aeqpiert en - ce- temps«, son? oyaire, doit
lui faûîê^dïé&irer vivement de se'débarrassèrde cê- fardeau.
Bans; une perche de deux livresià pèsejusqu’à sept ou
huit ©noesrçfpfete'inoffibdes oeufs y Va; selon Ila rm e rs 1,
à près de. 28 i’,oop ;iet Selon M. P ico t % à près d’un million :
ceti^ffd-i^ére®^peut tenir à Kâgev Les grandes e t1 vieilles
per,chef' paraissent en contenir plus que les petites, ce qui
n’a irien^étOnnant,- puisque les ceuS des unes et des autres
iMLtilatîmême grândêuv: ils sont-trèSHmenus, et on les a
eoÉap'afesés-.à des- grains de -pavdt.
Lorsque 'lé momeftSfoMvenu^
femellé'âséi frotte- contre desxeprps durs ; on dit même
quelle^sait faire entrer la pdinte d’un|w&ou- d’un roseau
dans spa ovidùcte, et attirer ainsi une partie du fluide
glaireux qui e&veloÿpe ses oeufs. S’éloignant alors par des
tgouvemeus sinueux, elle file eu quelque sorte ce fluide
et l’alonge en un long cordon semblable k ceux des oeufs
de grenouille, et qui a quelquefois plus de six pieds, mais
qui est replié sur lui-mémét;énf divers sens, de manière
à former d is réseaux ou des pelotons. Quand on Jobseive
à-la ltmpèV'Oû trouve toujours quatre à cinq ceufe réunis,
par une pellicule, en une pefitepelote sur laquelle s’appuie
1. Cité par Bloch, diaprés PEncycl’opedie allemande de Krünite, t. XM, p. 448.
2. Cif& par M. de-Laeépède, 4«6* ÿi