et agréable au goût. Il fraie en Mars!, ses* oeufs sont petits et
blanchâtres. II sé laisse transporter aisément. Sa nourriture
consiste, en vers et autres menus animaux aquatiques’:* il
préfère les éaux pujes et vives.
Ce n’est,pas la peine de réfuter l’opinion des paysans
des bords du Rhône, qui, du temps de Rondelet, prétendaient
que Yapron vit des paillettes d’or- quil rainasse dans
le sable des rivières.
Selon dès pécheurs que M. Bredin a consultés, ûl y en
a daids le Rhône trois Variétés : lapréïriiërè, d’un ^tîs’ noirâtre,
devient la plus grande ; la secondëv*est d’un gris
centré; la troisième est d’un jaune tirant sur le'bronze^
dpst celle qui demeure la plus petite. Le goût,de la chair
ne change point avec les couleurs.
L e Cin g £è ._1 “
[A sp ro z in g el, nob.j P e rç a zirig èl, L.)
Le cingle ou plutôt le zin gel [p erça zingel, L.) est un
grand apiron (fui vit dans le Danube et’sès~ affluons. Ni Rondelet
ni Salviën n’en ont parlé, et l’on doit crioWë5'qu’il
est étranger aux eaux de l’ItalieComme à. celles de’ la
Franc^.A la vérité; M. deLacépède dit qu’o n le . nomme
cingle en quelques contrées de la France, mais.il n’y a
que les naturalistes qui aient occasion de le nommèr,-car
on n’en prend pas dans nos rivières.
Klein1 croit que c’est Yaspredo que Caius dit être commun
dans la rivière dTTar, près dé Nôrwich ; mais il est
certain que cet aspredo (en anglais, ruffle) est notre g re -
m ille [p erça çem u a, L.).
1. Miss., t. Y, p. 28,
Gesner avait! té eu un e^aUvaltfé* figure dû cingle11 souvent
mâis^Marsigli 3,$$cïhæfFer Bloch'5 et MeidiMeéf,
en opt-donn ^ d e bonnèk^,,
nom âllëmânJ variMJbii lé|prpri©7^ée é&M&zindel
et, zundel. En Hongrie i f rs’^ ^ l t e j j au dire des» eor-
r^pondanS* dp^è^uêr ; m,ais Marsigli ^pbntre, ^qpptume^
ne dohme pasjSbn nom d a n ^ d ^ v fa E ^ ^ l^ e jeg-, pay^ Je%ne
vois pas qu’il ed^sEfk iqueèticnmrii Sparmi les»1 jririssdhstfde
#0'l'0gne*pni parmi cenx^dé^ RiiSrSife "él
Le cingle'se rapproche- des-perches par les mêmes caçactèresfqué
î^îL-apron/Ilta dés*/ demtsi en ott&ïmême en cardes« aux* deux
«dÀûâoluoi-res^l'au-.devant ’du ,%ëmerj,et jj^long', d'esf/pÿatms?;liBfries
bandes-assez larges^ Le-rang* antérieur ideV laKfmâch'oiËt'ÿûpérîeure
j|^W:%)rt. Le bord qpostérieurfcd^, sou préopercule-est! finement
„ crénelé j et il y a des.-dents plusi_%rtg_S -à»gonp^ngle,,ÆSsOjti ppjércule
11- se términe*:parr;un!êj®sséffifortq pointu ,/Sousj laquelle en est, en même
temps u|Èe petite. ^^feiu^,dui«alfesf*s®nÈKSréh^e4ï^ ^ uni intervalle
de' plusieurs' ecafflesf eï&i mjas n a aussi ; comme Tapr on, -des ca^ac*-
,-r* fères1 de* scièùer > Son, museau obtus avance au-delà,1» de-* sàj ;b,quelle,
- soutenu par dêsj'l^l^firmtaires caverneux.-Le bord inférieur} du
npréoppEcùle, et toute laWmâcHoiré inférieure, ! sont -égalemppt caverneuse
dest-à-dire creusés de grandes fasses qu'e la. peau, rgeoUvre
dans l’état frais Ornais que l’on sent au .toucher.
Du resté, le ciïttgle diffère beaucoup de rapronfn&fût-ce que par
; les nombres plus’ considérables des rayons de- ses,dpr§âl|s;'y \
m m éorps est peu éleyé* éï'plutôt triangulaire quef^oipprimé.' Sa
m$i*S,:un peu alongée, est-,aplaÛeWjdessds.tSa[queue, un peu grêle,
/.--est plus comprimée, que koù ».corps.
- Sa hauteur, à l’endroit des pectorales, ne surpasse guère; sa lar-
1. Paralip., p. 19. — 2. Aldrov., p. gij}; Jonstv ,t. XXVI, - p |? |^ ’i^.-.Jjij
•8. Danub., t. IV,-pl. 9, Fisi.bavar. pentas, pi. 3, % i- — &• M.,
pl, yo5-|*fff§ 'ft.^P isc.lAu striAv ,.
- 2. - ' 19