m LIVRE TROISIÈME. PERC01DES, ,
fois dans son. ouvragé : comme holocentre verdâtrej comme
lutjan serran, comme holocentre chani et comme bodian
hiatule.
Du petit Serran a tache/Noire ælgr la dorsale,
jg^OM'.SAccHETf O; des P'énitiçns.
(^Serranus hepatus, â'ob.j labrus hepatust h .)
On. trouve dans lgs anciens'.auteurs ^ecslemoin d^rpiuros,
que Gaza traduit ipa.T~jecorinus,ÿgppî désigner un pp,\sgjon
dont iis rapportent plusieurs caractères., Aristote*^ difcque,
sës appendices, coecales sop%peu nombreuses : selon E u b iâ
lu sd an s Athénée ?, il n’a point dp fiel,-ôt\§^lqn Hegésandre,
sa, tête contient deux pierres rhombpïdaieSj e%;brillanlçs
comme ides coquilles. -Dans un autre, endroit d’AtfrénéeJ.
on lit que ce poisson se nomme autrement,, que.
Dioclès le range? parmi les. saxatiles; que^elon* Speusippp
il iesseiable au p h a g re; qu Aristote lui attribuei^^i habitudes’
solitaires, le régime carnivore ,ldes dents pointues,
et engrenant-les unes dans les autres, une
des yeux trèsrgrands à proportion de son corps M f un CjOgur
triangulaire et blanchâtre4; enfin, qu’Archestrate 0$ dit
grand. Sur ce dernier point, Archestrate Raccordé .avec
É lien 5 &, qui parle de Yhepatus comme d’un poisson tÿès-
grand, mais paresseux, qui nage mal et qui s’éloigne p eu
des cavités où il fait sa retraite, et d’où iltemd des-embûches
aux poissons faibles. Oppien 6 en rapporte exactement
i. Hist. amm., liv. H, chap. ij', —■• 2. Deipn., liy. DI, pi' 108. — 3 .Ibid.
liv- VII, p.'3oi-,.
4. Le passage où Aristote disait tout cela, ne se .retrouve pas dans ses oeuvres;
&, Hût. anim., liv. DÇ, chap;:<58, — 6, Halieut.^liy. I , vers r'45‘et fluiv,,
PHAP. XI. SERRANS.
la mêmevçJaosâr et doit avoir emprunté son passage ou
d’ÉLien ou d’unejsoiarce commune. Enfin, dans un autre
endroit,1 * Élien- fait entendre que c’est un poisson court,
dont, les yeux sont rapprochés, et qui a une barbe.
Le plus grand,nombre de ces indications conduit, selon
m o i^ à f f ilê fm \g a â u s eglefinus). Quelques-unes, sans
doute, tel que le petit nombre des appendices, ne s y
|fe à#4pût Pasi i f fiui p r e sq u e toujours lieu dans ces
notions éparses,recueillies, dans les anciens; mais ce qui
est bien sûr.;, c’est qu’aucune d’elles ne répond aux poissons
où,la légèreté des modernes^ voulu les retrouver , et moins
qu’à tout autre à celui dont nous parlons dans cet artic e,
eé;aùquel4e>nom ühepatus est cependant demeuré contre
toute espacer-de .vraisemblance., ^ ^
Rondelet9 l’avait donné ,à un sargue, et Bélon , a ce
qu’iÉpirat^l&un petit erénilabre qu’il dit s’appeler sacchetto
à Venise* .. --r | | É |
,Géit Willughby4 qui a le premier décrit notre espece
avec exactitude; et le nom desacchetto, quelle porte aussi,
lù îfa it demander si elle ne serait pas la même que celle
de Bélon. .
Artedi5, par une confusion encore plus extraordinaire,
a mis ensemble comme variétés d’une seule espèce, ce
sdcchettb dé Willughby, qui est un serran, Ihiatula de
Salviani et le channa de Rondelet, qui sont d autres
serrans, et le sacchettus et le. channadeüa de Bélon, qui
sont des erénilabres. Il a placé cette espèce complexe dans
le genre des labres, et c’est ainsi que s’est forme létre îma-
1. Hirt. anim., liv. XV, chap. a. - 2. Rondelet,* P**-> P- ^ 7 - ■ »
AquaU, p. »65. - .4. Willnghbj, de Pisc., liv. IV, chap. 3o, p. 3a6. - 5. Synon.,