L e B a r b ie r d e B o u r bo n . 1
(Serranus Borfyonius s ÉÉfeM
M. Leschemolt nous a envoyé la .seconde espèce de l’ile
de Bourbon : ses caractères sont plus tranchés* du moins
quant aux couleurs. "
Elle a, comme la nôtre, le profil court et convexe, la nuque élevée,
et une dentelure fine au prébpèrcuïé? On voit rax>^“i o r ^ dents à
l’angle de*ce' dernier oS, et itoperétâfe bsséiix sIBtermine ■ par ïrois
piquans. Le bord inférieur dusous-opereide et celui Je dfintéro'pèr-
cule sont fortement dentelés."
Les épines de sa dorsale ont en arrière un petit filament C’est
la troisième qui est. la plus longue. Les lobes* de sa queue se? prolongent
beaucoup. Ses canines sont peu1 marquées. Les. nombres
denses rayons sont les* mêmes qu’au barbiei d e là Mfdiwrânée }
? excepté qu’il en a deux mous de pins à la dorsale. ^
Dans son état actuel, ce poisson paraît d'un griV’doré , aVpe'.'dîê
grandes taches. ovales et brunes sur ' tout lé c ô ^ ^ r ’
. L ’Ajaérique possède deux autres ;q sp ^^t[ui^ parafes
longues Tôurcués de leur queue et les^zailles, lie leur
maxillaire, RB rapprochent aussi, du b.arbierydpiën quelles
paient pas sa longue épine dorsaTëpet que la .fourché supé-
rjp,pye de leur, capdafp soit la plùs longue. .
L e B a r b ie r po r t e - f o u r c h e .
- (SëfPàntùi asb.)
L ’une d’elles vient du.Brésil; et, si l’on excepte l’égalité
des rayons de sgi dorsale, -sa physionomie est absolument
semblable à celle du barbier commun.
Elle a de même, le$museau court et bombé; des écailles sur toutes
les parties de la tête ejjFdej rnjtehoires, trois épines à l’opercule, et
le. préopercule finement den|elê. Les deux dentelures inférieures sont
^ ’hôùrtes ; et< un peu plus laVges'’ etf plus'écartées qu|Afesî:àutres. Les
~ dents palàtinés?sqnt«|mours ras, fin, e,t sqjrri^ne baaidë courte et
fort étrôité.1 ‘Ses pectorales sbiît unEpeü'plus longues qu’au barbier
ordinaire { et ses}’ fia^eoiVes verticales, ont de pëtit'es écaillés suf une
„ grândepartie qe*leur surface. Les ventrales ne sont pas prolongées1..
Bé 9^S<; A. 3/9 ;
-Dans son.état actuel (dans la liqueur')',-*sa couleur est roussâtre,
et l’on voit, de chaque côté de son dos trois petites tachés rondes
qui paraissent lilas. Il y en a une quatrième àjlâ. queue.
L e B a rb ier appelé le C r é o l e à la Martinique.
\-SerranusicreolM& ^noh.^).
L ’autre d e / n c t u s a^éfé ,,çnv^JjB£par JVI. Plée,
d e l à Martini que', .on elle -sous le nom de créole;
Bicord nous l’a apportée de Saint-Domingue r ^ù on
l’appelle batard-rond-grif.
’ ^%©n'crâne1 étfsa nuque, sont moins bombés, et sa dorsale moins
haute;et moins écailleuse, que dans la précédente.
- p . ^ k i u t3y9j C .- f lÆ 1 9 $ . 1/51',^',
Dans la liqueur sa; couleur est un rogrge incarnat plus ou mojns
doré, avec,trç»is petites’ tâches de chàque A S é^ p do^pt une quatrième
fi^ëèïe‘de la queue, qui, dans la liqueur, paraissent violettes.
Une d>ande longitudin ale noirâtre règné-sur le milieu de la hauteur
dé la dorsale.
Des individus, tr^s-frais, rapportés par MfdElicord, ont le corps
rouge, plus foncé sur le dos^plus r é s o u s le ventre. Seize,ou dix-
huit téiits parallèles raient les flancs en montant obliquement vers
le tête tire sur l’orangé.: Une tache d’un é¥ààgé-yîf occupe
l’àisselle de sa pectorale. Sa dorsaletest tachetée de vert.