\ 7 6 LIVRE TROISIÈME. PERCOÏDES;
Les écailles sont médiocres, presque triangulaires: on en ëornptc
plus de quarante dans la longueur.' Leur bord lihrejest dentelé; leur
surface nue est finement grenée, et leur racine est striée par rayons
qui partent du centre. et se rendent au bord: radical, "qui est droit.
La ligne latérale'est située au quart-supérieur de la hauteur; elle
demeure parallèle au dos dans toute sa longueur.
La couleur ë&t grise, mêlée de rouge, avec einq bandes transversales
noïrës à reflets d’argent, <étrle ventre est orné de.’lignes
dorées et bleu clair.
La nageoire du dos est grise, marquée de quelques points noirs
entre les rayons épineux; et elle porte sur les premiers,layons
mous,-près»de son"bord supérieur',tune ta@he nèir&?àî'romdië-.;ô
■ - Les ventrales, qui paraissent noires dans l’alcool, sont, d’après
M. Risso, d’un bleu verdâtre. Les pectorales sont jaunes, et la caudale
eSt marquée de petits points rouges’ou jaunes.
Rrunnich a décrit une variété'de couleur grise ; mais elle' aVait
de même les bandes transversales ët les-lignes" de la gorge ainsi què
jîo u s venons dé les décrire;
Le poisson que M. de Laroche a observé, doit en être,picore
une variété à corps gris argenté uniforme, sans aucune autre tache
que celle de la dorsale. ,
Il est probable que ces différette%4de- couleurs sont causées [par
l’âée h u plutôt par lessaisong;
; L’estôniac'-est en'forme de sac-à parois très-minces, n’ayant JEe-i
plis que Vers l’oesophage. A peu près de son milieu ét du côté, droit
naît le pylore, qui a cinq appendices coecales. Ce que j’ai pu*<ypir"
du foie, me fait croire qu’il est: petit; situé aufrq©té>,gducbSe:u s>
L’intestin a les parois très-minces;-et est un peu renflé vers le
pylore; il fait un- repli près de la pointe de l’estomac, remonte un
peu au-dessus du pylore, d’où il sé reporte, directement àv'Panus. -
* Les ovaires sont dèux grands sacs-pleins dé petiiesdiouppeS cBcsufs
très-petits. Ils s’ouvrent dans un oviducte commun.
; Là vessie aérienne'est simple;; de grandeur médiocre, à-parois
minces, argentées.-Ellè'est'attachée par sa face inférieure au péritoine,
qui est entièrement argenté.
■ {.6HAI>. XI. SERRANS. m
J’ai trouvé dansjd|estoinac.' u n . petit • crabe et une petite crevette.
Malgré la différéncrndu nombre des épines de la dorsale, il y a
dans le squelette. dp f saeçhetto, comme dans ceux des premiers
serrans, vingt-quatre vertèbres, et en^gé^eraLtoutesles parties de
e'ë squelette sont à peu près les mêmes.
Gè poisson paraît'sê, trouver abondamment dans toute
la M editerranie e-.t Nous ; l’avons de Martigues, Toulon,
de Niée, de Naplesieh.de Malte.. Bélon et Brunniçh font
S sw v e dans l’Adriatimie. Il 8e;pren^^i^rce en Mai et
en Septembre. La féîhène$îfàpprocfe ae ^te^vages en
Août , -pour y déposej, ses ceufe spps. les gale.ts.
Des Serrans étrangers voisins^de ces premières especes
dé la Méditerranéet t
Les;tserrans que nous venons de décrire , n’ont-ete.»jusqu’à
présent observés ep grande abondance' que dans la
Méditerranée, pu dans des,parages peu» éloignés de la mer
Atlantique.
Ils ne doivent pas s’àvancèr biéù loin vers le Nord, car
il n’en çsjt fait mention dans aucunelp ^ ai^ de^ régions
septentrionâlés'; maïs ils sont représentés ,*sbit dans les
mers de l’Inde, soit sur lès^ôt^mériddonales de l’Atlantique,
par d?autres, de formes très-semblaMes, et qui ne
leur cèdent point par l’éclat des couleurs. Gêé espèces
étrangères"se rapprochent surtout de celles que ûous venons
de décrire ,bparce que' leurs-'maxillaires^ët leurs man-
dibulaires.ae sont pas recouverts d’écailles. Quelquefois la
peau du mandibulaire est percée, d’un gmid nombre de