4 7 0 LIVRE TROISIÈME. J^ER’OOÏEESL-,
Brilla dans un toutîautre genre / dans.celui dés grammistes.
M. .dé Laeëpède, toujours^cpnfiant dans l ’autoritéide s®;
pr éd écesse u rs, ses t tu ^da»|' le cas de placer-trois fék^aufe
son) ouvrage notre premiè^ espèce; : une première fois
comme hol&eéntrus marinus *, d’après Artedi, mais en
prenant le. nombre dès rayons dans Linnaèus, qui n’avait
•compté que ceux de la seorpène; une seconde, comme
kolocentrus fu scia tu s^, d’après Bloch 5 un e^ (troisièmes,
comme lu t j anus seriptüra.% d’après • Linnâeüs. L ’autôrité
de Bloch lui à4 fait aussi présenter la variété!-sans Bandes
de notre seconde espèce1 sous le nëm d%olocentrùsmms-
cens 4j comme un poisson des Indes occidentales5 *, tandis
qu’il laissait la variété à bandes parmi les lutjahsHSods le
nom de lut j an serran % d’après le p erça o a b rilla de Lin-
naius. ^^ end anty comme auetine de.sees desoriptions ne
s ’accor dait avec la nafiuré, ehaqim ofeservateur quiiïèvoy ait
nos espèces^ les croyait encore nouvelles 'er’est ainsi
que MM. Viviani et Spinola7 donnaient'àda- première un
quatrième et un cinquième nom , ceux dæZbôrtfcr arguis
ët dû kolocentrus argus. ■
M. de Laroche ? est le premier q u i, marchant sur les
traces de Brunnich, a rendu au p erça marina sës Vrais
caractères, et au p erça norvégien son existence réparée et
sa vraie place parmi les scorpènes; mais il n’a pu rectifier
complètement leur synonymie.
1. T. IV, p. 3.76. -T- 2. ïb. , p. 38o. — 3. Ib., p. 2 2 0 , ,— 4. ïb., p. ^ 7.
5. Il n?eèt pas inutile de remarquer qrie Bloch, dans son grand ouvrage, dit son
holocentrus virescens des Indes occidentales, et que, dans son Sjstème"publié par
Schneider il pr-étenÜqù’ile s t de Java.
- 6. T. ^ S' Ann.-du Mus., t. -X, p. Sÿa. ■±~ %. Ib., t. XIII,
p. 35o.
■ G fiA E ^'sE 1. SERRANS. ' 4 71
'*’Ce ne'-sonf pas effet toutes les erreurs dont ces
serrans ont j é fëÿf ob^'ct. .
H^p>cèsec©nd^®ÿ^-', dans son pW^Ï'Oré', ou
le p erça cabrillâ^ëe^Mnnæ-us^est aussi l'hiatula ou %<xvn
de S&lvianiët le canna dfes'Wapolitains. Il y a la pltis grMide
apparence q n e ^ ^ ^ ^ c k a m i dëPTùi^s \ 'mentionné' par
Forskal i, çt e|r$pffçt -reipré^iitô^ous
ce|jo*omillPatÿi^l^éqtient eÙë ésfer'eW®iè le labrüs chanus
dé’^ ^ e lM ^ è l’ïhôloCentr'e cTicmiàe M. de Lacépêdè.“^
it*Sÿ^ë%om d'hiatula nëst! qu’une1 traductièrr faîtepar Gaza’
du mOU'grëc'%«^ ou É||||jj-employë'par Aristote, ‘ëft ^que*
Gëzri^a supposé appérCrriment venir ;du ' verbe '■ jt&tié- {je
Millè*p L ’âpplicatMn^qàe Bélon ët SaMMi^ën ont faite
aux serrans,' était principalement fondeé s&MempM qui
if^feitiàuj’sotird’hui du nom de canna traaples, ët*d% celui
àë}Chani ou- ‘chann&'“ch*éz les T%rcs' et chëz léS’ Gréés1
m^ferne^ à l’un tlë‘ ^fuàisl réservation dë
GaVdlini stu ^léifi^èrgané^sexuels', dont n o ^ avons parlé,1
en a fourni une1 preuve presque dëmonstratiÿë.*1 ^
: -Lïnhæüs avâit detoùrn'ëcë nom pour un poiëson d’Amè-'
riquë (Yhiatule gardénienne, G^tfëp.^pMbnt il faisait un
labrë^y^et Bonnateïre l’a rameuê-apèelui dé Salviani'V
maisrëïi le plaçant parmi lés labiés* contre -toute analogie.,®
M. de Laeépède a reproduit-èe dabre- hiatule de Bonna-
tferré parmi ses bodians, stbtis le nom 'de bodianus hia—
tula ^p-en sorte que notredeuxièpie poisson rèViént quatre
i. Faun. arab., p. 3§, ii.° 32. — 2. Voyage en Grèce et m Turquie, t. I,'%,
p v 'M ii^rpl.'IV ; ^ ;8. -'#. 'A,'p.-*347:'—• CJI« à ^V *>
5. Labrus hiatula, L. ; Labre de la Caroline, Bonnaterre, pl. de TEiicjcl: «iéth.
explîc., ':pi- s143. ~ 6i Eabrits hiütiiloe,' fehfigi üi$ . ~%$p p . LU?
ëê^iéè'îde •SialVitoi.' —^•1:1LalGep., f e I ? ,p '