foncé. On ne voit plus de trace de la bordure bleue dè la dorsale,
de l’anale et de la caudale.
Nous ayons des individus de cette espèce qui ont seize poucès
de long.
L e M érou coxirqW è . ' .
( Serranus coronatu s, nob. j P erça g u tta ta , Bl.).1- ,;
M. Plée nous a envoyé de la Martinique, sous'te non!
de courorméj un serran un peu plus uburt que te précèdent,
mais couvertyCÔnimè lu i, de tachés petites ét nombreuses.;
Elles .sont grandes sur le corps, plus petites et nljis nombreuses
sur lfes nageoires impaires j les pectorales en -sqqt tputes couvertes j
les ventrales sont semées dé gros* points.
M. Plée'npus apprend que sur le frkiSf sS'*taehes sUrtr-rd'se^ èt
violettes ; mais il né nous parle pas du fond de la coùleiir. Elle
paraît, dans l’alcool, être uniformément brune^ elbces tachés sont
devenues brunes plus foncées. ;
Nous on avons un autre individu., mieux.,cpnsèr,y4.par les s@ius
de M. Àchard^ médecin .a la Martinique. Le .fond der Jk^couleur
paraît être jaune-olivâtre. Les taches du corps ont encpre'je(|tkSerYé
ufie belle couleur, rose très-vive. 'Les nageoires impaires sont .olivâtres,
presque sans taches, ét leurs parties molles èimi-Boraees
de violet-noirâtre. M. Achard îe nomme âùj^'le èb&renh/.
Les trois pointes de l’opercule sont médiôcrês , ét son bord membraneux
est assez large.' Cest par l’élargissement de ce bord que la
tête paraît un peu plus longue que dans les espèces de la mer des
Indes, Cependant nous devons dire* que sa longueur à été exagérée
dans les figures que l’on a publiées de cette espèce.'
Les dentelures du préopercule sont si fines qü’on les sent ayec
1. Spare sanguinolent, Lacép., t. IV, p. 167, pl. 4, fig- i.
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le doigi-plutôt qu’on île les voit. Cette pièce est arrondie, ainsi que
toutes les nageoires;^^
Les nombres des payons, sont :
'D :.‘-è)i%3!A0Sj) Q. TT; P.H w l S
Plumier avait rapporté dus, Antilles un dessin de ce poisson,
dont Bloôb a donnémôpie à la planche 3 ta, sous le
nqin, de perça guttata. A en juger par que copie du
meqfo dessin, fait par. Aubriet, Bloch, l’aurait enluminé
beaucotip trop rouge. Le depsin d’Aubriet est, rouge pourpré;,
if^itacliie^;. rouges un peu plus foncées.. O’est eette
copie que M. -de Lacépèdëa fait graver dans-son Histoire
des pbïssoîïs, t. IY, pï. sous le nom dé spàrè ensanglanté
,-tpaçqe que le peipj&^aLvail oublié lès épines de
l’opercule.
Plitmier le caractérisait ainsi : .
Tordus totus purpureus} maculis saturatiorihus res-
persuSt, vulgo poisson couronné^ à la Martinique.
-Voilà'ce içae nous-pouvons donner ayec quelque certitude
sur la synonymie de çette espèce.
On trouve daüs Catesby, tab. i/|, une figure que Linné
rapporte au p erca g u tta ta . Il y a lieu de - croire que ce
peut être notre serran içouronné} mais les taches de la
caudale auraient été oubliées :- d’ailleurs la Peinte verte
dont parle Catesby, peut aussi faire douter de l’exactitude
d e ce rapprochement.