4 0 LIVRE 'TROISIÈME.
raies ont en outre un certain nombre de fiyo§s simples
qui en dépassent la membrane : ce sont lés cirrhites.
D’autres ont toutes tes dents. en-yelonrS, fit d’après
quelques?* détails de leurs pièces opjereulaires , nous-èy.
^ q n s formé les; groupes pciacantbes», où ,1^ pijéoper-
Cnle a d.an§<Je:bas une-épine plate et (dentelée ;;ies pomotis9
dont lopercnle ie proionge comme une sorte d’oreillette :
les centrarchus, qui joignent à ce* caractère celui'd’avoir
de-jnombreux aiguillons k la nageoire anale. Les doutes
terminent \ cette: «subdivision; leurs préopercules, leurs
opercules, sont comme dans des serrans iltvïles centro-^
priilliS | ils ont eu parteufier les dents en velours de ces
derniers ; on pourrait, en un mot, les appeler dies centra^
pri&tçs a s ix rayons branchiauxû
Par leur extérieur ;çes- doutes nous conduisent .à un
groupe bien-remarquable, enipe que les rapports les plus
étroits unissant les poissons qui le , composent à Regard de
leur! forme générale , de leurs viscères-., et surtout de la
forme singulière de leur vessie nataifcoirey et que même
leurs couleurs se ressemblant b§aueoup^ils diffèrent
cependant non-seulement par les formes des dents des
mâchoires, mais encore par. la- présence-ou l’absence des
dents à quelques parties de-la bouche qui n’en manquent
dans taucun; des autres groupes de cette famille. • Nous
donnons à ce groupe le nom de thérapons, et nous y
formons de petits groupes subordonnés sous les noms
dlhélotes et de pélates.
Les acantboptérygiens à rayons ventraux plus multipliés,
cest-a-dire, au nombre de plus de six, tiennent de très-
près, du moins par leur extérieur,, à plusieurs poissons de la
famille des perches, et même l’un de leurs genres, celui
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des holocentrum, a été long-temps confondu avec les
serran& KÉHui à esm y rip ristis n’a pas été décrit d’une
manière aussiireeonnaissabléj, en sorte qu’on n » sait pas
bien ce que nos prédécesseurs en auraient fait; mais ces
deux genres ne«? diffèrent*à ^extérieur que par une forte
épine',^'dopt le jgleopèrèule du premieb est armé dans le
bas> et qui manque au" second : à. l’intérieur ils offrent
des dîfférerices plus gi;ande&>
' et quelques genres*^bisms
^rapprochent encore' tôisrfoftqpgpnt des perches à deux
dorsales ; mais leurs nageoires ventrales attachées« sous la
.gdfj§&, leuyfbæment un caractère extérieur assez frappant,
et qui pe-ii&Ét aussi d’en faire "un groupe séparé-
D’autres genres-, voisins des perches à quelques égards,
du moins par les dents, ont les ventrales situées plus en
arrière« que les pectorales, et les os« du bassin détachés
des ©s de l’épaule mais ils sont assez différens de tous
oeiM duoùt nous avons parlé jusqu’ici, pour qu^ron puisse
les coif sidérer chacun comme devant former un jour le
type dune petite famille : pu sont les sphyrknes, qui dut
lés'mâchdi'rêsmîeùxarmees encore que les sandres, mais
dout l’opercule ni le prébpereule ne sont Ordinairement
dentelés^-et les poljnhmes^ qui ont “îes' dénts palatines
et maxillaires d^pCTpHi^ des filets libres sous la pec-*
torale, comme les trigles ; le museau bombé>%t|des écailles
sur les;,nageoiresiyerticales, pomme beaucoup de- sciènes,
Ot qui, malgré gès rapports multipliés,* ou plu tôj^ à "cause
de leur"4fiiultip0éâti'Oilf ne peuvent être Wémpîétement
rapprochés d’aucune (Kces familles.
Lé tableau cî-joînt peut faciliter l’étude des genres et
iofis-génies de la famille des perches*; et faire trouver