Ce poisson, comme beaucoup d’autres des Antilles, est
dangereux à manger dans certaines Saisons. M. Ricord en
a rapporté de Saint-Domingue ,dë nombreux individus.
Il est commun pendant toute l’année dans la baie du
Port-au-Prince ; les colons • l’y nomment grande gueule.
La chair en est bonne et saine.
L e Mérou ïta ia ra .
(Serraniis itaiara, Lichtënst. ) *
Nous ayons reçu du Brésil, par feu M. Delalande, ùn
serran dont
le corps est couvert de tâches plus grandes que la plupart d'e'cèsuX
que nous venons de décrire. Elles sont semblables par leur disposition
à celles que nous avons vues sur le m é r o u s a l t r i o n o ï d e ;
mais il a un rayon de moins à la dorsale et à l’anale.
H M H 16; P. 18; V. 3/5,
Dans la liqueur le corps paraît brun-noirâtre,,,avec des taches
noires assez foncées.
Ce poisson se rapproche beaucoup de ïità ià ra de Margrave,
dont le corps.est, suivant lui, d’un beau -TO.qge,
couvert, ainsi que les nageoires, de taches noires. Cette
espèce vit parmi les rochers. Sa chair est bonne, et devient
meilleure après a voir, été salée..
Margrave a vu le corps d’un de ces poissons, pendu à un
clou pendant la nuit, devenir tout phosphorescent.
1. Act. Ber., 1820^ - 1821, p. 278.
. L e MjÉROSbABMA. \
. (jSerrànus a ra ra , n#M ) 1
• -Mi Desmaneàbnous a communiqué un ésrran très*ydls|n
de celui que " nousuvenous de décrire par , les formes et
pahl^aiSpdsiEoûsld^^cduleurs.
& . Mais les- taches du corpl ÿ sont mém nageoireë
sonjt sans aucunes taches. La couleur parait,-dans l’eau-de-
vie, brrm-noirâtre, avec • des taches d’un brun doré y les nageoires
d’un noir jblfiuâtrej le bord de la dorsale molle, de l’anale et de la
caîîdâle noir.
rapportons à cette egpèûe la courte description
que*iPaipa nous\Àhés&ée de son bonaci a ra ra , dont il
donne*la figure à la planché 16 de son Histoire des pois-*
sons de la Havah##fï
Il dit que1 K éôulèur* Be ce pôissôn est obscure, avec dés taches
* plus éhiirës? s#i4e corps; que la pupille dé fëeil ek néirte, et qqé
le reste de l’oeh Obscur»
Il ajoute que 'ce poisson se mange, mais avl5c quelque
danger; parce qu’ih est du nombrede ceux qui donnent
cette indisposition appelée-la siguatera.
<t.: Bonaci arara, Parra, Lani., pl. 16, fig.2 ; Johnius guüatus, wtrieias, ScÏmL,
p. 77] Desm., Dict. class.