L e Mérou -argus.
(Serranus argu s, nOb.; Cephalëpholis~argus, Bl.)'
Nous croyons devoir , rappiocher de cette espèce le
cepha lopholis a rgu s {Bl., Syst. posth., p. 3 i i, pl. 61 ). Le
caraètærçaun musp|u écailleuX,,£ur lequel Bloch a npnùu|
| | jfenrè cephalopholis, côKyient a tous les mérous que
nous venons de, âecrifë,,* et particulièrement au precedent;
mai^ tejprgopercule liss§ et nqn dentelé du cephalopholis>le Üs-
tingue facilement. H, q, en qutre, deux; rayons dgqlus à(|a àq^sal^
Ses couleurs sont disposées de„même par baûdesj majs les tâches
de la caudale et de la ÈoFsab sont blanchâtres, Entourées dp noir.
C’est à l’une de ces deux espèces, et plutôt au cephalopholis,
qûe.ppus rapporterons le canjounou de Bénard,
fol. 2,{n;® 70. Dans les dessins originaux de Corneille d j:
Vlaming, ce mérou est nôrilmé cajou riou 6 f caban. La
moitié antérieure du corps est brurm, assez forcée ; l’autre
est peinte dé six bandes blanches” alternant avec six brunes.
Les lèvres et les nageoires paires sont bleues. La partie
épineuse de la dorsale est brun-pale, bordée de rongé. La
partie molle de la dorsale et de l’anale est orangée j bordée
d’une large bande bleue; la caudalë'est brune, aussi bordée
de bleu. Tout le poisson est'couvert de taches bleues,
excepté sur la partie épineuse de la dorsale. Renard à
changé toutes ces couleurs ; le fond du poisson est devenu
brun-clair; les bandes blanches sont roses, ainsi que les
lèvres; les nageoires sont verdâtres, bordées de brun : les
taches ont leur centre blanc.
Valentyn donne le même poisson , t. III, p. 459, n.° 159,
et le nomme kdjounou ( ikan-kajoenoe ). Il dit que sa taille
est a peu prèSvjTôn émpan^ et que sa chair est agréable
au goût : d’a.illeurs sa description ressemble en tout au
^essin-de Y.kmm,g-
L e M é ro u ,’ boe n a c k . j
{Serranu s Boe nack, nob.; H olocentrus Boe nack, Bl., pl. 3a6.)
Uholocentrè boenack de Bloch se rapproche assez de
son cephalopholis ^cmv que nous ayons cru deyoir le
placer ic i, quoique les tacjies paraissent lui manquer.
Il en diffère encore par-les quatre bandes longitudinales brunes
qui sont sur les joues. Bloch >lui dqnne une couleur brune dorée,
sur laquelle se détachent sept bandes brunes transverses. La troi-
■ sième se'divise en trois branches sur le ventre. Une huitième bande
est'à la base de la caudale, qui est verdâtre, terminée par du brun.
Les bandes du corps se prolongent sur la dorsale, dont la partie
épineuse est jaunâtre, et la partie molle vert-noirâtré. 'L’analé est
de la même couleur, sans aucune tache. Le second rayon épineux
e§t très-long. Les pectorales sont à moitié jaunâtres et à moitié vert
très-foncé; les ventrales sont brunes.
Les trois-pointes de l’opercule sont très-fortes, et les dentelures
du préopercule doivent être très-fines; car Bloch ne les fait nullement
voir sur son dessin.
Il dit avoir reçu ce poisson des mers du Japon, sous
le nom d’ikan-boenack, qui évidemment est malais : aussi
M. Valenciennes a-t-il vu l’espèce dans le Musée royal des
Pays-Bas, où elle a été apportée des Moluques par M. le
professeur Reinwardt.