ii-xiNoas ’avons trouvé. des débris d’arachnoïdes dans l’estomac.
Tout son intérieur ressemble, comme onnvoit, à celui des ser-
, rans; mais, malgré sa forme assez courte, je trouve deux vertèbres
dé plus à la 'caOTaler^
L e P l éc tro po to Ta p e c to r a l e s v e r t e s .
; | \\ Blectropoma chloropterum, nob.)
La mer des Antilles rioùÈrit un plectropome
dont les épines de l’opercule sont très-petites et jpeuj, faciles a voir.
Le bord du prëopèr’éidé'êst finement et également dentelé ; l’angle
est arrondi, et au-dessous de l’angle on ,voit deux dents dirigées
en avant, dont l’antérieure est la plus"forte. Lès nageoires sont
arrdndiés. ja|
Les nombres sont :
D. 41/17; A. G. 47; P. 16;
Ce p oisson a. tout, le cprps olivâtre, marbré de-noirâtre. Les
marbrures sqnt^forméespar la réunionxde points npi^. , l ^ l o ng
des. flancs on compte neuf à dix lignes cle,. points jaunâtres. Le
dessous de la gorge est,: ojive-clair, tacheté" de blanc,
La dorsale “est olivâtre ^ sa partie', molle, est plus claire. L’anale
. est rayée <|elbrun. La caudale est- plus ,fpnoée; lies^peclorales, sont
, verdâtres, i
Cè poisson est long de dix pouces.
M. Ilicord nous apprend qu’on le nômme fa rla te à
Saint-Domingue. Il y> est commhû» pendant toute Th&née,
et sa chairëst délicate et estimée/ A la Martinique, süiVÎnt
M. Plée, il porte le nom de p etite v ie ille , épithète quilles
colons français donnent en général à toutes ces espèces
tachetées, voisines des serrans.
L e P l e c t r o po m e a s c ie .
(Plectropoma serratupC nob.)
Une ^uÿlilffiiespèce^de plectropom e, à préopercule
dentelé, vient d^etre.déGOjav/ute" au port du roi George
par MM.-Quoy et Gaymard.- n>
* 'l,^on^eq|jl^èsl"4' | r ^ d s a hauteur ne fait quelle tiers de
la .longueur, et l’épaisseur ,e^M ^ q it ië de] la hauteur. Le profil
' ’d fïa têi%escend obliquement et en droite jigne depuis la dorsale
jusqu'au bout difinïâeau! ï/elfoue's* s|nt ùn peu renflées; les yeux
^ t t f f r o s et saillans ; les deux mâchoires‘sont JegMe“ longueur.
Les'dents*de la rangée externe s^ït fortes, courtes, coniques, un
peu crochues et d’égale longueur.' Les dents en’tardes sont assez
' fortës! Les lèvres, 1 1 ; surtout l’inférieure, sdut charnues et très-
épâisses. De petites égaillés recouvrent la peau du maxillaire et de
la mâchoire inférieure. Le; préopercule est arrondi, très-fortement
dehtjeïéfet a pr&’clë Ï^Sgîé’ deux grosses dents dirigées en avant,
r dont l’anténeure'est la plus forte. Les trois épines dp l’opercule
‘ font trè^acérées. : "T
La portion épineuse de la dorsale est beaucoup plus longue et
mdins h ^ t è 'ÿ i l a partie molle. Tous les rayons sont enveloppés
flans une peau assez épaisse eif écailleuse. L’anale est de même
— recouverte âe pêüli!s?f S | s k s o n second rayon épineux e^ très-
’ gros. La base/entière.dfe^ pectorale est aussi recouverte d’une peau
’épaisse et écailleuse. Là caudale est* coûtée carrément.
Les nombres sont :
D. 13/ll^A. 3/9 J jM 17 ; P" 15 5 Y - 1/5 ’
Les écailles sont petites et tellement enfoncées dans la peau,
qu’on les sent à peine au toucher. r » Mn
La couleur est brune ,h{asse^. également répandue..sur le eprps
et sur la tête. Les nageoires vers le bord deviennent presque noires,
| Lne large bande noirâtre traverse obliquement la joue, en descen