4h LIVRE TR0ISIE1IWIPERCO1DES.
Jet habitudes. du loup, ou plutôt: ceux d’énjxe eux qui
sontsfe plus l'éeeus u oui jbïu devoir- faire entrer dans
son histoire des détails qui ne reposent pàîhablemeOft pas
sur des, obseipations bien suivies. Quant aux écrivains du
seizième siècle, ils ont*, suivant leur usage, copié servile-,
ment les anciens* «t*tellement-mêléïqe qù’ilsrek ont -em-*
prunté avec ne qu’ils disent déux-mêmes, qulon’; a pëinet
à savoir s’ils <mt donné 3 quelques faits qui 4 lMBnifQiieste
propres.
Gqst sur les bords de 3 la Méditerranée que loup a-
dû être le mieux observé , puisqu’il y ahon d'espar tout-et
pendant toute l’année. Ï1 y porte des noms généralement
dérivés de celui de lupus \ Salvien fei/bïen constaté que
jaunie il est le plus souvent taobeité dç . noir ou de baMin^
et qua i ® certain â g é ilï^ ix l ces tâches ÿ^ee que le témoignage
de Rondelet, de,Willuglaby^trÆn’eoïe aujourd’hui
eelui de tons Je& pêcheurs, confirme. Sa crainte du froid
paraît être véritable, et Rondelet assure que ,l’@»rhen trouve
souvent en River de morts dans les étangs j maisnn pMyli-
cien un pe,u plus éclairé qpe les.^ncie^s. au lie^de^inp-
poser, comme eux, que eetjte disposition tient aux pierres
qu’il a dans la tê|Vfles pierres, de.-^oréillés ), il attribue
cet effet à l’habitude du pçisSQJà de nager près sifrfa rW-.
Le même auteur assure que le loup pond deux’dbisKpar
an dans les étangs des* e^yitQUS .de Mbntp'èllier ; ce qui ’
serait encore une confirmation d’une’ assertion d’Aristote.
1. En Espagne, lupo^tvMsawn ^o.^&^ à MontpeltLex gt à ^Marseille loup, et
quand il est jeune, loupassouà Nieg, ; à. Boipe., lupasso, et nl^is cominunement
spigola. Lgs Véntfiçnjç rappellent varolo ^ fit, brandy et le, jeune tasheté,
baicolo ’ ; leSjTosganç* araneo ou nngnç.
». Martens, Voyage à Venise, t. I l , p. 428. ~ 2. Id., ib. *"
CHAP. II. BARS. 4 7
Les eûtes méridionales die lia mer Méditerranée possè*
dent aussi le loup : SdnàjlÉai issure que l’on en voit beaucoup
sur la>éâte d'l%ypte^f#t‘ dit que les matelots marseillais
qui fréqùen|eiil%es pâmges» le nomment caroussê.
Mais dl'- paraît en <£ela avoir^confondu deux espèces* et
sa figure est si mauvaise, que l’on ne [sait pas bien si c’est
le vrai bar;quelle doit représenter. Ce qui est plus certain*
b’est que M. Geoffroy’a rapporté des mêmes K parages des
bars tachetés, que les Arabes y nomment noct ou tache,
àr'ùâueè»de leurs points noirs.
Sur les côtes de<rOcéan^e louprest moins répandu* et
Son histoire naturelle ÿ ést moins1 connue 5' cependant son
nom l’y a suivi ên quelques endroits : on l’appélle loup
ou loubine dans plusieurs -ports de la Gtiyénne et de la
Bretagh#^ Il n ’y fe&t; pas précisément un poisson de pas-
Sêge^’ét tôùteiais on en prend davantage à la fin de l’été
et âué commencement de l’automne* quand il s’approche
de^é’ôtes pour déposer ses cCufs, choisissant pour delà les
aùses où il sé Jette quelque ruisseau d’ëatl douce. Ces
poissons se; ramassent dans lès filets d’enceinte, quand la
mer c©mffiençé! à baisser* j Ctfc-est ainsi que l’on en pêche
en âSsèz grand nombre sur nos cotes dé’ ’Bretagne, mais
principalement au midi de cette provintei Plus an nord ,
jregg nommélnént sür les ?côtes de Normandie ni à Paris* où
l’on mi Vend assez souvent, il ü’èsf guère* OOnnu que sons
le nom de bar ou de bars.
■ M. le comté Ob' La’éépèdë (t. IY , p. 371) décrit * d’après
MM. Noëlet Mézaise, de Rouen , sous le nom de centra--
1. ' Sonnini, Vojage'daas la haute et Basse Egÿjÿfè yt.' t, pü 217, èt pi; 5.
2. Voyez Duhà4|ëk Pêéhes, IL' ÿaffie * seét. 6^ fe# ©n Pappelle éPBSSÎ brigue
et deUgM. Le Jeune’ tacheté s’appuie thiourre à‘ Bâyôiftïe.