Depuis lors le sens n’en a plus varié, et même Ä s t çe
nom plus ou moins altéré qui sert eVçôré à désigner la
pereife idansi p 1 usièurs langues d’origine latine1 * et teuto-
nique.5
Ea perche est répandue dans toute l’Europe tempéréfe>,
et dans une grande partie de F Asie. On la trouve depuis
l’Italie jusqti’eln?Suède. Il en a beapiCOrip dans la Grande-
Bretagne. Quelques fies de la meà^du Nord parÂlüift
seules en être dépourvues : elle ri’est« point mentionnée
dans laoPaune des Orcades ni dans .celle du Groénlaptl.
gg On en pêche suivant P a lla sA et* GeôrgM^ dans toute
la Russie'd’Europe ëti dAsier, et les rivières - qui . se: jetüent
dans la mer Glaciale, dans la mer Baltique,'dans la mer
1. Persega, en italien ï; pesce persico,dans quelques^ (Sfrito^feëfef; pj i\io, ui
portugaist? perçappir'silo, «SPw8iB§iW®lW'ï
Barsch, bersjg^ en allemand -^ perch, en anglais'-;; baarsK en hollandais. tLes
noms.prQYra&aux allemands yarient beaucoup •.barsch et ptrschke en Prusse; bars,
stockbaarsch, en Poméranie ; bersttirtg ‘persc'hlîng1',' wâr'schiéger, R kxtiMch^jmrstèt,
en Bavière. En Suisse on ltf jnninrhe keuerlingà'V^ge7d,&n’^f,'egle ou elden,< à dlux
ans ; siiehling, a trois, et Tteèling, ou tfirsig,^ quatre. En Lorraine , la. perche s’appelle
hirlin, ce qui est une^corruplion de héüerlmg.
En"suédois on l’appelle abborre, et‘ en- àkniÀs^abborns J’îgh’oreili'é^BW^ifcde
ces ixmts. En rusSe elle se nomme.okun, e t£115tà b o à ’lfisfekamû; assort^ ; ;chez
les Let tes; ahren, en Estonie; ahrtna,fen Finlande; c&pskonetsitter, en Lapniiicl;
ivrentensa, en Hongrie. 'Pailas'dônwW-lilteiJte ses nonisidanS tous les"dialectes %e
l’Asie septentrionale : ol-tbuga chez. les. Tartares; moechiganija"; chez Jês JPërêsaos'-et
les gudiares; alyssar, chez les Jakutes: jokùchp chez les^PernSièns;^«^, chez 1&
Votiakes ; silmra et symir, chez les Vôgules; Æirlekos nukmgzy^hez les Tschuiya-
sebesp chonshanchull, chez lés Osti’akeS:,de-iTériésôw; ÆîèjHers •l’emboufrliàre^ de
l’Ob; tou et /o chez les Samoièdes ; schvr^y“ chez les Calrn<¥?i(j'tfes ;'afeg-«Z»z,^clleZ'îéi
Burètes î^élro^^ez. lea Longuses. En japonais ofcd’appell'e Sôi; en^aîméniiSn, ki£l
panam.
3; Zùograph.rossic., t. III,p. 2^8. — 4. Descriptiondel’empire russe, III.e part.,
t. 7, p. *924.
■ A R. nom m e c e r n a , s c io n Béton.
Ndire-fet 'dans* la. me^J^aspfenne,, en- nourrissent toutes
également. La nier «Gaspieupei elle-mênae^en possède*,
di^fnijl qui ricri ^optent ffeau printemps pour remonter
les fLeUv^^allaS;-remarque«,ce,pênd;a>nt qu’il ne s’en trouve
ni dajists la %4n a n i dan§.|fes riV^R^S' p^nsV;©rientales. Enfin,
nn^ fVfrrn-n.sf/d-tfe^la^que,,: femelle n’existe.pas .dans
rA-m’ériqu^àèp,h©ri3li%ri|tle., elle; ^ est, rej>rés&ntfe par des
pojâ^o.ns qui lubijessemblent tellemenr^'q^^ëaucoùp de
naturalistes- pourraientdes? eri#fep®%>,dîéf^iiîîpleg: ^ariéfes. ,n
lac^ieferufe.sea#.x ,df^u>vvi.^Cii%' l^feirmèj^s, lui
seÊ$enb indifféremment l i e .riemeuM&l^nais,J.elle remonte
plutojÜÿexs les sources., quelle^ ifefjdescen d v a r ie s enabou-
chures.tEUèi évite les lfeap' sal;.eé||||ellepn©fg>e
4;iefeJ«i pas « non pl usp.||alôpÆier^ à J u-n,e -»gr^pde - profondeur,
Utefeiest d’ordinaire à .demç pultrqis1piedSjS^feJ |ea.u qu’où
eslnle plnsfîgiu.r de la« prendre^ lç|ii£gic§f* les rgsp&ux, l’at5
tirent .'v^ipt^lffestirtout, quan^élle.feè'st. au .momerit^de
q«épo^erKis^nj&ai.a E u hiverf .cependant elle ^©scepd da-
striitage:.
babifiigifeVénejgsoùt pas MèsrSQPÎables. Mênf.e'-lorsqqil
ƒ ijejr a en Uombre^danst>pn1,éj^|fg ou dari% uqe
chacpne?«a -8(>)àvklln|,e;à;pa®t)f.et^%l|^Srfê||^|menT-;p^;dg
glandes troupes 9 d’autrp^ en
quelque^®Rte) p#\briW^^qri’éllâsn^ge •:. dans une eam tranquille,
©ri la -v,ô^Lfrester loBgAemp^^^q^imiqo{)ile, puis
M porter tout d’u^6j|b|tp à
!.. Pallas-.Jcna'arquë 2^8', qu'au’temps du /frai ?
^{lÜ&mer et Mars, la perche e fw uïoehet. se.*'Jeûnent rolouïi^diîns uù golfe
de la tuer Caspienne, nc^amé Jeî. golf&;.àmtTi, et y restent à trentejvefstepdc I’qn>-
houchure bnAérek, et qu’ils éditent de remonleÇp^gns^HjfletuS^A^Îiqiqji’il^ne
soit pas rapid'Syet Lque.l’fîQ n y^e. des "sandre^ et plusieu^c^p^gs^). j
2, ‘ ... ' ” 3 .