
 
        
         
		ridée,  et  en  ce  que  celles  de  la mâchoire  inférieure  sont  plus  grandes. 
   La  troisième  molaire  est  Cachée  dans  l ’alvéole  qui  occupe  le  
 restant  du  bord  alvéolaire  de  la mâchoire  supérieure.;  ce bord monte  
 brusquement  derrière  les  apophyses  ptérygoïdes;  il  existe  une  quatrième  
 alvéole  à  la  mâchoire  inférieure. 
 Deux  crânes  provenant  d’individus  un  peu  plus  avancés  en  âge  
 ont  toutes  les  dents  plus  robustes.  Les  deux  incisives  intermédiaires  
 de  la  mâchoire  supérieure  sont  développées  aux  dépens  des  deux  
 autres  beaucoup  plus  petites:  la  seconde molaire  montre  quatre  tubercules; 
   la  troisième  est  plus  prononcée  et  on  découvre  une  quatrième  
 mise  en  évidence  par  les  lames  minces  de  cette  partie  de  la  
 mâchoire  qui  se  trouve  au-devant  de  la  fosse. pterygo-palaline ;  la  
 correspondante  dans  la  mâchoire  inférieure  a  son  alvéole  touchant  
 au trou-maxillaire  postérieur;  elle  est placée perpendiculairement au-  
 dessous  de  l’apophyse  coronoide.  Nous  trouvons  chez  un  autre  individu  
 du même  âge  que  presque  toutes  les  dents  ont  rompues  les  
 lames minces  de  leurs  alvéoles.  .  lu 
 Un  cinquième  sujet  de  sexe  féminin,  haut  de  2  pieds  4  pouces  6  
 lignes,  dont la  denture  offre  une  période  de  mutation  remarquable,  
 se  trouve  encore  pourvu  de  petites  canines  et  d’une  dent  de  lait  
 latérale  à  la  mâchoire  supérieure;  les  autres  incisives  de  recharge  
 sont  du  double  plus  grandes que  les  dents  de  lait;  leur  développement  
 respectif  est  constant;  toutes  sont  tranchantes,  quoique  leur  
 face  interne  soit  ridée  longitudinalement  et  de  la même maniéré que  
 la couronne  des molaires,  en montrant plusieurs dentelures.  Ces dents  
 poussent  des  alvéoles  qui  sont primitivement en  forme de  petits  trous  
 disposés  sur  le  bord  inférieur  des  anciennes  alvéoles.  Les  canines  
 nouvelles sont encore  cachées dans leur étui  alvéolaire;  elles montrent  
 leur pointe  par  la  petite  ouverture  dont  elles  sont percées.  Ne voyant  
 aux  mâchoires  aucun  indice L  du  changement  des  molaires,  on  
 arracha  celles-ci,  ce  qui  mit  en  évidence  seulement  les  germes  des  
 deux  premières,  les  autres  étant  permanentes  comme  dans  l’espèce  
 humaine.  La  quatrième  molaire  se  trouve  dans  la  période  de  son 
 apparition;  le  germé  de  la  cinquième  existe  en  arrière,  et  le  bord  
 alvéolaire  formant  une  grade  courbure  renferme  encore  ces  deux  
 ’  dents,  qui  montrent  seulement  une  petite  partie  de  leur  couronne. 
 Le   développement  des  dents  sur  un  autre  crâne, de  mâle  haut  
 de  2  pieds  6  pouces  g  lignes,  paraît  retardé.  Les  canines  et  les  molaires  
 ne  diffèrent  point  de  celles  de  l’individu  précédent.  Les  deux  
 incisives  intermédiaires  de  la  mâchoire  inférieure  sont  parfaitement  
 développées;  les extérieures ;et les  intermédiaires de la mâchoire superieure  
 pénètrent  à  peine  les  gencives;  les  latérales  sont  à  l’epoque de 
 leur  chute. •'  ,  ,  / . 
 L e   huitième-individu  est  une  femelle,  dont  les-dents  sont  parfaitement  
 conservées:  celles  de  lait  sont  remplacées  par  des  dents  
 nouvelles  plus  robustes;  leur  couronne  ainsi  qui  celle  des  canines  
 sont  finement  crénelées;  l’arrière  molaire  de  la  mâchoire  inferieure  
 est  parfaitement  développée;  celle  de  la  supérieure  n’a  pas  atteint  
 toutè sa  longueur;  son  bord alvéolaire  remonte encore par  une  courbure  
 subite  dans  la  direction  de  l’arcade  zygomatique,  tandis  que  le  
 bord  alvéolaire  est parfaitement droit  sur  les  crânes de l’adulte pourvu  
 de  dents  complètement  développées. 
 Un  autre  crâne  de  femelle  plus  âgée que  la  précédente, a toute  sa  
 denture  parfaitement  développée, mais  plusieurs dents sont fortement  
 •  usées.  La   première  molaire  de  la  mâchoire  inférieure  est tres-com-  
 que  et  rapprochée  de  la  canine;  de  façon  que  les  grandes  canines  
 supérieures  exercent  leur  détrition  sur  cette  molaire  et  se  trouvent 
 fortement  usées.  ,  ,  , 
 Les  crânes  des vieux,  surtout  les mâles, ont  toutes leurs  dents a  tel 
 point  usées  par  le  détrition,  que  la  structure  primitive  de  leur  couronne  
 a  disparue  totalement.  Les  canines  et  plusieurs  incisives  sont  
 .fracturées  ou  rompues  par  leur  pointe.  Dans  d’autres  crânes  elles 
 sont  tombées  et  les  alvéoles  oblitérées. 
 Les  mâles sont  pourvus de  canines bien plus fortes que  les femelles,  
 qui  les  ont  régulièrement  coniques  et  droites;  tandis  que  celles  des  
 mâles  ont  des  dimensions  robustes  relativement  aux  autres  dents,  et