
dans la cinquième monographie, moins Pteropus melanocephalus
et tiihaecheïlus qui servent de, type à notre a,oe genre, et Pteropus
minimus, l’unique représentant du 3me genre.
Genre 2me, p a c h y s o m e (Pachysoma), formé par Mr. Isidore Geoffroy
pour y comprendre les deux espèces de roussettes ci-dessus désignées,
auxquelles il joint Diardii, Duvaucelii et brevicaudatus,
dont nous faisons mention ici.
Genre 3me, m a c r o g l ô s s e (Macroglossu s ) , faisant jadis une section
dans le genre Pteropus sous le nom de Pteropus minimus , et dont
Mr. Horsfield Zoo l. researc. a fait plus tard un double emploi sous
Pteropus rostratus. Ce genre est composé d’une seule espèce.
Genre 4me h a r p ie (Harpyia) , composé de l’espèce jusqu'ici unique,
connue sous le nom de Harpyia Pallasii.
Genre 5me, Cé p h a l o t e (Cephalotes), indiqué par Geoffroy père et
réuni primitivement au type du genre précédent, séparé plus tard
par lui et récemment par Geoffroy fils, sous le nom nouveau d’IIy.
poderma. Nous laissons à ce groupe le premier de ces noms donné
par Geoffroy père, et supprimons celui proposé récemment. Ce genre
ne comprend aussi qu’une seule espèce; car l’hypoderma moluccen-
sis de M. M. Quoy et Gaimard, présenté par eux comine seconde
espèce, est la même que le Ce'phalote de P éron. Voyez notre article
sur ce genre.
Après avoir séparé et distingué de cette manière les chéiroptères
frugivores, nous indiquerons nominativement la série des genres
compris aujourd’hui dans la tribu des chéiroptères insectivores , savoir
gr. i m o l o s s e (Dysopes), gr. 2 s t e n o d e r m e (Stenoderma), gr. 3 m o r -
m o o p s (Mormoops), gr. 4 n o c t i l io n (Noctilio) , gr. 5 p h y l l o s t o m e
(Phyllostoma ’ , gr. 6 v a m p ir e (Vampirus), gr. 7 GLOSSOPb a g e ( G 1osso-
phaga), gr. 8 m é g a d e r m e (Megaderma), gr. 9 r h in o l o p h e (Ilhinolo-
phus), gr. 10 NYCTOPHiLE(Nyctophilus) , gr. 11 n y c t è r e (Nycteris),
gr. i2 p.h in o p o m e (Rhinopoins),gr. i3 t a p h ie n (Taphozous), gr. 1 4
q u e u e e n f o u r r e a u (Emballonura) ,gr, 15 f u r i e (Jt'uria), gr. 16 n y c -
t i c e e (Nycticejus) et gr. i j VESPERTILION (Vespertilio) ; faisant au
total vingt deux groupes très distincts les uns des autres par les
dents, et que du temps de Linné on réunissait en masse sous le nom
collectif de v e s p e r t i l i o , ;
Ges chéiroptères frugivores ont, indépendamment des caractères
particuliers que nous Venons de signaler plus haut et dans la
monographie précitée ( 1 ), le pouce des ailes excessivement long et
muni d’une ongle très fort, vu que ces animaux s’en servent de soutien
pour s accrocher. Dans la première section du genre pteropus, ce
pouce est seulement engagé par la base dans membrane pollicai-
r e , mais dans les genres pachysoma, harpyia et cephalotes il est
enveloppé plus de moitié dans cette même membrane qui est très
large dans ces genres; la membrane interfémorale est, dans tous les
genres frugivores restreinte à l’état rudimentaire et ne pouvant servir
de soutien, dans le vol, au seul petit ou jeune, que la femelle
transporte avec elle et qu’elle tient suspendu à la mammelle en le
soutenant par le moyen des pieds rétournés vers le ventre.
Le second doigt des ailes ou l’indicateur, est toujours pourvu de
toutes ses phalanges et terminé par un petit ongle ; lé seul céphalote
manque d ongle, mais le doigt est pourvu de toutes ses phalanges.
Chez les chéiroptères insectivores le pouce des ailes est toujours
très court, composé d’une seule articulation et de l'ongle avec* sa
phalange, sans rudiment pollicaire; le doigt indicateur manque
toujours d ongle et de phalange onguéale. La membrane interfémorale
est toujours très ample, enveloppant, le plus souvent, toute
la queue au moyen de forts tendons et de la prolongation tendineuse
du calcaneus; cet appareil ramené vers le ventre, sert à maintenir
le jeune comme en un sac durant le vol.
Mr. Isidore Geoffroy vient de Signaler que tous les chéiroptères
ont un os particulier placé derrière l’articulation du bras’ avec l’avant-
bras, et présentant, à l’égard de cette articulation, une disposition
absolument semblable à celle de la rotule dans l’articulation du
( 1) Voyez notre Vol. I , pag. 157.