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 férens  dès dents molaires,  dans  les  deux  mâchoires;  peut-être même  
 qu’on  devra  réunir  à  ces  trois  espèces,  celle  que  j’ai  décrite  sous  le  
 nom  de Pteropus  labiatus  pag.  83,  ph  3g ;   les  motifs  qui  me  portent  
 à  présumer  cette  réunion  sont,  l’analogie  que  présentent  les  
 formes  extérieures,  et  sa  patrie qui  est  aussi  l’A frique,  mais  la  partie  
 orientale;  car  il  n’est  guère  possible  de  s’assurer plus positivement  de  
 leur identité générique, vu que  les dents molaires  de  notre P .  labiatus  
 n’ont  pas pu  être  examinées.  Nous  donnons  ici  les  indications  sommaires  
 du  groupe  auquel,  s’il  est  réellement  de  nature  à  devoir  
 constituer  un  genre  distinct,  on  pourrait,  ainsi  que  l’a  proposé  
 Mr. Bennett,  donner  le  nom  de  Empomophorus. 
 Dents  incisives  f ,  absolument comme  dans  les roussettes asiatiques;  
 canines  | normales ;  molaires A;  la  première fausse molaire  inférieure  
 est  petite  et  de  forme  ordinaire,  mais  la  seconde d’en-bas  et  la  première  
 d’en-haut  sont  de  la  même  forme  que  les  canines  et  guère  
 moins fortes;  ce qui fait  que  de  profil  et  lorsque  la  bouche  estentre-  
 ouverte  on  croit  voir  quatre  canines;  suit  en  haut  comme  en  bas  
 une  molaire  portant  un-grand  lobe  au  talon  extérieur  et  un  plus  
 petit  intérieurement;  les  deux  autres  molaires  de  la  mâchoire  inférieure  
 et l ’unique  de  la  mâchoire  supérieure  sont  de  forme normale.  
 Toutes  ces molaires se  trouvent  isolées  et espacées  entre-elles ;  l’hiatus  
 entre  la  vraie canine  et  la  première molaire  caniniforme  est  surtout  
 très  grande,  tandis  que  l’espace  correspondant  à  la  mâchoire  inférieure  
 est  occupé  par  la  petite  fausse  molaire.  Nombre  total  des  
 dents 28. — 
 pteropus  w h it e i ,  voyez  Bennett  Transact.  zool.  societ.  vol.  2 ,  
 pag.  3 i, pl.  6 ,  est  décrit  en  ces  termes:  La  teinte  générale  du  pelage  
 est d’un  brun  pâle  et sombre,  faiblement nuancé  de  roux ;  cette  
 couleur  est  répandue  sur  toutes  les  parties  supérieures,  mais  elle  
 est  un  peu plus  claire vers  la  croupe;  la  base  de  l’oreille  est marquée  
 d’une  tache  blanche.  Les  parties  inférieures  sont  à  peu-près  de  la  
 même teinte, mais  elles sont plus nuancées  de gris,  vu  que  le  bout  des 
 poils  est  de  cette  couleur;  la  partie  médiane  du  ventre  où  les  
 poils  sont  courts  et  frisés,  est  d’un  gris  cendré  à  peu-près  blanchâtre. 
   On  voit  une  bande  de  poils  frisés  et  d’une  teinte  cendrée  
 tout  le  long  de  la  partie  inférieure  de  l’antibrachium.  L e   mâle  
 que  décrit  Mr,  Bennett,  porte  de  chaque  côté  du  cou  une  belle  
 touffe  de  longs  poils  d’un  blanc  pur,  divergents  d’un  centre  commun  
 ,  absolument  comme  dans  notre  roussette  labiaire,  décrite  
 pag.  83  de  ce  volume.  Cette  nouvelle  espèce  diffère  de  la  nôtre,  
 principalement,  parles  membranes  pendantes  le  long  des  côtés  du  
 museau  et  qui  forment  un  prolongement  de  la  lèvre  supérieure;  
 mais  aussi  par  un  museau  plus  long,  une  coloration  différente  du  
 pelage  et  des  dimensions  généralement  plus  fortes  propres  à  cette  
 nouvelle  espèce.  L a   femelle  qui  n’est  pas  indiquée,  manquera  
 probablement  les  deux  touffes blanches  de  poils divergents aux  côtés  
 du  cou. 
 Les  dimensions  sont,  longueur  totale  6  pouces  g  lignes;  la  tête  
 seule  porte  2  pouces  3  lignes;  antibrachium,  selon  la figure,  3  pouces; 
   envergure  12  pouces. 
 Patrie.  L ’individu  décrit  par  Mr.  Bennett  vient  des  côtes  occidentales  
 de  l’Afrique. 
 pteropus  gambiakus,  voyez  Ogilby,  Proceed.  Juil.  i 835,  est  caractérisé  
 ainsi.  Le  pelage  est  doux  et  cotonneux,  d’une  teinte  cendrée  
 roussâtre  à  peu-près  partout,  seulement  plus  pâle  sur  les  côtés  du  
 cou  et  au  ventre.  Les  ailes  sont  amples,  nues, mais  les  membres  
 poilus  en  dessus;  on  ne  voit  pas  de  membrane  interfémorale,  un  
 rudiment  peu  large  et  caché  par  le  pelage  en  tient  lieu.  Les oreilles  
 sont  petites,  nues,  droites  et  de  forme  elliptique;  les  yeux  en  
 sont plus  rapprochés  et  par  là  plus  distants  de  la  pointe  du  nez  que  
 dans  les  autres  roussettes 
 Longueur  totale  6  pouces  g  lignes,  dont  la  tète  prend  t  pouce  9  
 lignes ;  envergure  1  pied  8  pouces. 
 Patrie.  La  partie  occidentale  de  l’Afrique  qu’arrose  le  
 fiambia.