
lions souléraines de Charlemont-,se trouve aussi en Angleterre; mais
plus rarement en Italie dans les environs de Rome; elle n’a point
encore été trouvée en Allemagne ; mais est très rare dans quelques
provinces septentrionales des Pays-Bas* où elle se cache pendant le
jour dans les masures; ne paraît que vers l’obscurité en cherchant
sa nourriture le long des lacs et des eaux stagnantes, dont elle rase
la surface d’un vol rapide; -sa retraite est dans les cavernes et les
souterrains.
Celte espèce est voisine des vesperlïlions mammelonnd et Hard-
wicke de Java, par la forme lobulée et à pli des oreilles. Les dénis
n’ont pas encore été examinées avec assez de soin*
Musées des Pays-Bas et de Paris.
VESPERTILION MOUSTAC. — VESPERTILIO MTSTAClNüS.
Planche 5 i. fig- 3 et 4»
IJ n peu plus grande que la pipistrelle, mais l ’envergure moins étendue.
Tète très petite, couverte, ainsi que tout le corps, dun pelage
très fourni ; une rangée de poils laineux forme autour de la lèvre
supérieure une ample moustache, dont les poils touffus et très fins,
cachent les bords de la mâchoire inférieure ; oreilles ovales, sans
échancrure; tragus en lancette, long et arrondi par le bout. Glandes
odorifères de forme ovoïde, d’un jaune citron, placées en avant
des yeux et ne s’ étendant pas sur cet organe. Dents incisives 4 Var
paire en haut et 6 en bas; molaires 6 partout.
Pelage très abondant et laineux, (i) face ombragée de poils; les
poils laineux de la moustache d’un brun-noirâtre ; toutes les parties
supérieures couvertes d’un pelage long, noir, à bout des poils
fauve; en dessous noir à bout des poils blanchâtre. Les membra-
(1) De toutes les espèces de nos climats c’ est lu plus feutrée, son corps guère plus gros
$ jj| celui de la p/phtrelle, parait d’uu tiers plus volumineux par la fourrure qui le courre.