chium, 2 pouces 7 lignes. J’en ai vu d’une plus grande dimension
d’envergure. Les jeunes de l’année ont 6 pouces 6 ou 8 lignes d’en-
vergure.
Synonymie, v e s p e r t i l i o A U R i t u s . Linn. — Schreb. Saiig. tab.
5 o ._Geoff. Annal, du mus. vol. 8. pag. 197 et pl. 47, la tote. —
L ’O r e i l l a r d . Daub. Mém. acad. 175g. p. 37g. tab. 1 .— Buff. bist,
nat. vol. 8 . pl. 17. f h — v e s p e r t i l i o n a g r a n d e s o r e i l l e s . Rafi-
nesque Mém. de zoolog. — p l e c o t u s b r e v im a n ü s . Linn. Transact.
vol. 16. pag. 53 est le jeune de cette espèce, tel qu’on les trouve vers
l’époque où ils abandonnent la mère; la figure en fournit une idée
parfaite. Voyez le mémoire précité.— l a n g ö h r i g e F l e d e r m a u s . Bechs.
Naturgeschichte Deutschl. — K u b l, Deutsche Flederm. pag. 19. —
O R ECH IARD O c o m m u n e e t m a n i c o l a . P., de Musig, Icon. del. fauna
Italica. fa s c . 21 et figures.
Remarque. On ne peut donner raison des motifs qui ont pu déterminer
quelques naturalistes à former de cette espèce le type d’un
genre distinct, sous le nom de Plecotus. Voyez l’introduction.
Patrie. Les régions tempérées et chaudes de l’Europe ; les individus
sont un peu plus grands dans le midi que vers le nord ; se
trouve aussi dans le nord de l’Afrique. Habite en plus grand nombre
les villes et les villages que les campagnes boisées; choisit sa retraite
bybernale dans les tours et les clochers des églises; vole dans les allées
, rarement sur les eaux ; son vol est régulier.
VESPERTILION CORNE. — VESPERTILIO CORNUTUS.
Moins grand que l ’ Oreillard, mais les oreilles proportionellement
plus longues et le corps très petit relativement à la grande envergure.
Museau très court, large et obtus, a narines un peu tubulaires;
bouche grande ; oreilles coniques, longues 1 pouce 4 lignes, de
la longueur du corps, réunies sur le front ; tragus moitié longueur
de l ’oreille, en forme de lancette, et disposé de manière qu’ils
ressemblent à deux cornes ; des soies très fines tout le long du bord
extérieur de l’interfémorale ; dents incisives 4 Par paire en haut et 6
très petites en bas ; les molaires et la position des glandes n’ont pas
été observées.
Pelage long, bien fourni, plus que dans les autres espèces Européennes;
celui de la tète très ample et touffu; la lèvre supérieure
garnie d’une moustache blanchâtre ; les flancs et la base supérieure
de l’interfémorale poilues; cette dernière liserée de soies très fines.
Parties supérieures unicolores, d’un noir légèrement brunâtre; en
dessous d’un noir bleuâtre, mais les poils du milieu du ventre, du
menton et des côtés de l’abdomen ont leur pointe blanchâtre, ce
qui fait que ces parties offrent des teintes grises bleuâtres; les membranes
sont noirâtres.
Longueur totale, selon le pied danois, 3 pouces 1 ligne, dont la
queue prend 1 pouce 7 lignes; hauteur des oreilles 1 pouce 4
lignes; envergure 9 pouces 6 lignes, antibrachium 1 pouce 4
lignes.
Cette espèce nouvelle de vespertilion Européen a été découvert et
décrit par Mr. Faber de Dannemark, qui fit la capture d’un individu
dans le Iutland. Nous ne l ’avons pas vu en nature et donnons
ici l'indication sur les renseignemens fournis par ce naturaliste célèbre,
qui nous apprend encore comme renseignement très intéressant,
qu’on trouve en Dannemark les espèces suivantes du genre
vespertilion, savoir l'oreillard, le Bechstein, la sérotine, le dis-
color, la pipistrelle, la barbastelle et le moustac. — v e s p e r t i l i o
c o r n u t u s . Faber, Isis 1826. fa s . 5. pag. 5 15.— Bulet. des scienc.
nat. 9. pag. 341. — Fischer Syn. mamm. pag. 1 i7 .jp . 45.— Etudes
zool. a Tarticle Oreillard.
Patrie. l’Europe septentrionale.