
vergens, ou (le pinceaux onctueux aux côtés du cou. Le crâne de
ce vieux mâle n’offre plus qu’une seule fausse molaire, la droite
d’en bas; les trois autres n’ont laissé, après leur chute, aucune trace
alvéolaire.
Une fémelle portant tous les indices d’un âge très avancé, est
à-peu-près toute blanche. Le ventre est teint de gris clair; sur la
nuque et sur les côtés du cou règne une teinte roussâlre, tout le
reste du pelage est blanc.
Des sujets à l’état intermédiaire ou tels qu’on les voit en livrée la
plus ordinaire, ont le pelage de la tête, de la nuque et de la
partie des épaules d’un blanc-roussâtre ou d’un roux très clair; à
partir des épaules toutes les autres parties supérieures sont d’un
brun-grisâtre, la fourrure étant d’un brun à teinte lie-de-vin et les
poils soyeux d’un gris-blanchâtre lustré; ce pelage est légèrement
frisé au coccyx; joues et menton d’un brun-gris foncé; devant
du cou roussâlre très clair; le reste des parties inférieures Isabelle,
mais le milieu du ventre plus roussâtre. Telle est la livrée du
plus grand nombre des femelles à l’étal adulte et des vieilles. Les
dimensions sont les mêmes que celles du vieux mâle, signalées ci-
après.
Les dimensions du plus grand des sujets du sexe masculin, sont:
longueur totale 7 pouces, antibrachium 4 pouces, envergure 28
pouces. Voyez le crâne de ce sujet pl. 36 fig. 12 Æ. r3.
L ’espèce est commune à Timor, à Samao et dans les autres îlots
du rayon de Timor.
Aucune notice nouvelle ne nous est parvenue sur la r o o s s e t t e
m a s q u é e (Pteropus personatus) voyez vol. 1 page 1 8 9 .— Suit page
j g o , la r o u s s e t t e MELANOCEPHALE (Pteropusmelanocephalus); celle-
ci doit prendre place dans le nouveau genre Paclvysoma. — ‘ La
r o u s s e t t e k io d o t e (P, minimus) page 1 9 1 forme jusqu’ici l ’unique
représentant du genre Macroglossus. Voyez toutes les coupes nouvelles
à la suite de ce genre.
DE MAMMALOGIE.
ROUSSETTE LABIA1RE. — PTEROPUS LABIATUS.
Portrait du male Pl. 39 f îS ' 1 > 2 bi femelle 3.
Cette belle roussette, dont le0mâle est remarquable par la longueur
extrême des pinceaux onctueux et parle prolongement labial
aux deux mâchoires, est de la taille de notre vespertilion murin
d’Europe Son museau est long; ses dents incisives sont fines et entassées;
un appendice membraneux de peu de largeur sert d interfémorale,
et quoique entourant le coccyx par un rudiment elle n’est
point visible sur cette partie, étant cachée et totalement couverte
en dessus comme en dessous par les poils qui revêtent une grande
portion de cette membrane adhérante au tibia : membranes des
ailes naissant immédiatement des flancs. Oreilles longues et
pointues.
Pelage cotonneux sur toutes les parties du corps, particulièrement
sur le dos , moins, ou plus lisse aux parties inférieures.
Le mâle, porte tout le long du bord des deux mâchoires un prolongement
de la partie labiaire qui tombe de plusieurs lignes au-delà
du bord inférieur et cache totalement l’ouverture ou la fente latérale
de la bouche, à-peu-près de la même manière comme dans le
chien dogue de forte race ; ce singulier appareil, propre aux deux
mâchoires, donne à la tête du mâle de cette.espèce une physionomie
toute particulière. Le pelage cotonneux des parties supérieures
revêt aussi toute la région humérale et le bord de la membrane
alaire adhérante aux flancs ; ce pelage ainsi que celui de la tête
qui est court et ras, porte une teinte isabelle roussâtre , mais d’un
ton plus roux vers le dos et surtout à la croupe; insertion des
oreilles et bord postérieur de celles-ci couvertes de poils blancs; de
chaque côté du cou qui est d’un brun roussâtre, naît une ample
touffe de longs poils d’un blanc pur ces larges pinceaux qui recouvrent
probablement un appareil onctueux forment deux panaches
dont les poils sont divergent d'un centre commun. La
poitrine, la région humérale, les flancs et la région du coccyx sont