pointe du museau à l’extrémité du coccyx 1 pieds 8 lignes; envergure
3 pieds io pouces; le doigt du milieu dépasse l’indicateur de
y pouces; l’ongle ou crochet du pouce aurait 3 pouces 4 lignes.
S i ce n’est pas une faute typographique, il fa u t nécessairement
comprendre sous cette mesure, le pouce avec Vongle ; le crochet
de l'indicateur a 3 lignes.
Les dimensions fournies par Mr. Eschscholtz sont: longueur totale
i i pouces, de la tête 5 ponces, du museau i | ; les oreilles r pouce,
antibrachium 6§ et du pouce avec l’ongle a l de pouces. L ’envergure
n’est pas notée. Cet individu parait être un peu plus petit
que celui cité par Mr. Meyen,
A juger par la figure du crâne, publiée tab. 46 fit 1 , 2 et 3 , on
voit que la tête osseuse ressemble à celle de notre roussette à Croupion
doré, mais les dents de la roussette à crinière sont plus grandes;
la même remarque est applicable dans la comparaison établie
avec les crânes à’edulis; à tout prendre, on peut dire, que la roussette
de cet article a les molaires plus fortes, plus grandes et par la
même plus rapprochées, que dans aucune autre espèce. Mr. Meyen
trouve que l ’apophyse ptérygoïde est plus développée, et que les
arcades zygomatiques sont plus proéminentes. L a mâchoire supérieure
manque de tout vestige de fausse molaire, il y en a une
obtuse très petite à l’inférieure.
Synonymie, p t e r o p u s ju b a t u s . Eschholtz. Zool. Ail. neuer Thiere.
Reise Kotzeh. Heft 4 tab. 16. — p t e r o p u s p y r r h o c e p h a l u s . Meyen.
JSov. acta Leop. vol. 16. p. 6o4- tab. l\5 et 46. L e crâne grandeur
naturelle.
Patrie. Celte espèce de grande taille, à été trouvée dans l’Ile de
Luçon; elle couvre les arbres de ses troupes nombreuses; accrochées
par les pieds et enveloppées de leurs ailes, ellgs ont l’apparence
de nids suspendus aux branches des arbres; on les voit voler de
jour, mais elles se cachent plus habituellement sous le feuillage, pendant
la forte chaleur. Leur régime est frugivore. La chair est tendre et
le goût à-peu-près le même que celui de cuisses de grenouilles. Les
insulaires et même les Espagnols établis à Manille en font grand cas,
et Mr. Meyen trouve leur chair de très bon gont. On peut en dire
autant de toutes les grandes espèces de roussettes décrites dans
notre mémoire.
ROUSSETTE D’EDWARDS. — PTEROPUS EDWARD SU.
A cet article il n’y a que le nom à changer , en supprimant, page
176 de la monographie précitée, celui d’intermédiaire et en ajoutant
les synonymes de Y Edwards qu’on doit distraire de 1 article du
kalong ou édule.
Cette espèce est caractérisée par sa taille moins forte que l édule ;
les proportions de la tête sont toujours moins fortes quoique avec
des oreilles plus grandes et plus longues; la membrane des flancs
prend son attache plus près de l’épine dorsale que dans Védule, ce
qui fait que la partie poilue du dos est moins large dans VEdwards
que dans iédu le ; la première manque aussi les deux bandes trans-
versâtes sur les omoplates. Tous les sujets, quelque variée que soit
généralement la couleur de leur pelage, ont la tête plus foncée que
le cou, souvent à masque noir, le plus ordinairement a tele dun
brun-marron très foncé; tandis qu’une teinte noirâtre ou d’un brun
noir- couvre la région humérale et souvent aussi la fémorale.
Je viens de découvrir très récemment, que l Edwards ou T intermédiaire
est la seule des grandes espèces du genre dont les vieux
mâles ont au côté du cou un bouquet de poils onctueux , naissant
d’un centre commun ; cet appareil est moins en évidence que dans
les petites espèces, vu que la couleur des poils en brosse ne diffère
pas de celle des autres poils du cou , et que tout le pelage a la même
longueur. Les jeunes mâles à l’état semiadulte en sont encore dépourvus
et les femelles n’en portent aucune trace; les vieux mâles
en sont seuls pourvus.
Adoptant ici les vues de Mr. Isidore Geoffroy, il me permettra de
lui faire observer, qu’il dit dans son article où il cite ma rous