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 trouvent  décrites  et  figurées  dans  la  monographie  précitée,  où  j'ai  
 fait apprécier  au  long,  pag.  220 et  suivantes,  tous  les  rapports  d'organisation  
 et  de  denture  que  j’ai  pu  observer  et  qui  existent  entre  
 le  type  publié  par  le  naturaliste-Anglais  et  les  Molosses  dont  les  
 formes  sont  les  plus  rapprochées  de  son  cheiroptère  nouveau  de  
 Malaca.  Toutefois,  je  n’ai  pu  disconvenir  alors,  que  ce  Cheiro-  
 meles  torquatus  était  caractérisé  spécialement  par  la  forme  de  ses  
 extrémités  postérieures  quimontrent(les  p ie$  a l lu m e n t   organisés  
 en  guise  de  mains',  a  cinquième  doigt  complètement  opposable, 
   mais  dont  le  doigt  extérieur  au  lieu  du  doigt  intérieur,  remplit  
 les fonctions du pouce.  Hors donc,  comme  l’organe de la  l’ocomotion ,  
 par  ses  dispositions  différentes,  fournit,  chez  les  quadrupèdes,  un  
 des  principaux  moyens  dé  Classification  méthodique1,  qu’àprèï'eélni  
 de  la  mastication  il  doit  être  admis  comme  devant  servir  de  base  
 pour  établir  les  différences, dans  les  coupes  génériques;  il  me  paraît  
 maintenant  préférable  et  dans  l’intérêt  de  la  science,  d’adopter  les  
 vues  de  Mr.  Horsfield,  contrairement  à l’opinion  que  j’ai  émis  , page  
 2 2 0   de  la  monographie précitée,  où  les  chéiroptères pédimanes  sont  
 réunis anx M o lo s s e s ,  à  la  tête  desquels  nous  avions  placé  le  Chei-  
 romeles  torquatus,  comme  étant  organisé  de  la  manière  la  plus  
 parfaite  par  cette  forme  opposable  du  doigt  extérieur  des  pieds,  
 quoique,  eu  égard  à  l’ensemble  du  squelette,  aux  détails  de  son  
 ostéologie,  à  la  forme  du  crâne  et  surtout  par  le  système  dentaire  
 il  ne  diffère  pas  des Molosses  [Dysopes).  La  séparation  générique  
 que  nous  adoptons  présentement  est  en  quelque  sorte  devenue  nécessaire  
 par  la  découverte  d’une  seconde  espèce  de  pédimane,  organisée  
 exactement  de  la  même  manière  que  celle  dont  on  doit  la  
 connaissance  à  Mr.  Horsfield;  la  ressemblance  entre  ces  deux  chéiroptères  
 est même  si  frappante,  que  nous  avons  hésité  quelque tems  
 à  les  admettre  comme  espèces  distinctes;  ce  que  nous  craignons  
 moins  de  faire  aujourd’hui  vu que  le Cheiromeles  caudatus,  découvert  
 dans  les  îles  de  ia  Sonde  par  K.uhl  et  van  Hasselt,  et  retrouvé 
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