
vol est véloce, mais elle rie sort de sa retraite qu’à la tombée de
la nuit.
MOLOSSE PUMILE. - DYSOPES PUMILUS.
Le plus petit Molosse du genre; de la taille de la pipistrelle
d’Europe. La moitié de la queue enveloppée dans la membrane
interfémorale; l’autre nueetgrële. Oreilles grandes, aussi larges que
hautes, réunies mais divergentes; museau court et obtus. Le doigt
externe et interne très poilus; le dernier un peu opposable; point de
sypbon dans le mâle. Lèvre supérieure plissée, l’inférieurë glabre.
On ruban de poils ras le long des flancs au-dessus comme en
dessous des membranes. Dents incisives | ou § chez l’adulte;
système dentaire du jeune-J. Une forte fausse molaire à la mâchoire
supérieure , au total f.
Pelage très court et lisse, unicolore; les membres à-peu-près
nus; en dessus d’un brun noisette; en dessous gris-brun pâle. Je
n’ai'pas trouvé de syphon dans les mâles, et les sexes n’offrent aucune
différence. Le système cutané est d’un brun légèrement noirâtre.
Les jeunes sont un peu plus clairs ou blanchâtres en dessous;
et légèrement noirâtres en dessus.
Longueur totale de l’adulte de forte taille 3 pouces; envergure
9 pouces; antibrachium to lignes. Dans les sujets qui ne. sont pas
complètement développés, la longueur est de 2 pouces.9 lignes; .envergure
8 pouces.
Synonymie, dysopes pumilds Cretschm. Atlas du voy. de Riïppell,
pag. 69, tab. 27, fig. a. . . . . , , , , ,
Patrie. L ’Egypte, la Nubie et l’Abyssinie; le long des bords de la
mer rouge, à Massauah dans les vieilles bâtisses. Musées de Fianc-
fort et des Pays-Bas.
Nous faisons suivre ici quelques observations additionelles aux
articles des trois molosses décrits vol. 1. pag. 2 3 o à 2 3 6 -
ADDITION A L’ARTICLE DD DYSOPES ALECTO.
Ayant obtenu de'Surinam un grand nombre d’individus dans dif-
férens états d’âge , nous trouvons le moyen de fournir quelques notices
plus détaillées relativement à cette espèce décrite vol. 1. pag.
231 sous le nom de dysopes alecto, sur des sujets en peau.
Plusieurs individus conservés à l’esprit de vin ont servi à nous
faire découvrir que l’espèce est munie au thorax d’une poche ou
siphon assez large, couvert par un repli de la peau et conduisant
à une cavité pourvue de muscles propres, qui servent à la sécrétion
d’un fluide onctueux ; le bord inférieur de ce siphon est pourvu
d’un bourrelet et la cavité se trouve en grande partie cachée par
quelques poils assez longs du devant du cou. Les mâles ont cette
ouverture, mais elle est moins grande chez les jeunes. Le bord de
la lèvre supérieure est garni d’une réunion très serrée de poils ras,
qui forment une sorte de brosse disposée au dessous des narines.
Le pelage des femelles est d’un noir moins décidé que celui des
mâles; les parties supérieures sont d’un noir marron; en dessous
les teintes sont d’un marron plus clair et plus vif. Les femelles n’ont
point de siphon.
Les jeunes dans le premier âge et pourvus des dents de lait ont à
la mâchoire supérieure quatre incisives à pointe contournée vers les
canines ; à la mâchoire inférieure se trouvent aussi quatre incisives
espacées, symmétriquement rangées et trilobées; les canines à cet âge
ne sont pas plus longu'esque les incisives, et on ne voit aucun indice
de talon.
Les individus dans l’âge moyen ne comptent plus que deux en
haut, mais encore quatre en bas; celles-ci sont alors entassées. Les
sujets dans l’ extrême vieillesse n’ont plus d’incisives inférieures ; leurs
canines se touchent exactement.