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 couleur,  les  formes  et  l’ensemble  sont  au  total  semblables à l'espèce  
 précédente,  mais  celle-ci  est  remarquable  par  la  grandeur  de  la  
 tête.et  la  couleur  des  membranes  du  vol  qui  sont  d’un  brun  noir  
 très  prononcé.  Les  canines  et  la  tête  sont  plus  grandes,  et  le  rudiment  
 de  membrane  tenant  lieu  d’interfémorale  est  plus  étroit.  
 Mr.  Horsfield  pense  que,  vu  la  longueur  du  museau,  cette  espèce  
 se  rapprocherait  du Macroglosse kiodote  qui  est  le même  que  son  
 Pteropus  rostratus.  Il  observe  toutefois  que  l’espèce  du  présent  
 article en  diffère  par  le  système  dentaire,  comme  elle  s’éloigne  aussi  
 sous  ce rapport,  des  autres  roussettes  d’Afrique  et  d’Asie,  et que  les  
 deux  espèces,  auxquelles  on  peut  ajouter  encore  le  P ■  PVhilei  et  
 selon  toutes les probabilités mon P . labiatus,  doivent  servir  de types a  
 un  nouveau  genre  (1). 
 Longueur  totale  6  pouces  dont  la  tête  prend 2  pouces;  envergure  
 i  pied  3  pouces. 
 Patrie.  Les  mêmes  localités  que  la  précédente. 
 addition  d'une  espèce  nouvelle  au genre pachysome. 
 PACHTSOME  A  OREILLES  COURTES.  —   PACHYSOMA  
 BRACHYOTDM. 
 Cette espèce,  dont  la  taille  et  les  formes  rappellent  celles  du P •  à  
 courte  queue  en  diffère  néanmoins  par  ses  pelies  oreilles  courtes,  
 arrondies,  dépourvues  de  toute  bordure  marginale  et  de  plis  verticaux  
 internes,  elles  sont  aussi  moins larges  et  toujours  d’une  couleur  
 noire;  le museau  est  aussi  plus  court  et  plus obtus;  le pouce  est  plus  
 grêle,  une  plus  grande  partie  de  sa  longueur  se  trouve  enveloppée 
 (1)  Comme,  dans  ces  deux  espèces,  il  n’est  pas  fait  mention  d’appareil  onctueux  ou  de  touffes  
 de  poils  divergents aux côtés  du  cou,  il  n’est  pas  démontré  que  ces  espèces  en  soient dépourvues,  
 car  les  sujets,  soumis  à  l’examen,  peuvent  avoir  été  du  sexe  féminin. 
 pa rla   membrane  pollicaire;  les  aulres  doigts  de  l’aile ont  la même  
 teinte  que  les  membranes,  tandis  que  le  P.  à  courte  queue  a  les  
 doigts  plus  clairs  que  les  membranes, 
 La  tête  osseuse  présente  les  mêmes  proportions  que  celles  des  autres  
 espèces, mais  le chanfrein paraît plus court, vu  que  le crâne porte  
 un  renflement  plus  grand  au  dessus  des  arcades  sourcilières.  La  
 forme  et  le  nombre  des  dents  sont  les  mêmes  que  chez  les  autres  
 espèces.  Nous offrons  ici  la  longueur des  crânes  de  nos  espèces,  prise  
 d’individus  parfaitement  adultes••  P .   mammïlèvre,  i  pouce  4  lignes; 
   à   courte  queue  I  pouce  2  lignes;  à  oreilles  courtes  1  pouce;  
 m élan acéphale  10  lignes. 
 Le  mâle  de  notre  espèce  est  pourvu  de  touffes  onctueuses  aux  
 côtés  du  cou;  le  pelage  de  ces  touffes  est  plus  long  que  les  autres  
 poils  du  cou  et  se  trouve  coloré  d’une  teinte  rousse  plus  ou  moins  
 vive.  Tout  le  dessus  du  corps  et  la  plus  grande  partie  de  i’interfé-  
 morale  sont  d’une  teinte  brune  roussâtre.  Le  sommet  de  la  tête,  le  
 ventre  et  les  flancs  portent  des  teintes  d’un  fauve  roussâtre. 
 L a   femelle  n’a  point  de  touffes;  elle  est  en  dessus  d’un  brun  ombre, 
  mais la base  des  poils étant d’une  teinte  cendrée, toutes ces parties  
 paraissent  plus  bigarrées  que  dans  le  mâle,  et  elles  ont  une  nuance  
 cendrée;  toutes  les  parties  inférieures  sont  d’un  fauve  brunâtre,  
 souvent  légèrement  cendrées  au  ventre. 
 Les jeunes sont en dessus d’un  brun  noirâtre et en dessous gris foncé. 
 Longueur  de  l’adulte  3  pouces 6  lignes,  dont  la  queue  qui  est  
 libre  par  le bout,  prend  6  lignes;  envergure  de  12a  i 3  pouces, rarement  
 6  lignes  de  plus;  antibrachium  1  pouce  4  lignes. 
 L ’espèce  a  été  indiquée  par  Mr.  Muller  dans  van  der Hoeven  
 Tijds.  voor  natuurl.  ges.  vol.  5.  pag.  146. 
 Patrie.  Les  sujets reçus  au musée  ont  été  trouvés  par Mr. Muller  
 dans  l’intérieur  de  l’ile de Bornéo,  où  il  prit plusieurs  individus  dans  
 une  grotte  calcaire  très  profonde  de  la  rive  du  fleuve  Deweje.  Les  
 Daiaks  bejadjoe  donnent  à  cette  espèce  le  nom  de  pandan,  et  la  
 distinguent  des  pandan  lieli,  qui  sont  des  vespertilions.