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 depuis  par  Mr.  Millier,  nous  a  fourni,  dans  un  nombre  assez  considérable  
 d'individus,  des  deux,  sexes,  des  différences  constantes et  
 caractéristiques;  dont  la  i l.  est,  l’existence  d’un  syphon  ou  poche  
 s'ouvrant  sur  la  poitrine  et  qui  est  propre  au  deux  sexes,  mais,  
 dont  on  ne  voit  pas  de  trace  dans  le  Cheiromeles  torquatus  de  
 Mr.  llorsüeld  (1).  pgï.  par  la  taille,  qui  est  plus  forte  que  celle  de  
 l’espèce  de  Malaca;  et  3‘  par  une  queue  du  double  plus  longue  
 que  celle  de  son  congénère.  Ces  deux  espèces nous offrent  en même  
 temps  quelques  caractères  dans  leurs  formes  extérieures,  au  moyen  
 desquels  il  est  plus  facile  de  les  distinguer  des  M oloss e s,  que  par  
 ceux  qui  peuvent  être  empruntés  de  la  comparaison  établie  sur  les  
 squelettes  de  ces  animaux;  ca r ,  nous  le répétons,  les  formes  de  leur  
 charpente  osseuse  ne  diffèrent  essentiellement  que  par  des  dimensions  
 plus  robustes,  comme  il  est  facile  de  s’en  assuser  en  comparent  
 nos  figures  de  squelettes  de Molosses  vol.  i ,  pl.  24,  avec  
 celui  du  Pe'dimane figuré  pl.  67. 
 Les  caractères  qu’on  doit  énumérer  pour  distinguer  le  groupe  
 de Chéiroptères pédimanes peuvent  être définis  dès lors ,  comme suit.  
 Dents incisives  J  permanentes,  (mais  observées seulement  à  l’état  de  
 développement  complet);  les  deux  supérieures  grosses,  coniques  et  
 fortement  convergentes;  les  inférieures  en  biseau,  petites,  mais  à  
 l’aise  entre  les  talons  des  canines;  ce  qui  ferait  présumer  que  ces  
 dents  sont  permanentes,  ne  subissent  point  d’altération  par  le  développement  
 du  talon  des  canines  et  ne  sont  pas  expulsées  de  leurs  
 alvéoles  comme  cela  à  lieu  chez  les  Molosses  (Dysopes).  Dents  
 canines  §  les supérieures  grandes,  courbées,  cannelées  par  devant  et  
 naissant  d’un  talon  un  peu  plus  large  que  la  dent ;  les  inférieures  
 grosses,  courtes,  obtuses  naissent  d’un  talon  peu  large,  peu  dilaté  
 de côté,  ne formant pas  de  pointe  et  laissant entre-ellessuffisamment  
 d’espace libre, pour  y lo g e r ,à   l’aise,  les deux incisives inférieures dont  
 le  tranchant  correspond  parfaitement  avec  les  supérieures.  Dents 
 (1)  l'observe  toutefois  que  la  description  et  la  figure  données  par  Mr.  Horsfield  ,  reposent sur un  
 seul  individu  en  peau  et mal monté.