
 
        
         
		étroites,  pointues ;  dents  incisives  supérieures  larges  et  à  l’aise ;  inférieures  
 petites  et  par  pair ;  point  de molaire anomale à  la mâchoire  
 supérieure,-  celle  de  l’inférieure  courte,  obtuse. 
 Pelage  long,  rude  et  frisé;  celui  du  dos  soyeux,  lisses  et  lustré,  
 museau  couvert  d’un  poil  ras  à  claire  voie.  L e   mâle  adulte  a  le  
 tour  des yeux  et  le  menton  marron;  le  reste de  la  tête,  tout  le  cou,  
 la  poitrine  et  les  épaules  d’un  roux  doré  très  vif;  le  dos  jusqu’aux  
 lombes  d’un  marron-noirâtre  très-lustré;  la  partie  lombaire,  le  
 coccyx  et  le  fémur  d’un  marron  foncé  passant  au  noirâtre  sur  le  
 milieu  du  ventre  et  vers l’humérus;  membranes noires.  La femelle  
 a  comme  le  mâle  la  tête,  le  cou,  les  épaules  et  la  poitrine  d’un  
 roux  doré,  mais  le  dos  est d’un noir-lustré;  les parties  lombaires sont  
 de  couleur  marron  vif,  et  les  parties  inférieures  d’un marron  noirâtre. 
   Cette  belle  espèce  est  facile  à  reconnaître  du  kalong  et  de  
 l’Edwards  a  la  membrane  interfémorale  rudimentaire,  large  au  
 calcanéum  de  sept  lignes  seulement. 
 Longueur  totale  10  pouces;  distance  du  bord  antérieur  des  yeux  
 à  la  pointe  du  nez  i  pouces  3  lignes;  antribrachium  6  pouces;  envergure  
 de  4 i  à  44  pouces.  Nous  possédons  un  individu  de  3  
 pieds  2  pouces  d’envergure  et  à  antibrachium  de  5  pouces  6  lignes :  
 il  est  à  i’àge-moyen,  le  jeune-âge  ne m'est  pas  connu. 
 Cette  espèce  est  inédite ;  elle  est  du  nombre  des  objets  nouveaux  
 pour  les  sciences  rassemblés  par  les  soins  de  M.  M.  Maeklot  et  
 Millier,  dans  un  voyage  aux  Moluques  et  à  la  Nouvelle  Guinée.  
 Nous  établissons  cette  roussette  nouvelle  sur  l ’examen  de  quatre  individus  
 conservés  à  l’esprit  de  vin,  tous  adulte  ou  à  l ’âge  moyen :  
 l’un  de  ces  sujets,  un mâle,  présente,  par  ses  dents,  les  indices  de  
 l’extrême  vieillesse. 
 Patrie  l’ile  d’Amboine,  où  elle  se  nourrit  de  fruits  moux  et  suc-  
 culens ,  dont  les  parties  fibreuses  sont  rejetées,  ce  qui  fait  qu’elle  
 broie  et  suce  les  fruits  sans avaler  leur  pulpe  ou  se  nourrir  des  parties  
 les plus  dures. 
 ROUSSETTE  DE  MA.CKLOT. — PTEROPUS MACKLOTII. 
 Portrait  de  la  tête  PL  35 fig .  5 . 
 Envergure  peu  considérable  en  proportion  du  volume  du  corps  
 qui  est  moindre  que  celui  de  la  Roussette  Edwards  ou  intermédiaire  
 ,  mais  pas  aussi  gros  et  trapu  comme  dans  les  espèces  désignées  
 sous  les  noms  de  Roussettes  à fa c e   noire  et  à  tête  cendrée.  
 Membrane  interfémorale  de  moyenne  largeur,  bordant  le  tibia  et  
 le  fémur  et  venant  se  réunir  autour  du  coccyx  par  son rudiment;  
 la  membrane  cachée,  en  partie  seulement,  par  les  poils.  Oreilles  
 grandes,  nues.  Chez  le  mâle  un  grand  bouquet  de  poils  rudes  
 ou  touffe  onctueuse sur  les  côtés  du  cou;  incisives  supérieures  égales,  
 bien  rangées,  les  inférieures  petites  entassées;  point  de  dent  anomale  
 à  la  mâchoire  supérieure,  une  grosse  obtuse  à  l’inférieure.  
 Voyez  le  crâne  pl.  36- 
 Pelage  long,  soyeux,  garni  sur  les  parties  inférieures  de  poils  laineux, 
   ceux  uniquement  soyeux  du  dos  et  des  membres  sont  
 courts  et  lustrés;  un  gros  bouquet  de  poils  rudes,  serrés  et  recouverts  
 d’un  enduit  onctueux  se  trouve  sur  les  cotés  du  cou  et  chez  
 le mâle  seulement;  des  poils  lisses  couvrent  l’humérus  et  l’anli-  
 brachium,  et  une  laine  assez  touffue  garnit  la  partie  interne  de  la  
 membrane  du  vol,  depuis  les  flancs  jusque  vers  l’extrémité  de  l’an-  
 tibrachium. 
 L e  mâle  adulte  a  tout  le  sommet  de  la  tête  et  la  nuque  jaune-  
 paille;  les  joues  et  la  gorge  bruns  à  bout  des  poils  jaunes;  poitrine  
 couverte  de  poils  laineux  d’un  brun  jaune  doré;  ventre  brun  marron  
 , mélangé  de  poils  soyeux  d’un  brun-jaunâtre;  côtés  du  cou  et  
 la  région  de  l’omoplate  d’un  beau  jaune-doré;  une  ample  touffe de  
 poils rudes,  d’un marron vif,  forme  sur  les  côtés  du  cou  un pinceau  
 onctueux  qui  recouvre  une  large  glande  odorifère;  tout  le  dos,  depuis  
 les  épaules  jusqu’aux  coccyx  et  les  membres  antérieurs et postérieurs  
 sont  couverts  d’un  poil  lustré,  rouge  de  brique;  les membranes  
 sont  couleur de  feuille morte,  mais un peu noirâtres vers les flancs.