
 
        
         
		comme  chez  les  autres  espèces  de  celte  famille ;  la  dernière  vertèbre  
 se  trouve  assujetie  à  une  large  capsule  cornée,  adhérant  à  
 l’interfémorale,  de  la  grosseur  d’une  petite  fève  évasée;  sur  celte  
 valve  s’en  trouve  une  autre,  plus  ou moins  mobile,  en  capsule  pi-  
 ramidale  et  évasée  comme  la  première;  toutes  les  deux  sont  enveloppées  
 dans  une  peau  très-line  au  moyen  de  laquelle  ces  deux  
 valves  sont  unies.  Les  dents,  pour  autant  qu’elles  ont  pu  être  examinées  
 sur  le  sujet  unique  qui'  à  été  observé,  sont  indiquées à  l’article  
 qui  traite  du  genre. 
 Pelage  très  long,  touffu,  un  peu  frisé,  d’une  teinte  blanchâlro  
 partout;  les  poils  du  dos  sont  longs  de  4  lignes;  le  pelage  est.assez  
 court  sur  la  tête  et  s’étend  jusqu’à  l’origine  du  nez;  les  longs  poils  
 du  dos  sont  étendus  en  deux  touffes  sur  les  côtés  de  l’excroissance  
 bivalve  du  bout  de  la  queue:  ces  valves  cornées  sont  noires;  la  
 membrane  interfémorale  est  d’un  brun  clair. 
 Longueur  totale  2  pouces  10  lignes;  envergure  de  i 3 à  i4 pouces;  
 antibrachium  2  ponces  4  lignes;  de  l’éperon  du  tarse  g  lignes  et  
 demi ;  de  la  valve  5  lignes  en  hauteur  et  5  lignes  de  largeur. 
 Synonymie,  d ic l id d b u s   a l b u s .  P.  de Wied.  Beitr.  zur Naturg.  
 Bras■  vol.  2.  p   242.  —  Abbild.  Naturg.  Brasil•  liv.  1. —   Fischer  
 Synop.  Mamm.' pag.  gg. 
 Patrie.  Mr.  Freyreis,  voyageur  allemand,  a  découvert  cette  singulière  
 espèce  au  Brésil,  près  de  l’embouchure  de  la  rivière  Pardo;  
 il  en  trouva  un  seul  individu  entre  les  feuilles  du  cocos  nucifraga,  
 dont  il  fit  hommage au  Prince  de  Neuwied,  qui  le  reçut  lorsque  le  
 sujet  se  trouvait monté  et  plus  ou moins  endommagé;  circonstance,  
 qui  ne  lui  permit  point  de  donner  une  description  exacte  des  
 dents.  L ’individu  mentionné  fait  partie  des  collections  du  prince,  
 à  Neuwied. 
 QUINZIÈME  MONOGRAPHIE 
 S U R   L E S   G E N R E S 
 A R Ç T I C T E   E T   P A R A D O X U R E . 
 GENRE  ARCTICTE,  -   GENUS  ARCTICTIS.  (1) 
 (Temni. ) —   i c t i d e s .  (Valenc.)  F.  Cuv.) 
 Dents  incisives  f  courtes  et  arrondies.  Ces  dents  diffèrent  un  peu  
 de  celles  des  Civettes  (Viverra)  par  leur  forme  plus  ronde  et  leur  
 tranchant  plus  émoussé.  Canines  §,  très  grandes,  fortes,  longues,  
 larges  et  très  comprimées  en  lames:  les  supérieures  larges,  ayant  
 les  deux  bords  sillonnés  et  tranchans;  les  inférieures  moins  grandes  
 ,  dépourvues  de  sillon  et  isolées  de  la  première  fausse  molaire  
 par ' un  espace  vide  (2:}.  Dents  molaires  f   (3 ) ;  dans  la  mâchoire  
 supérieure  sont  3  fausses  molaires;  la  première  est  petite  et  ronde, 
 ( 1)  Nous  avons donné,  dans  le  tableau méthodique  du premier  volume /page 2 1 ,   les  motifs  
 qui  nous  portent  â  conserver  ici  te   nom  de  genre. 
 (21  Cet  espace  vide  ne  pouvait  être  occupé  par  une  fausse  molaire,  vu  le  développem 
 en t   très  considérable  de  la  canine  supérieure,  dont  l’action'influe  sur  les  branches  de  la  
 mâchoire  fortement  étranglées  à  la  place, qu'occupe  ordinairement  la  première  fausse-molaire 
 d’en  Ras.  -,  •  .  H  %  . . . . 
 . 3,  Mr  Radies  commet  une  erreur,  dans  l’énumération  des  molaires  à  la  mâchoire  infé-  
 rieùre-  il  compte  6  en  bas  dans  » { .  Binturong,-  mais  il  serak  p o s s ib le   que  .la  jeune  se  
 trouve  pourvu  de  ce  nombre,  Notis  n'avons  pas  examiné  de  crane-.dans  la  première  période  
 de  î ’ à j -   l'état  semi-adulte  et  le  développement  parfait  nous  sont  4onnus  sur  six  individus  
 que  nous  possédons,  et  dont  les  molaires  inférieures  sont  au  nombre  de  5. 
 4o