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 Planche  65  fig-  4-5  et  6  crâne,  d’adulte. 
 Caractérisé  par  sa  petite  tête  proportionnelement  à  Sa  taille qui  
 est  d'un  fort  chat  domestique  ou  du  zibet;  par  ses  oreilles  assez  
 grandes,  nues  intérieurement  et  à  leur  bord  extérieur;  comme  
 aussi  par  sa foui'rure  très  touffue,  en  grande  partie  laineuse,  parsemée  
 irrégulièrement de  poils soyeux  noirs  et  longs. 
 Pelage  long,  doux  au  toucher ;  le  laineux  est  cendré  à  la  base  
 et  d’un  blanc  jaunâtre  dans  tout  le  reste  jusqu’à  la  pointe;  de  
 longs  poils  noirs,  soyeux,  sont  assez  abondamment  répartis  sur  la  
 nuque,  le  dos  et  la  queue,  mais  ils  sont  plus  clair-semés  tout  le  
 long  des  flancs  et  sur  le  ventre,  de  façon  qu’ils  recouvrent  imparfaitement  
 la  fourure  laineuse  et  font  paraître  le  pelage  blanchâtre  
 sur  toutes  les  parties  du  corps ;  de  manière,  que  tout  l’animal  est  
 d’un  ton  grisâtre  irrégulièrement  nuancé  de  noirâtre,  exception  faite  
 toutefois  du  bout  de  la  queue  et  des  quatre  extrémités  qui  sont  
 d’un  brun  noirâtre  pur,  ou  d’un  noir  parfait  chez  quelques  individus; 
   la  nuque,  le  dos  et  la  croupe  sont  d’un  ton  plus  noir  que  
 les autres  parties  du  corps  ,  vu  que  les  longs  poils  soyeux  y  sont  
 réunis  en  plus  grand  nombre  qu’aux  flancs  et  au  ventre,  où  ils  
 sont  très  clair-semés.  Toute  la  circonférence  du museau  et  l’espace  
 où  les  yeux  sont  placés,  offrent  une  teinte  blanche,  ou  bien  grise  
 chez  quelques  individus;  une  bande  brune  transversale  passe  sur  le  
 museau  et  une  autre  s’étend  de  chaque  côté  sur  la  joue;  le  front  
 est  gris  et  la  base  interne  des  oreilles  blanchâtre  ;  celles-ci  sont  
 nues  intérieurement  et  à  leur  pourtour  extérieur ;  les  moustaches  
 sont  d’un  brun  café.  Longueur  totale  2  pieds  io  pouces  dont  la  
 queue  prend  16  pouces;  distance  du  bord  antérieur  des  yeux  à  la  
 pointe  du  nez  1  pouce  7  lignes;sur  un  sujet  adulte,  le  même  dont  
 le  crâne  est  figuré  pl.  65  fig.  4"5  et  6.  La  livré  du  jeune  âge  ne  
 m’est  pas  connue.  La  description  des  individus  observés  à  Londres 
 par  M. Ogilby, ne  diffère  pas  de  celle,  que  je  viens  de  tracer,sur  la  
 vue  de  deux  sujets  à  l’état  adulte. 
 Synonymie',  viverra bondar.  Blainv.  sur un dessin  vu  à  Londres.  
 — civette BONDAR.  Desmarest,  Mamm.  pag.  210.  Esp.  3 2 1.  —  
 PARADOXüRDS  BONDAR.  Gray,  lllust.  o f  Ind.  Zool.  vol.  2  avec  une  
 bonne  figure.  —  paradoxurds  pennantii.  Gray,  lllust.  v.  2 ,  autre  
 figure  du  bondar,  probablement  sur  un  sujet  à  pelage  un  peu  plus  
 nuancé  de  roussâcre. 
 Patrie.  M.  Ogilby  me  marque  que  cette  espèce  est  commune  
 dans  les  ménageries  de  Londres.  Elle  habile  le  continent  de  l’Inde  
 et  se  trouve  abondamment  dans  les  forêts  qui  s’étendent  de  Saha-  
 rum  à  Delhi;  ceux  des  musées  de  la  Société  zoologique  de  Londres  
 et  des  Pays-Bas  sont  duNepaul. 
 PARADOXURE  A  TROIS RAIES.  —  PARADOXÜRUS  
 TRIV1RGATÜS. 
 Planche  63 fig .  1 ,   le  squelette  réduit  au  f. 
 Taille  moins  forte  que  le  chat  domestique;  queue  de  la  longueur  
 du  corps  et  de  la  tête,  souvent même  plus  longue.  Oreilles  larges  ,  
 courtes,  demi-circulaires,  totalement  nues  à  la  face  interne  et  couvertes  
 extérieurement  d’un  poil  ras,  clair  semé.  Pieds  à-peu-près  
 totalement  plantigrades;  ongles  grands,  larges,  demi  rétractiles  et  
 blanchâtres.  Le  crâne  est  un  peu  alongé;  les  arcades  zygomatiques  
 un peu grêles;  l’apophyse  suborbitale est très  longue,  ne  laissant qu’un  
 peu  de  vide  entre  son  extrémité  et  l’arcade;  le  palais  forme  subitement  
 colline  à  la  hauteur  de  la  grande  molaire ;  il  est  fortement  
 creuxidepuis-là  jusqu’aux  incisives.  Les  deux  tuberculeuses  sont  petites  
 et  diffèrent  peu  entre  elles  par  la  grandeur,  mais  l’arrière  est  
 beaucoup  moins  forte;  les  collines  sont  obtuses, même  totalement  
 usées  dans  les  crânes  de  très  vieux  individus.  L a   crête  coronale  n’est