
 
        
         
		6  lignes;  envergure  8  pouces  6  lignes;  antibrachium  î  pouce  8  
 lignes. 
 Patrie.  Cette  espèce  nouvelle  nous  a  été  envoyée  de  Surinam,  
 mais  sans  indication  précise  de  demeure habituelle ; le seul  individu  
 que  nous  ayons  vu ,  fait  partie  du Musée  des  Pays-Bas. 
 GENRE Q U EUE -B IV A LV E . —  G E  N U S  D I  C L ID  U R US ( i }, 
 Incisives  supérieures  probablement  2 ?  l’auteur  cité  n’en  trouva  
 qu’une  dans  l’intermaxillaire  brisée  du  seul  individu  qu’il  obtint  
 dans ses  voyages; la  place  qu’occupait  celte  dent  lui  lait conjecturer  
 qu’il  ne  pouvait  y  en  avoir  que  deux; — mon  opinion,  déduite  de  
 l’analogie  que  je  trouve  dans  la  forme  de  la  tête  osseuse,  et  dans  
 celle  de  la  membrane  interfémorale,  comparées  à  ces  parties  dans  
 les  Emballonures,  me  porte  à  conjecturer,  qu’on  trouvera  dans  
 la mâchoire  supérieure  4  incisives  par paire;  car  l’existence  de  deux  
 incisives  réunies  fait  soupçonner  un  os  intermaxillaire  parfait,  tandis  
 que  j e   présume,  qu’il  doit  être  rudimentaire;  la  forme  du  
 chanfrein  et  celle  de  la  mâchoire  inférieure  font  soupçonner  qu’il  
 en  est  ainsi :  si  l’auteur  n’eut  pas  constaté  l’existence  d’une  dent  
 encore  existante,  j’aurais  pu  admettre  la  nullité  d’incisives  supérieures  
 et  l’existence  seulement  d’un  cartilage  tenant  lieu  d’intermaxillaire, 
   comme  chez  les  Taphiens; vu  que  le  crâne, mais  surtout  
 la  forme  du  chanfrein  du  Diclidure ,  ressemble  exactement  à  ces  
 parties  chez  toutes  les  espèces  des  genres  précédents. 
 Dans  la  mâchoire  inférieure,  continue  l’auteur,  se  trouvent  G  
 incisives,  distribuées  trois  de  chaque  côté,  adossées  contre  les  canines  
 et  laissant  au  milieu  d’elles  un  espace  vide;  ces  incisives  sont  
 petites  et  trilobées.  Canines supérieures  dirigées  en  avant,  coniques,  
 comprimées,  légèrement  courbées,  munies  d’une  dent  interne;  cel- 
 (1)  Tout  ce  qui  est  re’atif à  ce  genre  est  emprunié  des  observations du  Prince  de Nèmvied,  
 consignées  dans  les  Beiirage  zur  Naturg.  Brasil.  vol.  2. 
 les  inférieures  sont  droites,  avec  une  rainure  proéminente.  Molaires  
 5  en  haut  comme  en  bas;  les  supérieures  ont  une  fausse  molaire  
 accollée  à  la  canine  et  très  petite,  puis  se  trouve  un  vide,  suivi  de  
 4  fausses  molaires  très  pointues; les  inférieures  comptent  deux  fausses  
 et  trois  fortes molaires à collines.  La mâchoire  inférieure  est  plus  
 longue  que  la  supérieure.;  le  chanfrein  de  forme  elliptique  porte  
 une  forte  excavation.  La  queue  au  lieu  d’offrir  une  pointe  libre  
 au  dessus  de  la  membrane  interfémofale,  présente  dans  ses  deux  
 dernières  vertèbres  une  dilation  cornée  très-extraordinaire ,  unie  à  
 la  membrane  et  prenant  la  forme  de  deux  capsules,  placées  l’une  
 sur  l’autre;  la  première  capsule  adhère  à  la  dernière  vertèbre';  elle  
 est  évasée  en  forme  de  croissant  et  se-trouve  unie  par  sa  partie  postérieure  
 à  la  membrane;  la  seconde,  plus  ou  moins  mobile,.est  
 petite,  triangulaire,  pointue,  également  évasée,  unie  à la  membrane,  
 adaptée  à  la  première  capsule  et  pouvant  agir  plus  ou  moins  librement  
 sur  elle  comme  un  coquillage  bivalve,  avec  cette  différence,  
 qu’une  peau  très  fine  sert  à  les  réunir;  les  ailes  et  la  membrane  
 interfémorale  ont  les  mêmes  formes  que  dans  lés  autres groupes  de  
 cette  petite  famille.  On  n’en  connaît  qu’une  espèce, basée sur  la  vue  
 d’un  sujet  monté. 
 QUEUE-BIVALVE  BLANCHE.  —  DICLIDÜRÜS  ALBUS. 
 Planche  60.  fig.  16.  L ’inter fémorale. 
 Cette  espèce  remarquable  est  de  la  taille  de  notre' nodule  d’Europe. 
   Oreilles  courtes, mais  larges;  tragus  court  et  arrondi; museau  
 court  et  pointu;  antibrachium  long;  le  pouce  engagé  par  la  base  
 dans  la  membrane  pollicaire;  la  membrane  interfémorale  est  très-  
 ample,  découpée  dans  le  milieu,  soutenue  par de  longs  tendons  du  
 calcanée  et  poilue  à  sa  base;  la  queue  est  terminée  d’une  manière  
 toute  particulière;  elle  n’atteint  que  vers  la  moitié  supérieure  de  la  
 membrane ;  mais  au  lieu  de  perforer  celle-ci  par  une  pointe  libre