
p e tite , ob tu se , hors de la rangée et placée’ derrière le talon de la
c a n in e (l). E n tou t, à l’état normal 3o dents et 3a dans le jeun e,
rarement 34 lorsque la petite pointe existe encore derrière le talon
des canines.
Indépendamment de la différence dans le nombre et dans la
forme des dents chez les Nyclicés et les Vespertilions, leur crâne
offre aussi quelques caractères identiques dans les u n s, com m e chez
les autres. Les Nycticés ont le chanfrein très é la r g i, lis s e , sur un
plan horizontal et angulaire; la boîte très étranglée entre les arcades
zyg om a tiq ue s, large et bombée vers l’o c c ip u t, où elle est pourvue
d’une arrête co ron ale , qui > forme une élévation très saillante de
l’occipital. L ’inlermaxillaire très-rudimentaire est soudé de , telle
sorte au ma x illa ire , qu’il semble former une pièce , et les deux paires
d’incisives pointues sont séparées par un .large intervalle; elles
semblent naître de la m êm e alvéole ; à l’état adulte il ne reste plus
qu’une incisive de chaque côté , et l’alvéole unique est accolée comm
e u n tu be adhérant à l’alvéole de la canine.
Cette forme élargie du chanfrein et de la boîte cérébrale m u nie de
son arrête sa illan te , donne à’ la physionomie des Nycticés quelque
ressemblance à la tête, des chiens roquets-dogue; leur gueule est
gran d e , leur museau obtus e t leur tête paraît encore plus large par
l’écartement des oreilles, très peu compliquées, toujours courtes et
arrondies, et leur traguS court e t obtus. Leur pelage est aussi le
plus souvent court et très lisse ; chez quelques espèces on remarque
des parties dénudées au bas ventre, au croupion et aux cuisses.
L e genre Nycticé à été établi par Rafinesque sur deux espèces,
q u e , malheureusement nous n’avons pas pu voir en nature et qui
sont classées ici dans le supplément ou la partie compilée. L e genre
Atalaphe du même auteur repose simplement sur un N y c tic é américain
, Vespertïlio novaeboracensis , p arvenu à l’extrême vieillesse et
ayant perdu toutes ses incisives, sans laisser de trace alvéolaire ;
(I) Cette fausse molaire, à peine visible, tombe assez régulièrement, elle est toujours
b ors de fonction et sans correspondante en bas.