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 MONOGRAPHIES  DE  MAMMALOGIE. 
 public,  tandis qu’il  me  fournit  l’occasion,  de  mettre  sous  les  yeux  
 des  savans,  les  résultats  d’une  partie  des  intéressantes  et  studieuses  
 observations  d’un  naturaliste  ,  aussi  éclairé  dans  ses  investigations  
 que  consciencieux  narrateur  des  faits  qu’il  a  pu  recueillir  sur  les  
 lieux;  Mr.  le  Dr.  TVlüller,  revenu  au  milieu  de  nous  après  tant  
 d’années  d’absence,  si  utilement  employées  et  pendant  lesquelles il  
 vit succomber successivement  le plus grand  nombre  de  ses collègues,  
 n’a  rien  omis  pour  rassembler  tous  les  documens  nécessaires  au  
 complément de  l’histoire  naturelle  d’un quadrumane,  qui  a  fixé  depuis  
 longtems  l’attention  des  naturalistes et  qui a fourni  matière à un  
 si  grand  nombre  d’écrits  divers. 
 Wons empruntons  les détails  présentés  ici  sous  forme  d’extrait  d’un  
 mémoire  détaillé  de  Mr.  Mr.  Scmegel  et  Millier,  publié  dans  le  
 grand  ouvrage  scientifique  sur  les  possessions  Néerlandaises  dans  
 l'Inde  (1);  ouvrage  dont  plusieurs  livraisons  ont  déjà  vu  le.jour;  
 tandis que  pour  tous  les  détails  des  formes  extérieures  et  de  l’osléo-  
 logie  comparée  de  l’orang  de  Bornéo on renvoie  au premier mémoire  
 que  j’ai  publié  page  n 3  de  ce  volume.  J’aurais  désiré  fournir  aussi,  
 dans  ce  second  travail,  les  observations  d’un  bien  grand  intérêt pour  
 la  science, que  Mr,  le  Professeur  Sandifort  vient  d’ajouter  à  cette  
 notice  historique  de  l'orang-outan,  notamment,  tous  les  détails  de  
 l’anatomie  faits  sur  un  sujet  adulte;  mais,  vu  que  cette  partie  du  
 mémoire  perdrait  de  sa  valeur  par  la  forme  analytique  et  qu’elle  
 est  trop  volumineuse  pour  la  donner  ici  traduite  textuellement,  
 nous  invitons  les  anatomistes  d’avoir  recours  à  l’original. 
 Avant  de  tracer  les  détails  concernant  les  moeurs  et  le  genre  de  
 vie  en  liberté  de Vorang-outan, il  sera  nécessaire  d’exposer quelques  
 vues nouvelles  sur  la  question  qui  partage encore  l’opinion  des naturalistes; 
   celle  de  l’admission  basée  sur  l’existence  d’une  seule  ou  
 bien  de  plusieurs  espèces  de  ces  grande  singes  de  l ’Inde;  question  
 que  j’ai  dû  laisser  plus  ou  moins  dans  le  vague  lors  de  la  publica- 
 ( 1)  V'jrJiandelingen  over  de  natuurlijke  geschiedenis  der Nederlandsche  overzeesche bezittingen ■  et les  
 planchcs ,  1  a  7bis,  qui  accompajjnent  cc  travail  sur  le  Simia  safyrus.