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  où  ils  s’accrochent  au  plafond  et  aux  parois  des  galeries;  partout  
 où  se  trouvent  de  semblables  retraites  on  est  sûr  d'y  rencontrer  
 les  Pachysomes,  de  façon  qu’ils  se  choisissent  des  gîtes,  aussi  
 bien  parmi  les  rochers  baignés  par  la  mer,  que  dans  ceux  d’une  
 haute  élévation  de  plus  de 6000  pieds.  Vers  la  nuit  ils  abandonnent  
 ces  retraites  et  vont  à  la  recherche  dés  arbres  dont  les  fruits  leur  
 servent  de  nourriture,  à  laquelle  ils  ajoutent aussi  celle  des insectes.  
 Le  Macroglosse kiodote  qui  est  répandu  dans  toutes  les  îles  de  la  
 Sonde;  à  Amboine,  Célèbes  et  .Timor,  se  cache  de  jour  entre  les  
 grandes  feuilles  des  palmiers,  des  bananes  et  dans  les  touffes  des  
 différentes  espèces  de  bambous;  il  se  nourrit  de  fruits.,  de  bourgeons  
 et  de  feuilles,  comme  aussi  d’insectes.  La  manière  de  vivre  
 de  la  Harpie  de  P  allas  n’a  pas  encore  été  constatée;  il  résulterait  
 de  la  dissection  d’un  sujet,  pris  à  Amboine,  qu’elle  ne  vit  pas  de  
 fruits, Mr.  Muller  n’ayant  trouvé  dans  son  estomac  que  des  restes  
 de  coléoptères  et  de  diptères.  Le  Céphalote  et  la  Mégère  qui  nous  
 occupent  spécialement  dans  cet  article,  vivent de  fruits  et  d’insectes.  
 Les  caractères  qui peuvent  servir  d’indices  à  ce  nouveau  genre  sont: 
 Dents  incisives  f ;   les  supérieures  extrêmement  grêles  et  petites;  
 très-espacées,  isolées  enlre-elles;  les  deux  à  la  mâchoire  inférieure  
 fines  et  séparées;  remplissant  totalement  l’espace  entre  les  canines  
 qui  sont  plus  rapprochées  que chez \espachy s ornes.£\an\nes §, moins  
 fortes  et plus pointues  que  chez lés pachysomes; molaires Ts5,  absolument  
 comme dans  ce  dernier  groupe.  Nombre  total  des dents  28. La  
 forme  totale  du  crâne  comme  de ses  principales  parties  sont  comme  
 dans  la  harpie,  mais  il  y  a  différence  dans  les.os  du  nez,  qui  sont  
 pins  longs,  en  boutoir  et  terminés  par  un  renflement  en  guise  de  
 deux  tubes,  ce  qui  fait  que  l’extrémité  nasale  forme  une  ligne  perpendiculaire  
 avec  l’intermaxillaire. 
 Pour  la  taille  comme  par  les  dimensions  la  mégère  ressemble  à  
 la  harpie,  mais  les  tubes  des  narines  sont  moins  proéminens  que  
 chez  cette  dernière ;  celle-ci  a une  queue  assez  longue et  libre,  tandis