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 moins  développées  que  dans  les  autres  paradoxures.  toutefois  plus  
 que  chez  celui  à  deux  taches. 
 Le  pelage  est  court,  rude ,  un  peu  crépu  et  cotonneux ;  celui  de  
 la  queue  est  plus  lisse  et  à  poils  soyeux  plus longs.  Les  oreilles  sont  
 peu  élevées  au-dessus  du  crâne,  couvertes  extérieurement  de  poils  
 ras.  L ’espèce  varie  considérablement  par  les teintes du  pelage,  mais,  
 vu  sa  fourrure  courte  , elle  conserve  une même  et  constante  distribution  
 dans  la  forme  des  trois  raies  du  dos. 
 A-  Toutes  les  parties  supérieures , les  flancs  et  les  deux  faces  des  
 membres  sont  d’un  gris  couleur  de  Cendre mélë  d’une  légère  teinte  
 argentine;  trois  raies  noires  parallèles  et  peu larges  sont  disposées  sur  
 le  dos ; elles  s’étendent  de l’échine  à  la  croupe jusque  vers  la  hauteur  
 des cuisses; celle du milieu suit la lignedorsale et les deux autres, de chaque  
 côté sont  placées  à  un  pouce  d’intervalle. La  tête,  les joues et la  
 première moitié  de  la  queue  sont  d’un  cendré  noirâtre  ;  le museau,  
 le  tour  des  yeux ,  l’extrémité  de  tous  les  pieds  et  l’autre  moitié  de  
 la  queue  sont  d’un  noir  parfait;  la  face  externe  du  lobe  de  
 l’oreille  est  couvert  de  poils  noirs;  le  menton,  le  devant  du  cou  et  
 le  ventre  sont  d’un  blanc  grisâtre ;  les moustaches plus  longues  que  
 la  tête  sont  noires.  Longueur  totale  2  pieds  8  pouces ;  dont  la  
 queue  prend  y  pouces ;  distance  du bord,  antérieur  des  yeux  à  la  
 pointe  du nez  1  pouce  6  lignes.  Sur  deux  individus  de'Java,  parfaitement  
 adultes  et  du  sexe  masculin.  Le  squelette  d’un  troisième  
 sujet  est  figuré,  réduit  aux  deux  tiers,  pl.  63  üg.  1. 
 B .  Pelage  du sommet  de  la tête,  du dos,  des  flancs  et des membres  
 d’üri  brun  café  clair,  mais  la  pointe  du  pelage  porte  quelques  
 traces  d’une  teinte  lustrée  ou  argentine ;  les  trois  raies  du  
 dos  sont  d’un brun noirâtre ;  tour des yeux et l’espace  entre  cet organe  
 et  le  museau  d’un  brun  foncé;  le  front,  les  joues,  le  menton,  le  
 devant  du  cou  et  toutes  les  parties  inférieures  d’un  blanc  jaunâtre;  
 la  base  de  la  queue  d’un  brun  clair,  et  le  reste  depuis  la  moitié  de  
 sa  longueur  jusqu’au  bout  blanchâtre.  Toutes  les  moustaches  d’un 
 blanc  pur.  Longueur  2  pieds  9 pouces  dont  la queue  prend  18  pouces. 
   Sur  une  vieille  femelle  de  Java. 
 c.  La  couleur  du  museau , de  la  nuque  et  du  dos  d’une  teinte  
 isabelle ;  le  tour  des  y eu x ,  Tespaoe  entre  cet  organe  et  le  museau  
 ainsi  que  les  trois  raies  du  dos  d’un  brun  foncé;  toutes  les  autres  
 parties  du corps, la  tête  et  la  totalité  des  quatre membres  d’un  blanc  
 légèrement  roussâtre, mais  à  teinte  blanche-jaunâtre  aux  parties  inférieures; 
   toute la queue  d’un  brun-jaunâtre, irrégulièrement nuancée  
 de  brun  foncé ;  quelques  sujets  ont  plus ou moins  de brun  au  front  ,  
 entre  les  yeux; leur  queue  est  toute brune  sur  une  partie  de  sa  longueur, 
   ou  bien  elle  est  totalement  blanchâtre,  quelquefois  marbrée  
 de  ces  deux  couleurs;  une  partie  des moustaches brune, l’autre  blanche; 
   la  teinte  générale  du  pelage  plus  foncée,  souvent  en  partie  
 d’un  cendré  plus  ou  moins  clair  et  les  trois  bandes  du  dos  d’autant  
 plus  sombres  ou  noirâtres,  suivant  la  nuance  plus  claire  ou  plus  
 foncée  du fond  du  pelage.  Taille de  la variété  précédente ou de deux  
 pouces  moins  grande.  Sur  plusieurs  sujets  des  deux  sexes,  originaires  
 de  Java  comme  de  Sumatra. 
 D.  M.  Ogilby me m arque  que  le  sujet du  musée  britannique  est  
 un Jeune ,  dont  la  couleur  du  fond  du  pelage est d’une  teinte brune;  
 une  large  bande  blanche  couvre  la  face ;  la  tête  est  d’une  nuance  
 Café-clair.  L ’individu  est de  Sumatra ;  celui qui  est  au  musée  d e là   
 Société  zoologique  de  Londres  est  indiqué  comme  ayant  les  Molu-  
 ques  pour  patrie,  ce  qui  est  évidemment  erroné;  puisque  M.  Mulle 
 r ,  qu’un  séjour  de  douze  années  dans  l’archipel  des  Indes,  à  mis  
 à  même  de  connaître  l’habitat  des  animaux  de  ces  contrées,  nous  
 assure,  qu’il  n’a  pas  trouvé  de  paradoxures  aux  Moluques. 
 Synonymie,  p a r a d o x u r d s   t r i v i r g a t u s , sur un sujet déposé jadis sous  
 c e   nom  a u   Musée  des  Pays-Bas,  dont M  Gray  a   fait  V iV E R R A   t r i y i r -   
 Gata.  Spe'cil.  Zool.  p.  9 .— Muller.  Verhaml.  Natuurk.  Gesch.  des  
 Ind.  archip.  sp.  5. 
 Patrie.  On trouve  cette jolie espèce, à pelage singulièrement variable  
 tant  à  Java  qu’à  Sumatra,  mais  elle  habite  des  localitées toutes  dif