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 L ’fle  où  on  la  trouve  n’est  pas  indiquée. 
 l a   n o c t u l e   d e   s d m a t r a .  Serait  un  peu  plus  petite que  la  noctule  
 d'Europe, mais  du  reste  tout-à-fait  semblable. 
 Longueur  totale  3  pouces  6  lignes, dont  la  queue  prend  1  pouc#  
 4  lignes;  envergure  g  pouces. 
 C'est  Alfred  Duvaucel  qui  en  a  fait  l ’envoi  de  Sumatra  au  Musée  
 de  Paris.  Remarque.  Le Musée  des Pays-Bas  n'a  pas  encore  reçu  ce  
 vespertilion, qui pourrait  bien être  la même espècè que  le vespertilion  
 noctuline  du  continent  de  l’Inde,  décrit  par  Mr.  Geoffroy,  et  dont  il  
 est  fait  mention  dans  le  supplément  de  cette  monographie. 
 v e s p e r t i l io n   j a v a n a i s .  A   la  tête  des  noctuloïdes,  les  oreilles  
 échancrées  et  les  oreillons  en  couteau.  Toutes les  parties  supérieures  
 du  corps  d’un  brun  uniforme;  les  parties  inférieures  blanchâtres.  
 Les  poils  n’ont  ces  couleurs  qu’à  leur  pointe ;  ils  sont  noirs dans le  
 reste  de  leur  longueur. 
 Longueur  totale  2  pouces  8  lignes,  dont  la  queue  prend  1  pouce  
 î  ligne ;  envergure  y  pouces. 
 Mr.  Busseuil,  chirurgien  de  la  corvette  la  Tbétis,  en  a  fait  la  
 capture  à  Java.  —   Remarque.  Ce  vespertilion  javanais  est  selon  
 toutes  les  probabilités  un  jeune,  ou  sujet  pas  encore  complètement  
 développé  de  vespertilio  imbricatus  de  notre  recueil. 
 v e s p e r t i l io n   d e   Co r o m a n d e l .  A la  tête des  noctuloïdes,  les oreilles  
 échancrées, les  oreillons en  couteau.  Les parties  supérieures du corps  
 sont  d’ un  brun  gris  jaunâtre,  et  les  parties  inférieures  blanchâtres;  
 les  poils  sont  noirs  dans  les  trois  quarts  de  leur  longueur,  et  d'un  
 blond  jaunâtre  à  leur  extrémité. 
 Longueur  totale  2  pouces  Alignes,  dont  la  queue  prend  1  pouce  
 î  ligne ;  envergure  6  pouces 6  lignes. 
 Leschenault  a  rapporté  cette  espèce  de  Pondichéry.  —  Remarque. 
   Cette  espece  ne  nous  est  pas  connue. 
 G ENR E  FURIE.  —   G E  JY US  F U R I A .   (F-  Cuv.) 
 Dents  incisives  3;  les  supérieures  de même  grandeur  et  pointues;  
 les  inférieures  placées  régulièrement  sur  un  arc  de  cercle,  à  l’aise  
 et  trilobées.  Les  canines  supérieures,  beaucoup  plus  épaises que  les  
 inférieures, sont  à  trois  pointes ( î); des deux latérales, l’une  est  tournée  
 vers  les  incisives,  l’autre  vers  les  molaires.  Les  molaires supérieures  
 5 , dont  deux  fausses ;  à  la  mâchoire  inférieure  6 , dont  trois  fausses. 
 Le  type  de  ce nouveau  genre,  que Mr.  F.  Cuvier  désigne  sous  le  
 nom  de furie  à  cause  de  sa  singulière  figure,  est  de  petite  taille  et  
 frappe  d’abord  la vue  par  son  museau  camus  et  hérissé  de  poils raides, 
   parmi  lesquels  se  montrent  des  yeux  saillans,  qui  ajoutent  encore  
 à   l’expression  bizarre  de  sa  physionomie.  Les  dents  incisives  
 supérieures  sont  au  nombre  de  quatre,  de  même  grandeur  et  
 pointues,  et  les  externes  sont  sans  aucun  rapport  avec  les  canines  
 inférieures;  chez  les  vespertilions  au  contraire,  les  incisives  moyennes  
 sont  plus  grandes  que  les  latérales,  et  celles-ci  sont  echancrees  
 par leur  opposition  avec  les  canines  d’en  bas.  Les  incisives  inférieures  
 au  nombre  de  six,  placées  régulièrement  sur  un  arc  de  cercle,  
 sont  à  trois  dentelures,'et  en  cela  elles  diffèrent  de  celles  des  vespertilions, 
   lesquellt*  sont  comprimées entre  les  canines  et  placées  les  
 unes  devant  les  autres.  Les  canines  supérieures,  beaucoup  plus  
 épaisses que  les  inférieures,  sont  à  trois  pointes,  une  antérieure  et  
 une  postérieure,  petites,  et  la  moyenne  forte,  grande  et  conique.  
 Les  canines  inférieures,  de  forme  cylindrique,  ont  aussi  une  pointe  
 antérieure  et  postérieure;  et  ces  deuts,  aux  deux  mâchoires  de  
 formes  tout-à-fait  anomales,  ont  plus  de  rapport  avec  des  fausses  
 molaires  qu’avec  des  canines,  caractère  qui  leur  est  commun  avec  
 celles  de  beaucoup  d’autres  insectivores.  Les  molaires  sont  comme  
 celles  des  vespertilions. 
 Les  frontaux  et  les pariétaux  se  relèvent  presque  à  angle  droit  au-  
 dessus  des  os  du  nez;  toutes  les  parties  postérieures  ayant  suivi  ce 
 (I)  Apparemment  comme  j<?  l’ai  fait  remarquer  chez  les  Emôaltonures,