polythrix y la membrane interfémorale est très peu velue. Les cou-
leurs du pelage sont en dessus d’un brun marron foncé et en dessous
tirant légèrement sur le grisâtre.
Longueur du corps et de la tête 4o,«de la queue 4.0; antibrachium
38 ; envergure 254. Ce qui revient au pied de Paris à ; longueur
totale 2 pouces 9 lignes, dont la queue prend la moitié;
antibrachium 1 pouce 4 lignes; envergure 9 pouces.
En comparant cette courte notice aux détails fournis par le Prince
de Neuwied sur son V. noirâtre, on serait tenté de les associer, mais
la queue de ce dernier a seulement moitié longueur du corps. —?
L e V . léger par sa petite taille et ses dimensions ressemble beaucoup
à mon V . parvule, mais celui-ci a les oreilles petites, droites et
pointues. Il parait conséquemment que ce V. leger forme en effet
une espèce distincte.«
Synonymie, v e s p e r t i l i o l a e y i s . lsid. Geoff. Ann. des sciences
nat. vol. 3. pag. 444. — Fischer Syriopl mamm.
Patrie. Mr. Aug. Saint-Hilaire a rapporté cette espèce du Brésil.
Des sujets font partie du Musée de Paris.
N O T I C E C OM P I L É E
S U R
QUELQUES ESPÈCES DU GENRE VESPERTILION, INDIQUÉES PAR LES
AUTEURS, MAIS QUE JE N’AI PU VOIR EN NATURE.
A la suite des nombreuses espèces, toutes décrites d’après'nature,
ou dont il existe des bonnes figures ou à défaut de celles-ci des
descriptions détaillées, il en reste encore un grand nombre dont
les naturalistes font mention en des termes vagues, ou d’une manière
très superficielle; quelques autres ont été décrites avec plus
de soin; nous reproduisons ces notices, en les accompagnant de
quelques remarques.’
SËCT P I. ESPÈCES & EUROPE.
Je cite en premier lieu les cinq espèces d’Europe que Mr. Brehm
de Renthendorf pre'tend avoir découvertes dans les environs de sa
demeure. Il les signale'dans son Om is , 3“ « cahier, pag. 25 et suivantes,
en ces termes.
VESPERTiiio su bm u r in u S. Les oreilles beaucoup plus courtes que la
tête; la canine supérieure sans bord marqué par derrière, de façon
que la première fausse molaire est isolée ; la seconde fausse très
marquée; les deux fausses .molaires inférieures passablement longues
et pointues (1). Envergure de 17 à 18 pouces.
Parties supérieures du corps à peine tirant au brun ; le dessous
du corps d’un gris - clair passant au blanchâtre ; le museau gris-
noirâtre.
Elle se trouve dans les trous des arbres frutiers, se nourrit de
grands insectes, et vole le soir dans les habitations.
Cette espèce présumée nouvelle peut à peine prendre rang comme
variété du murinus.
v e s p e r t i l i o w i e d i i . Les.oreilles très petites; partie libre de la
pointe de la queue longue de 2| lignes ; largeur des ailes moyenne.
Le pelage long et soyeux. Envergure de i 5l a 16 pouces.
Les parties supérieures du corps sont, gris-brunâtre foncé, et les
inférieures gris-clair ; le museau noir-grisâtre ; les membranes en
dessus gris-noirâtre, en dessous noir-grisâtre.
Une espèce, dit Brehm, très rare dans ces contrées ; elle n’est
guère plus petite que le myotis, mais se distingue de celle-ci par
les petites oreilles'j'par les ailes plus étroites, son pelage long et sa
coloration. — Elle vit dans les trous d’arbres et ressemble par ses
moeurs à l’espèce précédente.
W) des caractères serviraient'è la distinguer du V . murinus qui a ces dents plus petites
et obtuses. Mais on sait du reste les effets de la détrition sur la forme des dents, dans les
périodes différentes de l’ê g e , ponr ne tenir aucun compte de ces distinctions subtiles, dont
Mr.'Brehm est habituellement si prodigue. — Nous avons cru devoir conserver les indications
des dimensions t e ll# que Mr. Brehm les donne, elles sont d’après le pied de Rheinland.