
Dimens: (d’un jeune, d’après Tyson).
pouc. ligh
Hauteur du talon au sommet de la tête- • 2 )) 6
Depuis la lèvre supérieure jusqu’à l’occiput. » 9 7
Long, du bras...................................................... 1 4 »
» de la main............................................ ..... » S )>
» du p o u c e ........................... ..... . . .
Haut, des extrémités postérieures, depuis le
» 1 3
t a l o n ................................................. » 1 1 3
Long, du pied. .................................................. » 5 5
» du pouce . . . . . ...................... » 1 ' 5.
»Les proportions de cet animal, quant au tronc et aux membres,
»sont mieux que dans Y orang-outang celles de l’homme: les bras
»ne sont qu’un peu plus longs, ainsi que les mains ; mais les
» pieds sont plus courts; les pouces sont remarquables par leur très-
» grand écartement des autres doigts, principalement en arrière, où
»ils sont plus longs et plus forts; leur brièveté est telle en avant
»qu’ils finissent quand les phalanges digitales commencent. La face
»est nue, le museau plus large que chez l’homme, ce qui est vrai
» principalement des lèvres-
»Les oreilles, si ce n’est qu’elles sont agrandies plus vers le haut
»qu’au dessous du trou auditif, tout comme dans l’homme. La lete
»est ronde, ce qui cependant n’est point apparent à cause dune
»forte saillie des bords orbitaires supérieurs, qui forment meme une
»lame avancée au-dessus des yeux, ce qui produit un effet très
»singulier. L e nez est épaté et ouvert, haut, à une distance moyenne
»des yeux qui sont assez grands et du bout des lèvres; la 1 bouche
«est large la fosse nasale est à la base plus large dans le crâne
»que chez l’orang-outang et d’une forme triangulaire.
» La colonne épinière est formée de sept vertébrés cervicales , treize
»à quatorze dorsales, quatre lombaires, quatre sacrées et quatre
» coccygiennes. Le trou vertébral très-grand, principalement dans
«les vertèbres cervicales, qu’aucune saillie ou apophyse ne rend re-
» masquable. Il y a treize à quatorze côtes dé chaque côté, dont
»sept vraies. L ’os de la cuisse est pourvu du ligament suspen-
«soir, qui manque dans Y orang-outang. Le foie ressemble à celui de
» l’homme.
» L e corps est couvert de longs poils noirs et raides, assez clair-
» semés ; ceux du dessus des épaules dépassent les autres et ont envi-
»ron deux pouces de longueur. Le ventre est large, aplati et
»presque nu, ainsi que la face à l’ exception des joues qui ont du
» poil .semblable si celui du corps ; les lèvres présentent aussi quel-
» qües poils raides; Il n’y a point de scrotum ; le gland de la verge
» esf pointu et sans frein.tc
Singe le plus éminemment constitué pour la marche, bipède, et
le plus voisin de l’homme par son organisation, mais dont on ne
connaît pas encore l’âge adulte, et sur les moeuis etc. duquel on
n’a que des renseignemens fort incomplets et très-dilficiles à débrouiller,
vu que les voyageurs l’ont souvent confondu avec les
grands Cynocéphales.
Patrie: YY Afrique et particulièrement les côtes A'Angola et du
Congo.
SINGE ORANG-OUTANG. — SIMIA SATYRÜS.
Caractères essentiels- C’est le plus grand des quadrumanes, dont
la taillé en hauteur aproebe le plus de celle de l’homme, quoiqu’il
s’en éloigne beaucoup par la forme grêle des membres, surtout par
[’extrême longueur des bras dont les doigts, dans la pose bipede,
touchent la terre. Le museau dans l’adulte est très-proéminent; le
mâle adulte porte une tubérosité saillante sur les joues; les oreilles
sont petites; le pelage est long et rare, manquant sur quelques parties
du corps; ce pelage, quelque soit l’âge ou le sexe, est invariablement
d’un brun-marron plus ou moins foncé.