
 
        
         
		plicibus,  amplis ,  acuminatis ,  erectis,  patulis ,•  naso  duabus  val-  
 vis  transversis  laie  secedenûbus,  bisulco'.  (t) 
 On  ne pourrait,  dit  encore Mr.  Geoffroy,  confondre  cette  espèce  
 de Rhinolophe qu’avec le diadème ; mais outre qu’elle  est un peu plus  
 petite  que celui-ci,  sa feuille est  d’un tiers moins  large,  de même que  
 sa  queue  est aussi d’un  tiers  plus  courte ;  de  plus  la  membrane  interfémorale  
 qui  se  termine  dans  le  diadème  par  un  bord  à  angle  
 saillant,  est  à  angle  rentrant  dans  cette  espèce.  Il  n’y  aurait  que  
 l’éloignement  des  lieux,  Madagascar  et  Timor,  où  sc  trouvent  ces  
 deux Rhinolophes,  pour  autoriser  la  conjecture  qu’ils forment deux  
 espèces  différentes. 
 Voyez  la  figure  de  la  tête  de  grandeur  naturelle  de  ce  Rhino-  
 lophe  donné  par Mr.  Geoffroy  et  redroduite  ici.  Je  ne  foi  jamais  
 vu  en  nature. 
 RHINOLOPHE  MASQUÉ. —  RH1NOLOPHUS  LARFATUS. 
 Mr.  Horsfield  décrit  cette  espèce  en  ces  termes :  elle  est  d’un  
 tiers  moindre  que  Rhinolophus  nobilis ;  feuille  nasale  transversale, 
   large,  très-dévetoppée,  à  pli  transversal  dans  le  milieu;  trois  
 plis  latéraux  aux  bords  du fer-à-cheval  (2).  Oreilles à base excessive- 
 (1)  On  peut  admettre  sous  celte  diagnose  tous  les  Rhinolophes connus,  et  probablement  
 aussi  les  Rhinolophes  qu’on  découvrira  par  la  suite.  Voilà  cependant comment  le plus grand  
 nombre  des indications  diagnostiques  sont établies.  La besogne  de l’auteur  n’est pas bien longue  
 ni ennuyeuse,  mais le naturaliste n’en peut tirer aucun secours, car il est impossible de  s’en servir  
 pour  reconnaître  les  espèces  et les distinguer  les unes des autres.  Les indications  faites selon la  
 méthode Linnéenne ne peuvent plus convenir aujourd’hui , environnés  comme nous le sommes .de  
 cette immense quantité d’animaux,  dont les découvertes nouvelles augmentent encore chaque année  
 le nombre. Le nombre toujours croissant d’espèces demande,pour les signaler spécifiquement, plus  
 de détail dans les indications  et une précision  plus  sévère  pour  la  comparaison  qu’on  n’en  met  
 ordinairement} il oblige à faire une étude plus suivie qu’ il n’en faut aux yeux de  certains naturalistes,  
 qui  s’imaginent bonnement, qu’en improvisant un nom,  en.établissant  à la bâte une phrase,  prétendue  
 spécifique, suivie d’ un pompeux mild en lettres majuscules,  ils peuvent hardiment  prendre  
 ran®  parmi  les  auteurs  et se  glorifier de la découverte d’une espèce ;  étrange illusion de  l’amour  
 propre  ! 
 (a)  Ce caractère  est absolument le même dans Insignis et  Speoris^  tout  ce que  Mr.  Horsfield  
 dit des appareils du nez existe  complètement et sans aucune  différence  dans son Insignis. 
 ment  large,  sans  lobe  distinct.  bord  antérieur  élevé, courbé  vers  le  
 milieu,  de  façon  que  les  parois  des  deux  oreilles  se  touchent  à-  
 peu-près  vers  la  moitié  de  leur  hauteur;  leur extrémité  est  pointue  
 et  courbée  en-dehors;  le  bord  postérieur  est  faiblement  découpé,  
 et  l’oreille nue en-dedans  (1). 
 Les couleurs du pelage telles que les indique  l’auteur cité  offrent  des  
 différences assez  tranchées  avec  les  autres espèces  bien  connues que  
 nous  décrivons.  L a   coloration  des  parties supérieures est  d’un  brun-  
 foncé,  avec  une  nuance dorée  aux parties postérieures;  tous  les  poils  
 ont  à  leur  base une  nuance  dorée  et  sont  bruns  à  la  pointe,  de  façon  
 que,  par  les  ondulations accidentelles,  le  pelage  se  trouve  élégamment  
 paré. En-dessous,  les  poils ont une  teinte dorée  plus  claire  
 qui  devient  grisâtre  vers  leur  bout,  ce  qui  forme  sur  ces  parties  
 une  teinte  dorée-grisâtre.  Les membranes  sont  d’un  brun-noirâtre  
 nuancé  d'une  teinte  jaunâtre. 
 Longueur  totale  3  pouces  dont  la  queue  prend  1  pouce;  envergure  
 14 pouces. 
 Mr.  Horsfield  donne  à  cette  espèce,  figurée  par  lui,  le  nom  de  
 r h in o l o p h u s   l a r v a t u s .  Voyez  Zoolog. Research  in  Java.  Il  dit  ,  
 qu’elle  est  moins  abondante  que  les  autres  espèces  Javanaises.  
 Nous  ne  l’avons  pas  reçue  de  nos  voyageurs,  qui  exploitent,  depuis  
 plusieurs  années,  les  différentes  provinces  de  l’ile  de  Java. 
 Une  troisième  espèce  qui  m’est  également  inconnue,  vient  d’étre  
 signalée très-récemment dans  une  brochure  intitulée:  Catalogue o f  
 the  Mammalia  observed at  Dukhun,  East  Indies,  par  le  Major  
 Sykes,  en  ces  termes. 
 RHINOLOPHE  DUKHUN. —RHINOLOPHUS DUKHUNENSIS. 
 Ce  Rhinolophe,  dit  l’auteur  cité,  appartient  à  la même  section 
 ( 1 )  Tous  ces détails indiqués par Mr. Horsfield,  existent aussi dans Rhinolophus nobilis,  diadème  
 ,  insignis et speoris. Les  indications données sur le système  dentaire n’ offrent point  de différences  
 avec  celles qui existent  dans Rhinolophus insignis.  Les mamelles pubiennes  existent chez tous  
 les Rhinolophes.