
 
        
         
		DE  MAMMALOGIE. 349 
 ruban  do  poils  courts,  rudes  et  formant  brosse.  La  tête  est  courte  
 et  obtuse,  les  livres  sont  très  épaisses,  le museau  est  formé  en  groin  
 obtus  et  dépasse  la  lèvre  inférieure ,  qui  est aussi  très  grosse;  on  voit  
 sur  ces  parties  de  très  petits  mammelons  qui  donnent  naissance  à  
 quelques  poils  rares  et  très  courts;  les  ouvertures  des  narines  sont  
 distantes  et  les  yeux  très  petits.  Les  oreilles  sont  grandes,  très  dis^  
 tantes,  larges  à  la  base,  munies  d’un  petit  lobe  épais  et  arrondi;  
 toute  l’oreille est épaisse,  ovoïde  et droite,  sans plis  ni  rebords.  Voyez  
 la  tête  üg.  3  dessinée  sur  le  vivant.  Sur  le  devant  du  cou  existent  
 des  plis  transversaux  qui  occupent  toute  la  partie  thorachique;  
 dans  le  fond  de  la  duplicalure  de  la  peau  se  trouve,  chez  les  deux  
 sexes,  une  ouverture  qui  conduit,  chez  la  femelle,  à  une  bourse  
 membraneuse  liée  par  un  tissu  à  la  glande  où  se  forme  la  matière  
 onctueuse  et  odorante;  l’ouverture  ou  le  siphon  du  mâle}  
 communique  directement,  au moyen de  pores  avec  la  glande,  plus  
 développé,  qui  revet  une  grande  partie  de  la  région  thorachique;  
 les  bords  de  ce  siphon  sont  garnis  d’un  petit  nombre  de  poils  assez  
 longs, qui  paraissent  en deux  petits pinceaux , au-dessus de la  duplica-  
 ture  de  la  peau.  Tout le  dessous du corps  est brunâtre, couvert  d’une  
 peau rugueuse,  cette  peau  est tendue  sur  le ventre,  mais  plissée  longitudinalement  
 sur  les  côtés,  ces  plis  latéraux  viennent  s’unir  vers  la  
 région  pubienne ;  on  voit  encore  des  plis  transversaux  à  la  membrane  
 inlerfémorale  et  aux  cuisses.  Les  plis  longitudinaux  du  corps  
 remontent  vers  l’humerus  ,  leur  membrane  lâche  donne  naissance  
 aux  poches  profondes  et  larges  ouvertes  sur  les  flancs,  de  façon  
 que  la  membrane  alaire  qui  les  couvre  en  dessus,  prend  attache |*  
 non  aux  flancs ,  mais  à  la  moitié de  la longueur  des  côtes; à  la  partie  
 supérieure  du  corps  existent  également  des  plis  nombreux;  la  partie  
 postérieure  du  cou  en  porte  deux  ou  trois,  on  voit  un  pli  le  
 long  de  l’épine  dorsale  et  de  chaque  côté  un  autre  suivant  la  même  
 direction,  ces  deux  derniers  sont  réunis  vers  les  lombes  en  un  pli  
 transversal;  de  là  jusqu’au  bord  de  la  membrane  interfémoiale  la  
 peau  se  trouve  tendue,  elle  est  de  nature  granuleuse  et  porte  un